Loin, ou tout prés des vues du commun ou de l’autorité, les fuites d’eaux n’ont désormais plus aucun impact sur la morale, ou quelconque remord sur les esprits. Elles ne dérangent plus personne. À la sortie de la ville sur la route en direction de Boukhanefis, la fuite a constitué un étang. De grandes pertes sont enregistrées chaque jour. Les automobilistes ne peuvent l‘esquiver du fait qu’elle noie tout le périmètre. La scène s’exhibe comme, pour se faire bien apercevoir et appréhender les consciences si elles existent encore. Un bain est offert gratuitement à chaque passage en guise d’une probable reconnaissance. Ce n’est pas l’homme qui parait plus intrigué, mais plutôt l’eau qui le semble par sa déconsidération.
Des centaines de personnes dont des cadres passent mais personne ne semble manifester une moindre inquiétude. Possible qu’elle soit étouffée par l’agacement et l’inconscience des uns et des autres. Les interventions sont tout le temps sollicitées pour un précieux liquide qui nécessite pourtant l’urgence et une conscience vive.
Cette fuite d’eau potable ‘’SVP’’ dure dans le temps. Elle engendre, de par ses infiltrations suspectes qui alimente l’hôpital Hassani AEK et ses ‘’malades’’, des dégâts quotidiens important sur l’état du bitume formant d’énormes crevasses, que les automobilistes fuient empruntant l’autre sens s’exposant au risque de la collision avec l’autre voiture venant du sens inverse.
L’on a cru bon de signifier autrement une fuite d’eau, tellement que l’on s’interroge sur les attitudes néfastes pérennisées. À quoi bon alerté que l’eau qui donne la vie se perde en millions de M3 durant des périodes impardonnables, si aucune ouïe ne semble prêtée une moindre attention ! Que peut-on comprendre d’une fuite d’eau d’abord ? Sinon une simple fuite d’eau banalisée par le temps, sa multitude et la débandade inconcevable des concernés malgré les multiples cris.
À la cité El Fourssen, une autre fuite tout prés du stade à proximité de l’ancienne trémie. Son eau qui déverse depuis plusieurs jours s’expose à la vue de tous sur la rue menant vers la daïra, comme si pour crier son ultime cri devant l’autorité qui reste son seul et unique recours. Mais comme toujours, quelque soit la densité de la fuite et son seuil de position, l’eau passe inaperçu même en marchant ou roulant dessus. S’agit-il d’un phénomène ou simple impunité manifeste qui encourage les dégringolades ?
Djillali T
A voir tout ce laisser aller dans la ville , des fuites d’eau partout , des regards qui débordent , les travaux du tram s’éternisent et on dirait qu’ils font du bricolage en l’absence de superviseurs ou un controle de l’état rigoureux , l’état est absent dans tous les domaines. Tout le monde est occupé à remplir les poches.
Et après moi c ‘est le déluge semblent nous dire ces gouvernants