LES BREVES DE LA WILAYA (Par SAMIA/SE)

Trios de malfaiteurs sous les verrous

Accusés de vol trois malfaiteurs ont été places sous mandat de dépôt par le magistrat instructeurs près le tribunal de Sidi Bel Abbés. Selon notre source, les trois malfrats qui activaient au niveau du quartier commercial de «Graba», très fréquenté par des citoyens,qui au quotidien effectuent des achats et à longueur  d’année, ont été pris par les services de la police en service dans le coin, en flagrant délit de vol et d’agression. Ces derniers profitaient du nombre de personnes présentes sur le marché, pour les délester de tout ce qui se trouvait dans leurs poches.

M.N.

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Rocade nord de la ville de Sidi Bel-Abbès
La bêtise des ronds-points en pierrailles corrigée

L’image hideuse qu’offraient les ronds-points érigés au niveau de deux  principaux carrefours de la rocade nord vient de disparaître à jamais du paysage urbain de la capitale de la Mekerra. Les autorités locales ont pris, en effet, la sage décision de raser ces deux ouvrages de pierraille et d’adventices,produits de l’ignorance et de l’inculture qui ont fait, des années durant, les choux gras de la chronique bel-abbésienne. Le premier est situé à proximité du fameux «Jardin chinois» dit «Dubaï», le second 500 mètres plus loin, à l’intersection Rocher-Benhamouda. Les gros engins des travaux publics se sont attelés, depuis  vendredi, à la démolition de ces soi-disant édifices de béton qui se sont  révélés, après suprêmes humiliations pour les décideurs locaux, que de vulgaires tas de pierres et de buses récupérées des chantiers BTP de la  couronne urbaine. «Dire que ces horreurs architecturales ont coûté des centaines de millions au trésor public… Et dire aussi que le dossier de cette affaire a été ficelé en un tour de main par l’administration et sans que des comptes ne soient demandés aux responsables de cette énième gabegie», s’interroge un citoyen rencontré sur le site avant que l’opération se poursuive pour le reste des ouvrages du mobilier urbain en faisant appel, cette fois-ci, suggèrera- t-il, aux véritables professionnels -architectes, urbanistes et paysagistes– pour faire des futurs rond-points un espace à la fois fonctionnel  et esthétique, où doit s’affirmer «l’identité » réelle de la capitale de la mekerra.

A. ABBAD
CORRESPONDANT DE LA VOIX

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Telagh (Sidi Bel-Abbès)
Jamais bitumées, la plupart des rues sont pitoyables

A Telagh, seconde plus importante ville de la wilaya de Sidi Bel-Abbès, automobilistes et piétons ne savent plus si les responsables locaux et de
wilaya, à leur tête le Wali, ont déjà circulé dans les rues des principaux quartiers de la ville pour voir qu’elles se trouvent, et depuis belle lurette, dans un piteux état. C’est du moins ce qui ressort de l’avis de certains riverains qui se sont rapprochés de La voix de l’Oranie pour se plaindre vivement.
«Au lieu de dépenser à tort et à travers des sommes d’argent faramineuses, lancent-ils non sans mépris, en réalisant des projets inconséquents, il faudrait en premier lieu, entreprendre des travaux de revêtement de ces chaussées et la réfection de leurs trottoirs, chose qui n’a jamais été entamée à nos jours.» La majeure partie des rues de la ville de Telagh demeure dans un état déplorable.
C’est un véritable calvaire auxquels sont confrontés quotidiennement les
automobilistes mais surtout les piétons, et en particulier, les écoliers et autres vieillards. La circulation automobile devient de plus en plus difficile dans ces rues poussiéreuses.

M. NOUI
CORRESPONDANT DE LA VOIX

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Sidi Bel-Abbés : Plus de 50 millions de dinars pour  la lutte  contre la désertification

  Plus de 50 millions de dinars seront consacrés à la lutte contre la désertification des zones steppiques dans la région de Sidi Bel-Abbés, où les frontières du désert avancent à pas de géant : érosion, dégradation du sol, changements de climat, notamment dans le Triplex d’El-Guelfa. Cette enveloppe financera 9 projets agricoles, aussi bien sociaux qu’économiques, prévus par le Haut commissariat au développement des steppes (HCDS). En matière de mobilisation des eaux superficielles, qui serviront notamment à l’irrigation, la wilaya a eu recours à une enveloppe pour réaliser 6 mares à travers le territoire. Dans le cadre de l’amélioration de la vie des populations rurales, des projets sont à réaliser au cours de l’année 2009, à savoir l’amélioration de plus 33.000 hectares pour la réhabilitation de parcours dégradés par les plantes fourragères, l’ouverture de 150 km de piste, la mise en service de kits solaires pour produire l’électricité par énergie solaire au profit des familles isolées. Pour la conservation des forêts et l’équilibre écologique, un programme de reboisement est prévu pour cette même année et concerne la mise en valeur de 120.000 ha de terre, dont 9.000 seront consacrés à la plantation fruitière, 4.017 pour la plantation forestière et le reste sera reboisé en plantations pastorales, en plus de 22.000 ha, où seront plantés des opuntias (variété de figues de barbarie). À noter que le HCDS a mis en valeur depuis 1974 plus de 20.000 ha.
El Adjwaa

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Sidi Bel Abbés:  Eradication de l’habitat précaire.

Les oubliés de la ferme «Si Maâchou» protestent.  Exclus de la liste des bénéficiaires des logements sociaux locatifs, trois postulants ne savent plus à quel saint se vouer. Ils ne font que courir sans pour autant obtenir de réponses.  Ces pères de familles habitant avec 5 autres la ferme « Si Maâchou » dans la commune de Sidi Khaled relevant de la daïra de Sidi Lahcène ont été, selon le contenu de leur pétition dont une copie a été remise à l’Echo d’Oran, retenus parmi les bénéficiaires de logement dans le cadre de l’éradication de l’habitat précaire et les responsables communaux les auraient même félicités. Tout heureux de voir leur rêve se réaliser, ils se donc sont présentés aux services de l’OPGI pour s’acquitter des versements préalables. A leur grande surprise, ils apprennent l’amère nouvelle que leurs noms n’ont jamais figuré parmi la liste des bénéficiaires et que les délais de recours ont expiré. De ce fait, ils n’ont plus aucun droit, leur a-t-on signifié. Les postulants soutiennent que leurs habitations ont été classées comme habitat précaire et qu’ils ont reçu la garantie du président de leur APC de les reloger dans des logements décents, ce qui les a soulagés et leur a donné espoir, affirment encore ces citoyens. Craignant de devoir passer encore une fois un hiver insupportable dans cette ferme, ces citoyens déclarent que leur situation déplorable va encore trop durer, car les bâtisses sont vétustes, accentué par l’absence totale d’eau potable à longueur de l’année, des routes non bitumées impraticables contraignant les enfants à s’absenter de leurs cours parce qu’à chaque forte chute de pluies les routes sont inondées et Oued Makara en crue. «Tout cela a été constaté par les responsables locaux» ont-ils indiqué. «Sur quelle base ils ont fait bénéficier les uns et pas les autres qui vivent la même la précarité ?» s’interroge un père de famille qui habite la ferme depuis l’année 1997, ajoutant qu’ils se sont sacrifiés, ses voisins et lui, pour lutter contre le terrorisme. Actuellement, les exclus de la liste des bénéficiaires de logements sociaux, ne trouvent pas auprès de qui se plaindre, tous les responsables sont en congé, le temps passe et ils ont peur de se retrouver dans la rue quand les engins de l’APC commenceront la démolition des habitations de la ferme. «Ils nous ont trahis ils ont abusé de notre confiance» tonne un pétitionnaire. Les malheureux interpellent le wali de Sidi Bel Abbés auprès duquel ils espèrent trouver la solution.

Fatima A.

L”écho d’Oran

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«Mauvaise qualité de l’eau» à Sidi Bel-Abbès
Un problème de santé publique suspendu depuis 3 mois à une décision  administrative

Jamais la qualité de l’eau n’a été autant décriée que ces derniers mois à Sidi Bel-
Abbès où les citoyens sont de plus en plus nombreux à s’inquiéter de la  mauvaise odeur et de l’arrièregoût relativement amer qu’aurait souvent tendance à prendre le «curieux liquide» coulant dans leurs robinets.
Les services de l’Algérienne des eaux sont les premiers à être pointés du doigt pour «n’avoir rien entrepris de concret en vue de l’amélioration des qualités organoleptiques de l’eau livrée à la consommation humaine» à partir du barrage de Sidi Abdelli, dans la wilaya de Tlemcen, qui est au centre de toute la controverse qui s’installe. Et pour cause, a-t-on appris récemment, cet  important hydraulique qui assure le gros de l’approvisionnement en eau potable
de la ville de Sidi Bel-Abbès, et ce, à hauteur de 40.000 litres par jour, devait
être doté, il y a de cela plus de trois ans, d’un système d’aération artificielle
et de filtration de l’eau sur charbon actif granulé.
Mais à ce jour, rien n’a été fait par les responsables de cet organisme pour la simple raison que s’agissant là d’un matériel spécifique très coûteux, le montage financier de l’opération d’achat à partir de l’étranger ne pouvait être assuré que
par la direction générale de l’Algérienne des eaux. Destinataire d’une demande d’inscription officielle du projet, cette dernière n’a, semble-t-il, pas encore notifié de réponse aux responsables locaux. Résultat: le problème de l’amélioration de la qualité de l’eau à Sidi Bel-Abbès, et, par ricochet, celui de la santé de la population locale, est suspendu depuis plus de trois mois à une décision administrative centrale qui n’arrive toujours pas. Une attitude jugée des plus incompréhensibles par de nombreux techniciens de l’hydraulique au coeur même de la problématique. «Le fait est d’autant plus navrant, font-ils observer bien à propos, que l’acquisition de cet ensemble d’équipements et de produits, offre la solution la plus appropriée si l’on veuille réellement améliorer la potabilité de l’eau destinée à la population de la ville de Sidi Bel-Abbès». Le procédé, explique- t-on, consiste à «mettre en contact de façon optimale l’eau et
l’air sur le site même dudit barrage, ce qui aurait pour effet, avec le procédé de filtration au charbon actif, d’introduire l’oxygène nécessaire, d’éliminer les gaz en excès et de lutter contre toutes les odeurs indésirables.
» Qu’attend donc l’ADE pour mettre en place ce nouveau dispositif et permettre ainsi à la population de disposer d’une qualité d’eau meilleure?

A. ABBAD
CORRESPONDANT DE LA VOIX

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Amarnas (Sidi Bel-Abbès):Les voleurs de cuivre privent d’électricité la  population locale

Le phénomène du vol de câbles électriques faits en cuivre, semble prendre des proportions alarmantes dans la wilaya de Sidi Bel-Abbès. En effet, ces derniers jours, un nouveau vol de ce type a été signalé dans la commune de Amarnas, privant une grande partie de la population locale de l’alimentation électrique
pendant plusieurs heures. D’après les quelques informations parvenues
à la presse, c’est une bande de malfaiteurs, opérant de nuit, qui aurait pénétré par effraction au poste de Ouled Blaha de ladite commune et prendre ainsi possession de quelque 6 portées de conducteurs cuivrés de 17,8 millimètres. Outre les désagréments provoqués par la coupure du courant sur le réseau
BT des localités desservies, ce nouvel acte de banditisme cause un énorme préjudicie financier à la Société de distribution de l’électricité et du gaz de l’ouest qui fait face à une recrudescence de ce phénomène. Il faut rappeler que les services de la gendarmerie ont été appelés, ces dernières semaines, à
neutraliser plusieurs bandes de malfaiteurs spécialisés dans le vol de câbles à base de cuivre. La dernière arrestation en date a permis la saisie, sur la RN 13, de pas moins de 21 quintaux de cuivre en voie d’être acheminés vers le Maroc.

A. ABBAD
CORRESPONDANT DE LA VOIX

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