Tout à commencé après un point de presse animé par M. Bekara, président directeur général de l’ENIE de sidi bel abbés, précédé par l’annonce d’un projet visant le lancement de la fabrication de téléphones Smart de récente technologie.
Les invités, directeurs d’exécutifs, élus, autres responsables de l’administration locale et journalistes ont été conviés à recevoir, chacun, un téléphone portable E7 dernier types de sa série E : 1 et 5 disposant de technologies de pointes : reconnaissance digitale, ecran 5,5 inch (720×1280), une mémoire 3 Go et 02 cameras (arrière 13 Mp , frontale 08 Mp) et fonctionnant sous système d’exploitation Endroid 7.0 et dispose d’une importante autonomie grâce a sa batterie de 3.000 Amp.
À compter tout ce beau monde, plusieurs téléphones, du moins une quantité non négligeable fut distribuée gracieusement. L’on s’est demandé dans quel cadre rentrent ces dépenses, prenant en compte la valeur de l’unité qui dépasse les 25.000 DA ?
L’année dernière, dans un événement pareil, organisé par les services de l’ENIE, des tablettes qui coutaient plus de 10.000 DA ont été aussi distribuées. Etrange façon de s’y prendre avec les biens d’une entreprise nationale à caractère économique qui appartient à tous les employés sans exception, et que l’état a déboursé énormément d’argent pour la remettre sur pied après un feu ravageur et une faillite qui a causé en plus la perte de beaucoup d’emplois auparavant.
Faut-il comprendre qu’il s’agit de bénéfice réalisé par l’entreprise ? Dans ce cas, le personnel de l’entreprise devrait être le seul ayant droit. Cette façon de faire n’est comprise dans aucun mode de gestion d’une entreprise étatique à caractère commerciale, ni quelconque relation avec le marketing, encore moins avec le marketing management qui conçoit une méthodologie permettant à l’entreprise ou quelconque organisation de devenir, d’être et de ‘’se préserver’’ dans la compétitivité dans un univers concurrentiel dynamique ‘’égoïstement’’ économique, où l’hardiesse est comparable à un crime.
L’entreprise d’un support économique important à l’état, qui compte plusieurs unités, chacune chargée d’une mission d’intérêt primordial bien déterminée avec un effectif non négligeable se doit de veiller de ne pas refaire les mêmes erreurs qui ont causé sa chute et la perte de milliers d’emplois. Cette charité ‘’publique’’ qui n’a aucune signification économique laisse à déduire que les fuites demeurent aussi faciles et possibles qu’auparavant, et que l’entreprise reste plus vulnérable que jamais à une autre faillite orchestrée ! L’avis et la réaction du ministère de l’industrie sont profondément souhaités.
Djillali T