Sidi Bel-Abbès, Développement local : la remise à niveau
Le travail d’assainissement et d’exploration accompli est énorme pour réunir les conditions d’un véritable décollage de cette région, aujourd’hui mis sur les rails et affichant de grandes ambitions.
La visite d’inspection et de travail effectuée cette semaine par le ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion des investissements dans la wilaya de Sidi Bel-Abbès a été très indicative, certainement dans la mesure où elle a permis de situer le membre du gouvernement sur une approche locale de relance et les ambitions affichées par son promoteur déterminé à faire valoir l’ensemble des atouts de la région. Des atouts résidant principalement au niveau des ressources et des capacités que renferment les secteurs de l’industrie et de l’agriculture, la vocation principale de la wilaya. Le travail d’assainissement et d’exploration accompli est énorme pour réunir les conditions d’un véritable décollage de cette région, aujourd’hui mis sur les rails et affichant de grandes ambitions.
Les félicitations du membre du gouvernement reposent sur la perception d’une approche se voulant pragmatique et efficace.
Effectivement, des actions de réhabilitation et de remise à niveau de tissus urbain, industriel et bientôt agricole ont été initiées pour valoriser au mieux ces capacités et motiver les investisseurs potentiels. Pas moins de 86 dossiers d’investissement ont été validés par le Calpiref après une opération d’aménagement et d’extension de la zone industrielle à la vocation désormais électronique. Ceci sans compter les équipements socio-économiques devant longer le boulevard de l’Excellence.
Une certaine cadence est observée ces derniers mois pour susciter l’intérêt du commun des citoyens persuadé de l’effort accompli en dépit de ses difficultés, voire de la précarité de son quotidien. Évidemment, l’héritage est lourd à gérer parfois face aux retards accumulés et les écarts relevés entre les différentes zones de cette wilaya qui compte, à travers la détermination de ses responsables et représentants, relever le défi. Un défi pour se réconcilier avec les marques de l’activité socio-economique. Après un temps consacré au secteur de l’industrie pour sa relance, une concentration est de mise pour la redynamisation des créneaux et les filières de l’agriculture.
Un nouveau staff dirigeant a été récemment installé pour procéder à une radioscopie et concevoir un plan d’action visant la promotion des ressources agricoles au caractère de variété et de diversité assez poussé. Une promotion pour créer des emplois et générer des richesses.
Responsables et partenaires du secteur se sont donné le mot pour s’investir dans ce vaste processus de redressement et rentabiliser ces 360.000 hectares de terres cultivables, ce long massif forestier, cette vaste étendue de la steppe, ces sommets de montagne avant de se focaliser sur un élevage car la wilaya est aussi considérée comme un grand bassin laitier.
De l’action, de l’effort et des ambitions, plus que jamais Sidi-Bel-Abbès s’est inscrite dans la durabilité pour mener son développement et prendre en charge ses propres besoins. Elle reste disponible pour accueillir tout investisseur à même de lui apporter une valeur ajoutée et un savoir-faire surtout.
A. Bellaha
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Sidi-Bel-Abbès: Les habitants de la ferme si Salah encore dans la rue
Décidément le bras de fer, qui oppose les habitants du bidonville, dit la ferme Si Salah et les élus, n’est pas prêt à aboutir à un dénouement qui satisferait les deux parties. En effet, et encore une fois ces derniers se sont rassemblés à proximité du bidonville, pour réclamer leur droit au logement, revendication qui semble s’éterniser, et ce, malgré toutes les promesses des autorités qui s’étaient déplacées sur les lieux, à chaque fois, d’autant plus que la situation s’est davantage envenimée depuis le relogement des occupants de certains immeubles de la cité Kaïd Rabah, qui menaçaient de s’effondrer, dans une nouvelle cité qui, selon les dires des habitants de la ferme si Salah, leur était destinée. «Nous avons attendu presque vingt ans, vivant dans de lamentables conditions, dans des baraques, aux murs en bois (des planches clouées les unes sur les autres, pour nous retrouver à la case départ, une fois le projet accompli, et cédé à d’autres, alors qu’eux devront passer un énième hiver, dans ce terrible et sordide décor, outre les désagréments de la réserve à ordures, dans les parages du bidonville, qui a causé toutes sortes de maladies aux enfants, et aux plus âgés, celle respiratoires notamment alors qu’à la saison des grandes chaleurs, Dieu seul connaît notre calvaire.
Aussi et après avoir vainement attendu la concrétisation des promesses d’un éventuel relogement, qui devait se faire au mois de mars dernier, les habitants et en ultime recours se retrouvent de nouveau dans la rue.
Basma.H
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Merine (Sidi Bel-Abbès): A quand la réhabilitation de l’arboretum parti
en fumée?
A Merine, chef-lieu de daïra relevant de la wilaya de Sidi BelAbbès, des septuagénaires aiment avoir fait partie des fameux chantiers forestiers de la DRS (Défense et restauration du sol),créés dans cette immense région forestière portant d’ailleurs son nom (forêt domaniale de Zegla), évoquant, non sans regret et déception, l’existence dans les années 62, d’un arboretum conçu dans
la commune d’Oued Taourira, à 20km au sud du chef-lieu de la wilaya. Ce jardin, aménagé comme un espace paysagé présentant de nombreuses espèces d’arbres ou d’essences ligneuses sous forme de collections, était spécialisé principalement dans les conifères.
Toutes ces espèces ligneuses étaient soigneusement étiquetées pour informer les curieux visiteurs qui ne cessaient d’y déferler massivement. Ce musée à arbres, comme il est appelé communément,est parti en fumée suite à un incendie dévastateur. «Du patrimoine naturel d’essences ligneuses forestières ravagé par le feu, racontent nos interlocuteurs, il ne reste, aujourd’hui, aucune trace…» Mais le terrain vague témoigne réellement de l’insistance des bonnes volontés, sur un espace de conservation et de sauvegarde d’essences menacées de disparition, le plus souvent d’origine étrangère.
Comme il permettait de stocker également les semences, d’autant plus que les graines récupérées donnent souvent des hybrides et les préservent en multipliant les espèces rares grâce à l’échange de semences entre arboretum et jardins botaniques existant.
Aujourd’hui, 30 ans après ce tragique incendie, le fameux «Pinétum» garde toujours, selon des forestiers, son statut et sa vocation. Une autre source indique qu’un projet ambitieux est en cours de finalisation pour son éventuelle réhabilitation, par les soins de l’INRF. L’on se demande alors quand donc ce projet sera–t il réellement relancé ?
M.NOUI
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