Sidi-Bel-Abbès :Les armes blanches prohibées?
Accessoires indispensables, certes, pour la fête du sacrifice qui est l’Aïd El Adha, les produits de la coutellerie, couteaux de calibres terrifiants parfois, haches, machettes ou autres ciseaux en acier, susceptibles de transpercer un bœuf, un taureau, voire un éléphant, ont fait leur apparition, sur d’inoubliables étalages au niveau de la ville, plus particulièrement au centre.
Considérés comme armes prohibées, et appelées blanches, celles-ci sont aussi dangereuses que les armes à feu, et leur port est passible d’une peine de prison allant de six mois à trois ans parfois et c’est justement, ce qui intrigue les citoyens qui, sur leur passage, remarquent cet arsenal sur des tables exposées à tous les regards et toutes les tentations. Certains couteaux, ressemblant plus à des sabres. En effet, qui dit, que suite à un simple différend entre le marchand ou le client, l’un d’eux ne se sert pas d’un couteau à portée de main, ou qu’un forcené, malade mental ou autre, ne s’en saisisse pour perpétrer un véritable carnage. D’ailleurs, au cours des années précédentes, des scénarios identiques se sont déroulés à la veille de l’Aïd El Adha. Toujours est-il que cette fois, le nombre impressionnant de ces ustensiles déposés un peu partout, pose moult interrogations aux citoyens car comment les responsables, les services de sécurité tolèrent pareil commerce, qui ne risque que d’engendrer des situations des plus déplorables, un phénomène extrêmement dangereux, qui devrait donner à réfléchir, avant que ne survienne des désagréments que tous regretteront.
Mais ne dit-on pas, qu’il vaut mieux prévenir que guérir, et prions, qu’aucun accident ne survienne, avant la date du sacrifice et que finalement, cette coutellerie ne servira qu’à égorger, dépecer, gonfler le mouton ou enfin le réduire en miettes et n’atteindra aucun citoyen, avant la fête sacrée.
Basma.H
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Sidi Bel-Abbès:Les habitants de Mezaourou réclament plus de considération
Les habitants de Mezaourou, une localité à 45Km au sud de Sidi Bel-Abbès,
revendiquent la relance des projets en sommeil, tels que l’inscription des programmes inhérent aux travaux d’alimentation d’eau potable (AEP), le
revêtement des chaussées, notamment celles du quartier dit «Guitna» entièrement délaissées et le traitement du foncier servant à la construction et l’é-
clairage public qui reste depuis longtemps défaillant dans certains cités.
Comme ils déplorent aussi le manque d’eau potable ou sa mauvaise gestion du
fait de l’état vétuste du réseau et de son faible dimensionnement. «Notre village,
lancent-ils, a été peu concerné par les projets rentrant dans le cadre du développement local. La part du lion,renchérissent certains d’entre eux, revient le plus souvent à Télagh, le cheflieu de daïra dont Mezaourou est
rattaché. Nous avons, sans relâche, lancé des appels de détresse aux premiers responsables de la wilaya, mais en vain.
C’était comme un coup d’épée dans l’eau.» Et d’ajouter «pourtant, à l’issue du
vif mouvement de protestation exercé par les jeunes qui avaient bloqué les
routes et laissé notre localité coupée du reste de l’Algérie, au printemps dernier,
une multitude de promesses nous avait été faite par le Wali qui s’y était déplacé
en urgence». Aujourd’hui, la situation n’a pas avancé d’un iota… Surtout que
l’hiver qu’ils redoutent commence à montrer ses griffes.
M.NOUI
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SIDI BEL-ABBES – Un tournoi national des échecs toutes catégories, aura lieu le 1er novembre prochain au centre culturel « Benghazi Cheikh » de Sidi Bel-Abbes, a-t-on appris auprès de la ligue de wilaya.