BEL-ABBES INFO

Le premier journal électronique de la wilaya de Sidi Bel-Abbes

L’enlèvement de mon enfant de l’hôpital Sajjad en 1984

Bycourrier

Mar 5, 2015

Mon fils est né a à l’hôpital Sajjad à Téhéran le 24 décembre 184 à 1h45. Il était en bonne santé selon les documents de l’hôpital, et le certificat de naissance a été délivré à cette date.
Après l’accouchement, ils ont envoyé ma femme au troisième étage de l’hôpital et ils ont installé l’enfant dans la salle des nouveau-nés situé au premier étage de l’hôpital loin de ma femme.
Au jour même de ‘accouchement à 10 heures, (Dr. Tabatabaie) le médecin en charge a déchargée ma femme de l’hôpital avant qu’elle nourrisse notre enfant et elle a recommandé de garder l’enfant à l’hôpital pour quelques jours.
Mon enfant est resté seul à l’hôpital pendant trois jours, mais je lui rendais visite tous les jours. Il était en bonne santé et installés dans la chambre des nouveau-nés et aucune des infirmières m’ont dit qu’ils souffraient des problèmes de santé. Au quatrième jour, je suis allé rencontrer mon enfant dans la salle des nouveau-nés, mais je ne l’ai pas retrouve. Dr Mohammad Azghandi, le médecin en charge, m’a dit que mon enfant n’était pas en bonne santé et « qu’il avait une insuffisance dans le cœur et le cerveau ». Il a dit que mon enfant a été décédé à cause de cela, que si mon enfant aurait survécu, il serait handicape, que cet incident était à mon avantage et que je n’ai pas besoin de m’inquiéter pour mes futurs enfants, car ça ne serait pas la même chose pour eux.
J’ai fais confiance aux descriptions du médecin et je n’ai doute de rien. Ils ne m’ont pas montré ni cadavre, ni les documents qui prouvent son insuffisance et ni un certificat de décès. Cette description également contredisait les documents délivrés par lui quelques jours avant (au jour de la naissance). Ils m’ont seulement fait payer les frais d’enterrement de mon enfant mais cela n’était pas normal puisqu’il s’agissait d’un hôpital prive.
En 1995, en observant les rapports de journaux sur les enlèvements des enfants des hôpitaux, je suis devenue sceptique quant à l’affaire puisque je n’avais pas vue le cadavre de mon enfant.Les journaux déclaraient l’arrestation d’une jeune femme (Taieba) qui a enlevés 70 bébés des hôpitaux dans le sud de Téhéran. Celle-ci se présentait comme la mère de l’enfant en montrant un faux certificat de naissance aux employées des hôpitaux. De plus, elle leur a fait des certificats de citoyenneté à l’aide de 3 employés dans le bureau de la citoyenneté. Ensuite, elle les vendait à des gens riches.
Je dépose une plainte contre l’hôpital dans un des tribunaux de Téhéran et j’ai déclaré qu’il n’y a pas des documents de décès prouvent la mort de mon enfant.
La cour a demandé à la police de renseignement d’envoyer un de leur police à l’hôpital pour enquêter sur l’affaire. Puisqu’on n’a jamais vu des preuves la mort de l’enfant dans les documents de l’hôpital, le directeur a demandé d’enquêter sur la mort de l’enfant

dans les documents du cimetière. Le cimetière avait émis un avis de décès (n ° 30748) qui détenant seulement mon nom de famille, (annexe 8).
Si nous regardons l’avis de décès, nous constatons que des informations importantes ont été omis :
1. La date de la mort a été laissé vide.
2. L’avis a été émis huit jours après la déclaration de décès.
3. Le sexe de l’enfant a été laissé vide.

4. Le nom des parents de l’enfant a été laissé vide.
5. La signature nécessaire de la gestion du cimetière a été laissé vide.
6. Le nom et la signature de la personne qui a remis le cadavre ont été laissés vides.
7. La raison de la mort, un enfant prématuré.
8. Enfin, il n’y a pas de certificat de décès délivré pour l’enfant dans les documents du cimetière. L’avis est pour la tombe numéro 39, rangée 121, 93 voie du cimetière, mais les documents du cimetière montre que cette tombe appartient également à un autre enfant (Saleh Abadi) de l’hôpital Mahdiah (pièce jointe 11)
Le verdict de la cour a acquitté des responsables de l’hôpital, et n’ont pas admis que l’avis de deces était faux.

En même temps, j’ai demandé au ministère de la santé d’enquêter sur l’affaire. Ils ont publié un rapport qui a confirmé que l’enfant était en bonne santé et qu’il n’y a d’actes de décès délivrés pour lui; ils ont fait des interrogations sévères et répétitives pour les responsables de l’hôpital.
Reportez-vous au ministère mentionné ci-dessus du rapport de la santé et de l’avis de décès, le procureur général de l’Iran a demandé des investigations complémentaires. A cette époque, j’ai demandé l’exhumation de la tombe. Par contre, la demande a été rejetée et le dossier a été ferme sans prendre des mesures sérieuses.

La période allant de 1995-2008

Pendant cette période, j’ai envoyé quelques lettres aux chefs judiciaires de l’Iran, aux tribunaux criminels médicaux et au procureur général de l’Iran et je leur ai demandé d’ouvrir le dossier et de faire d’autres investigations, mais mes demandes ont été ignorées. Le cas a aussi été publié à deux reprises dans les journaux iraniens. (Des documents sont joints).

Les documents de ma femme présentent tous les enregistrements et l’état de la livraison jusqu’à sa sortie de l’hôpital signé par le médecin. Mais pour les documents de l’hôpital de mon fils, nous avons observé que la plupart des documents importants et l’état après la naissance, y compris l’état de mort ont été laissés vide et non signé par le médecin Azghandi (le médecin en charge).
D’après les observations ci-dessus nous concluons que le médecin responsable a déclaré la mort de l’enfant seulement verbalement. Il n’a pas laissé des documents ou des dossiers de la mort de l’enfant, comme il était au courant de du plan de l’enlèvement de mon enfant. Donc, si à l’avenir le cas de l’enlèvement était exposé, il ne serait pas accusé de délivrer des documents de mort faux.
En 2008, j’ai demandé au chef judicaire de l’Iran d’ouvrir le dossier et j’ai aussi fait une demande d’exhumation de tombe. La demande a été acceptée et le dossier est allé au tribunal pénal de Téhéran.

Le juge de la cour criminelle, a demandé au cimetière d’envoyer l’avis de décès. L’officier dans le cimetière a fait une copie de l’avis original, l’a coupé du bas et l’a attaché à une lettre de la direction. Lorsque le juge a vu le préavis, il a compris que c’est incomplet. Donc, il a demandé l’avis original. L’avis a été envoyé, puis le nom de la personne qui l’a délivré a été exposé (Mahmood Sabagh).
Le juge a demandé l’exhumation de la tombe. Selon les documents du cimetière, cette tombe devait avoir deux enfants. Par contre, après l’exhumation, nous avons trouvé le squelette d’un seul enfant.
Les personnes présentes lors de l’exhumation étaient du centre génétique Kowsar, l’organisation de la médecine légale, les responsables du cimetière, la police criminelle, et moi. Toutes les personnes présentes ont signé la lettre de participation (ci-joint).

Pendant ce temps et avant l’exhumation de la tombe 39, la tombe à côté a été ouverte, mais aucun enfant n’a été trouvé à l’intérieur, ce qui signifie que cette tombe appartient également à un autre enfant kidnappé. (Ceci se reflète également dans la lettre de présence a l’exhumation qui est joint ci-dessous.)
Les représentants du laboratoire génétique (Kowsar) étaient présents lors de l’exhumation; ils ont pris un échantillon du squelette au laboratoire. À cette époque, le laboratoire n’a pas réussi à déterminer l’ADN du squelette, mais ils ont déclaré que la dimension du squelette de l’exhumation ne correspond pas à mon enfant. (Pièce jointe en dessous de 24 dossiers de l’hôpital & 25 est le rapport du centre génétique)
La médecine légale a aussi confirmé que le squelette de la tombe n ° 39, rangé 121, et voie 93 du cimetière n’appartient pas à mon enfant. (Document joint ci-dessous)

Le juge en charge a envoyé une lettre à la police judiciaire et leur a demandé d’apporter Dr Azghandi (le médecin en charge de mon fils) devant le tribunal pour l’interroger. La clinique (Behgar) où Dr Azghandi travaille, ont répondu : « Il n’y a pas un médecin avec ce nom dans notre clinique ».La police a envoyé une autre lettre à la clinique, ils ont essayé de la remettre à son secrétaire personnel, mais cela n’a pas marché.
Enfin, la police a envoyé la demande à son domicile, pour qu’il se présente alors à la cour. Attaché est l’une des prescriptions avec le nom du médecin de la même clinique publié juste quelques jours après, même si la clinique a nié le fait qu’il travaille là-bas. Le médecin s’est finalement présenté à la cour, mais aucune action sérieuse n’a été prise.

mars 2012

A cette époque, le centre génétique a mis ses équipements de test à jour. Ils ont répèté le test sur les mêmes échantillons. Le résultat a été un succès ils ont déclaré « l’absence de relation entre la mère et le squelette. »
A ce stade, j’ai fait une demande pour une interrogation sérieuse des responsables de l’hôpital. Le médecin s’est présenté, mais aucune action sérieuse n’a été prise.
Le juge a demandé une enquête pour les documents de l’hôpital des enfants nés à la même période (documents joints)
La demande n’a pas marché et le juge a fermé le dossier « en raison du passage du temps » juste après avoir obtenu l’ADN qui a confirmé que l’enfant dans la tombe n’est pas mon fils?
Le 19 juin 2013, le tribunal correctionnel a publié un rapport détaillé à l’adresse du «Directeur du bureau du procureur public et révolutionnaire de Téhéran  »
Au cours de mon enquête dans le cimetière, j’ai observé qu’il y avait un enfant (Abu Alhasani) mort dans le même l’hôpital. Il est mort une semaine avant l’annonce de la mort de mon enfant. L’hôpital a envoyé son cadavre au cimetière au même jour où le cimetière a publié le faux avis de mort de mon fils, pour pouvoir garder le cadavre de l’enfant et le montrer à la place de mon enfant. Ils l’ont gardé une semaine et ensuite, ils l’ont envoyé au cimetière et enterrés dans une tombe différente.
D’autres dossiers similaires du même hôpital sont présentés dans les pièces jointes ci-dessous.

Un jour, le médecin en charge a confirmé lui-même dans sa clinique que l’enfant a été enlevé de l’hôpital quand le dossier était fermé, car il savait que la cour ne le suivrait pas?

Certains des infirmières dans les hôpitaux n’ont pas officiellement confirmé l’enlèvement des enfants de cet hôpital.

Contact No : 001-514xxxx53, email :fiadhilh…..

One thought on “L’enlèvement de mon enfant de l’hôpital Sajjad en 1984”
  1. Triste histoire….!!! Est ce qu’il s’agit d’un Algérien à Téhéran….????

    Ce mode d’enlèvement de bébé est devenu très fréquent à travers le monde.!! Même en Algérie ce genre de commerce a évolué dangereusement….!!! Franchement, tous les traits rouges ont été dépassés, que reste-t-il d’humain à l’humanité…???

    Mais je crois que la faute , au départ, incombe au père de ce bébé qui n’a pas cherché à connaître tous les détails lorsque le médecin lui a annoncé le décès de son enfant…!! C’est là, où il aurait dû agir…!!! Mais bon j’espère qu’il ne va pas baisser les bras et continuer à chercher la vérité…!!!

    Si c’est un algérien, l’ambassade doit l’aider aussi, auprès des instances iraniennes concernées à retrouver son enfant…!!! C’est difficile de vivre dans le doute, surtout lorsqu’il s’agit d’une partie de nous…!!!!

    Quel monde…!!!

    Bon courage…!

Comments are closed.