Sidi Bel-Abbès : Le centre régional anti-Sida ouvre ses portes
Selon les statistiques établies dans notre pays, le nombre de patients atteint de Sida est de 1000, tandis que celui des séropositifs dépasserait les 5000. Toujours est-il, que selon les sources médicales, ces chiffres ne reflètent nullement la réalité, car de nombreux porteurs restent inconnus. Concernant la wilaya, les services du CHU ont recensé 75 cas et beaucoup d’autres malades sont décédés, depuis l’apparition de la maladie du siècle, connue également sous le nom d’AIDS. Signalons, que cette pathologie transmise par les virus VIH affecte l’homme, détruisant progressivement toute son immunité, ce qui abouti à une mort inéluctable. Et ce, d’autant plus que le VIH change tellement de configuration. A ce jour, les chercheurs, les spécialistes n’ont toujours pas trouvé le vaccin capable de prémunir contre le mal, bien que dernièrement a été découvert une protéine susceptible de produire un vaccin miracle, pouvant stopper les ravages, provoqués sur les êtres humains, partout dans le monde, et plus particulièrement l’Afrique, où malgré les aides humanitaires, les dégâts sont terrifiants. En effet, et selon les sondages, ce continent connaît 20 millions de nouveaux cas chaque année. Notre pays n’échappe malheureusement pas à ces statistiques, comme indiqué plus haut, et ce, à partir du début des années 80, date à laquelle a été confirmé le premier cas. Cependant, grâce aux premiers résultats des analyses sur les sujets contaminés, il s’est avéré que le mal est transmis suite à des relations intimes non protégées, dans le milieu des toxicomanes, alors qu’avant la découverte des traitements par trithérapie, les sidéens mourraient par dizaines, voire par centaines, dans tous les pays du monde, notamment ceux déshérités.
En Afrique et en Asie, des milliers de séropositifs ignorant qu’ils sont atteints, la propagent inconsciemment dans leur entourage. Parmi les éminents chercheurs, dans la lutte contre le Sida, signalons le professeur algérien Kamel Senhadji, qui réside en France, outre les laboratoires qui travaillent sans relâche, pour la découverte d’un vaccin miraculeux, de nombreuses associations non gouvernementales, (ONG) mènent à leur tour de farouches combats contre le morbide fléau, qui touche plus particulièrement les jeunes adultes dont l’âge varie entre 22 et 35 ans. Dans ces drames, les femmes ne sont guère épargnées, les malades venant dans leur majorité de milieux débauchés, prostitution et d’autres horizons. Plusieurs d’entre elles, sont en effet décédées, au service infectieux du CHU, de même celles résidant au niveau de la wilaya et certaines autres limitrophes, selon les praticiens. Rien ne demeure plus protecteur, que les bonnes mœurs, bien que toutes les couches sociales soient exposées à ce mal, il faut casser tous les tabous, afin de sensibiliser les gens et limiter ainsi les dommages. D’autant plus, que même les plus petits ne sont pas épargnés dans notre pays. En effet, 10% des sidéens sont des enfants. Cependant, bien que notre pays reste un des premiers dans l’importation de médicaments traitant l’AIDS, ou la peste du siècle, malgré les coûts extrêmement élevés de ces produits, il n’en demeure pas moins, que ces derniers mois, les malades ont été confrontés à une pénurie: deux, voire trois mois sans traitement, ce qui signifie une mort atroce et inévitable pour le patient, qui finalement n’est qu’une victime de la société en pleine mutation, bien que le Sida est apparu en premier lieu, dans celles dites «développées». Les porteurs étaient traités en pestiférés, malgré leur degré de civilisation. Car bien que la maladie s’apparente aux mœurs légères, il n’en demeure pas moins, que même les plus sages sont atteints aussi, par inattention ou manque de sensibilisation. A ce sujet, et dans le cadre de la célébration de cette journée mondiale contre le Sida, de nombreuses campagnes de sensibilisation ont été lancées, depuis plusieurs jours déjà, avec des expositions, des conférences données par les spécialistes et des dépliants, offerts aux jeunes décryptant la prévention, contre les risques de contamination.
Outre toutes ces opérations, les malades de la wilaya ainsi que ceux de nombreuses autres voisines, n’auront plus à se déplacer sur la capitale de l’Ouest, pour leurs soins ou leurs médicaments, puisque le Centre Régional anti-Sida ouvrira ses portes, ce premier décembre 2011. Mais ce n’est que grâce à la mobilisation de tous, que sera maîtrisé ce cauchemar nommé AIDS. La prise en charge psychologique des malades en premier lieu, le travail des associations, des Imams, des enseignants, des parents, grâce à un langage franc, sans hésitation et sans tabous. C’est seulement à ce prix, que le pari sera gagné.
Basma.H
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Université Djilali Liabès : Les transferts universitaires en régression
Le nombre de transferts inter-établissements universitaires est passé à 300 à la récente rentrée universitaire (2011-2012).
Le nombre de transferts enregistrés au niveau de l’Université Djilali Liabès (UDL) de Sidi Bel Abbès a tendance à régresser depuis quelques années. C’est ce qu’a indiqué M.Kada Mouedene, vice-recteur chargé de la pédagogie, qui a précisé, en termes chiffrés, que le nombre de transferts inter-établissements universitaires, qui était en moyenne de 500 voilà trois années, est passé à 300 à la récente rentrée universitaire (2011-2012). S’agissant de la procédure réglementaire régissant les transferts des étudiants, l’interlocuteur a fait savoir qu’elle obéit à divers critères liés notamment aux choix exprimés par les postulants, au changement de résidence par leurs parents et aux considérations d’ordre strictement médical.
Interrogé sur les modalités de traitement des dossiers de transferts, le vice-recteur a souligné que les demandes sont déposées dans des guichets ouverts à cet effet, avant d’être étudiés au fur et à mesure afin de permettre aux postulants de rejoindre l’établissement universitaire d’accueil dans les délais requis. Abordant les demandes de transferts internes formulées par les étudiants voulant changer de filière, M.Mouedene a indiqué qu’elles sont conditionnées par la moyenne pédagogique, la série du baccalauréat (scientifique, littéraire, etc.) et la disponibilité des places pédagogiques.
Le vice-recteur a, cependant, tenu à souligner que «le développement de l’outil de communication et la diffusion de l’information ont contribué conséquemment à la maîtrise du volet relatif aux transferts universitaires». Les six facultés de l’UDL accueillent cette année 5048 nouveaux étudiants, tous cycles confondus.
La filière des sciences humaines enregistre un effectif de 1528 nouveaux inscrits, la faculté d’ingéniorat 1396 inscrits, 634 en pharmacie et 407 en médecine. L’université Djilali Liabès, qui assure des formations dans une trentaine de parcours master, compte actuellement pas moins de 34 000 étudiants issus de différentes wilayas du pays et dispose d’un encadrement de près de 900 enseignants-chercheurs.
Abdelkrim Mammeri,M.Habchi.
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