L’école des Beaux Arts de Sidi Bel-Abbés organisera un concours d’entrée année 2014/2015, prévu du 22 au 24 septembre. Cet examen permettra à une nouvelle promotion de contracter le monde des arts. Trois épreuves sont prévues pour la sélection des futurs fortunés (filles et garçons) : une épreuve de dessin, une épreuve de couleurs et une autre écrite sur la culture générale suivie d’un test psychotechnique.
Un jury composé de professeurs se chargera de la sélection suivant le travail fourni par chaque candidat. L’âge est limité entre 17 et 25 ans et le niveau scolaire à la 1é année secondaire minimum. L’on apprend de Mr BELKHORISSAT AEK que depuis l’année 2013, un nouveau programme est mis en application qui s’étale sur 4 années. Les élèves feront 2 années de tronc commun avant d’entamer 2 autres années de spécialité contrairement à l’ancien système qui était de 2 ans de tronc commun dont 1 année de spécialité.
En fin de cursus après avoir entamé la formation en succès, les étudiants auront mérité d’obtenir un diplôme national des études des beaux arts« D.N.E.B.A » qui était avant Certificat des études de l’enseignement général « C.E.E.G » et qui n’est plus applicable aujourd’hui. « C’est carrément sauté» rapporte Mr BELKHORISSAT.
Par ailleurs l’on apprend que l’école des beaux arts de la ville de sidi bel abbés a introduit deux nouvelles spécialités à savoir «l’enluminure « et la céramique qui s’ajoutent aux disciplines déjà existantes: «la sculpture», «la peinture», «la miniature», «les arts graphiques», «l’aménagement intérieur» et «la restauration».
La seule contrainte demeure dans l’hébergement. « À chaque rentrée scolaire, c’est le même casse-tête » nous répète désespéré Mr BELKHOURISSAT, ajoutant que certains élèves viennent de lieux éloignés et se verront livrés à eux-mêmes ne pouvant continués leur formation et abandonnent au beau milieu de l’année. L’internat fait défaut alors que l’enceinte de l’école dispose d’une résidence de 60 lis commune à l’institut de musique depuis 2009, malheureusement les demandes pour la création de l’internat restent jusqu’à l’heure sans réponse et les élèves souffrent de déperdition alimentant de la sorte la rue s’exposant aux différents fléaux sociaux.
Djillali T