Que les bibliothèques jaillissent avec la journée du savoir Par K.Benkhelouf

 

À la veille de la journée du savoir, il est indispensable de rappeler, aux premiers magistrat de nos 52 communes, que très souvent, il existe dans leur localités des bibliothèques communales bien fournis en livre  par les directions de la culture, de la Jeunesses et des sports et autres donateurs  mais qui sont inexploitées, par absence d’un encadrement spécialisé pour les gérer.

Lorsque les  structures du savoir prétendent être ouvertes et avoir  un personnel, qui s’en occupe, se sont généralement des agents du filet social qui assurent cette tache de gardien des lieux. Ils sont sommés de se charger de la gestion de ces bibliothèques sans détenir la science nécessaire à l’emploi, alors que l’université forme des bibliothécaires et les centres de formation professionnelle des techniciens en bibliothéconomie qui chôment, comme si cette spécialité n’avait pas de sens. Il est vrai que les communes ne peuvent recruter par défaut de postes budgétaires, cependant lorsqu’elles effectuent leur prévision, elles devraient mettre dans les priorités un poste de cette spécialité, qui permettrait de donner un sens à la bibliothèque à la culture et aux besoins impératifs de savoir.

Les P/APC, devraient comprendre, que  le leg de Cheikh  Abdelhamid Benbadis est toujours vivant ! Même si 80 ans environ, nous séparent du décès du maître du réformisme religieux fondé sur la sauvegarde de la personnalité d´une Algérie «une et indivisible», réunissant tous ses enfants sous les trois célèbres principes, pour une Algérie identitaire et moderne: « L´Islâm est notre religion, la langue arabe est notre langue, l´Algérie est notre patrie » ; c’est alors, il est inadmissible que nos bibliothèques continuent à être fermée et que des livres soient entassés  poussiéreux, sans être exploités par nos jeunes. Par contre en prenant la responsabilité de les mettre en valeur, sous  la responsabilité de  technicien en  la matière, nous ne ferons qu’investir dans un champ très fertile, où les dividendes seront récoltés tôt ou tard par l’acquisition du savoir et sa matérialisation par  l’accès au savoir et son appropriation, la transmission du savoir son échanges et sa valorisation et enfin la gestion du savoir.

Dans l’espoir alors que le 16 avril de cette année, puisse porter bonheur à toutes les bibliothèques fermées et celle qui n’ont pas encore vu le jour et aux nombreux technicien qui  chôme par absence de ces débouchées existantes mais non valorisées.