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Les Brèves : Algérie Télécom veut mieux faire et Lacarne Itinéraire d’un artiste

ByOuest Info

Oct 21, 2011

SIDI BEL-ABBES: Algérie Telecom veut mieux faire

La direction régionale d’Algérie Télécom de Sidi Bel- Abbés s’est fixée comme objectif l’amélioration des différentes prestations de service afin de faciliter au client l’accès aux commodités de la communication, a signalé son premier responsable M. Dahmani Habib. Afin de concrétiser ces objectifs à court et à moyen termes, il a été procédé à la réalisation d’une nouvelle antenne Actel au quartier populaire de Sidi Djillali permettant aux abonnés de cette zone nord de la ville de bénéficier des services du Télécom, dans de meilleures conditions et à l’antenne Actel de la rue de la Paix, de mieux respirer, en s’occupant seulement des clients de la zone sud. D’autres antennes sont en projet, a-t-il souligné, notamment au centre-ville, juste derrière la Grande Poste et au quartier «Benhamouda». Cet effort s’inscrit dans le cadre d’une stratégie du marketing et de l’amélioration de l’image de marque de l’entreprise. En dépit des actes de vandalisme commis à répétition sur le réseau par les voleurs de câbles, les brigades de dépannage sont constamment sur le pied de guerre pour parer aux coupures du téléphone et de l’Adsl, a tenu à souligner le directeur d’Algérie Télécom. A ce propos, il convient de signaler que l’entreprise d’Algérie Télécom est confrontée au quotidien à un véritable fléau qui se traduit par un important préjudice financier, estimé au cours de cette année, approximativement à 8 milliards de centimes, en prenant compte des frais de réparation, du manque à gagner et de tous les désagréments causés aux abonnés. D’autres technologies de la communication sont en phase de perfectionnement à l’image du WLL qui reste un moyen très utile dans les zones éparses et les plus reculées de la wilaya. Bien des objectifs sont en cours de concrétisation avec le concours d’un personnel dynamique, dévoué à sa mission et à la hauteur des défis a-t-on appris.

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Abbes Lacarne : Itinéraire d’un artiste

Prononcer le nom de Lacarne à Sidi-Bel-Abbès, c’est systématiquement songer à Belaïd qui a marqué l’arbitrage algérien pour s’illustrer dans le domaine en dirigeant,  entre autres, quelques rencontres au titre de la Coupe du monde 1982, évocatrice d’une épopée du football national.
Mais pour les Belabbésiens, il n’y a pas que l’aîné de cette famille dont le père, le regretté Si Tami, était chauffeur de taxi, car quatre autres frères ont brillé dans d’autres secteurs, à l’image de Touri, actuellement établi à l’étranger à la tête d’un bureau de management. La variété dans les passions est réelle chez les Lacarne pour par exemple aborder le volet culturel et épiloguer sur le talent de Abbès, ce danseur et ce comédien racé qui a côtoyé les grands du 4e art, à l’instar de Mustapha Kateb,  Djeghloul Abdelkader, Benamar Mediene, Alloula,  Kaki,  Saim El Hadj,  Cherradi et autres.
Il fut tout bonnement destiné pour le théâtre en dépit d’une carrière professionnelle dans les secteurs de l’enseignement et de l’industrie, riche en enseignements. Enseignant, cadre au sein de la SNS puis de l’ENIE, Abbès n’est aujourd’hui nullement gêné par le poids de ses années (68 ans) pour revenir à sa première vocation qu’est le théâtre. Un théâtre pour réhabiliter les traditions et valoriser le patrimoine national. Et il est à cheval déjà pour recueillir les maximes et  éditer un livre.
L’artiste, en effet, comptabilise une grande expérience  qui remonte à la nuit des temps sans doute. Il fut marqué par d’abord une initiation au folklore et à l’art dramatique au titre des activités des SMA, de la JFLN et de la troupe du théâtre populaire sous l’égide de Saim El Hadj. C’est au niveau du foyer des PTT en 1963 que l’aventure commence avec la composition de la pièce théâtrale intitulée «El  ‘Ahd» (le serment) avant de rejoindre le conservatoire municipal et d’intégrer la troupe du théâtre populaire de Sidi Bel-Abbès. Cette initiation fut quelque part enrichie par un stage de formation à Alger sous la conduite d’Henri Cordreaux. En 1965, Mustapha Kateb apporte sa touche à la troupe et propose à ses membres de s’engager à l’Institut de Bordj El-Kiffan. Dans l’action d’une jeunesse au-devant de la scène politique, manifestant continuellement son engagement, un café du peuple est né pour permettre aux adhérents de la JFLN de s’exprimer et d’exposer leur talent, d’où la création de la troupe des Beni Amer qui a remporté dans la catégorie des jeunes le premier prix du premier Festival panafricain. Une autre distinction est arrachée plus tard avec la pièce «El Burnous El Aswad» en signe de soutien au combat du peuple sud-africain contre l’apartheid.
Pour des raisons diverses, Lacarne  Abbès se retire de la scène à partir de 1980.
Il y a cinq ou six ans, à la suite d’une rencontre avec  l’acteur et enfant du bled, Mustapha Chadli, lors d’une cérémonie organisée en son honneur, il décide de rallumer le flambeau pour concevoir un spectacle si singulier par l’authenticité et l’originalité : El Halka, un genre théâtral où l’on évoque un passé, l’on raconte des récits et l’on reprend les citations de poètes populaires, tels Sidi Abderrahmane El Majdoub, Mostefa Ben Brahim et autres. Il a sillonné déjà pas moins d’une trentaine de wilayas, accrochant ainsi un public avide de découvrir ses repères et ses marques pour s’inspirer  des réflexions  et pensées de ces hommes de culture. La manière de produire fait bonne recette pour attirer continuellement le public et perpétuer la tradition.
A. Bellaha

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