« Une société régresse lorsque le bavardage les donneurs de leçons empêchent le rétablissement des actes des bâtisseurs »G.Choulet
Notre société actuelle n’est que le produit de la génération d’un passé récent elle est devenue par le manque d’une culture un nouveau épistème issue d’une crise multidimensionnelle (sociale- économique –culturelle- pétrolière-bureaucratique-et même spirituelle …..) ou les premiers concernés sont d’abord les hommes politiques, suivis par les grands responsables carriéristes, ils sont les premiers a se distinguer face à la société qui est à la recherche de la belle image consensuelle, ces gens ! la Monsieur ! comme disait J. Brel se sont Ces Messieurs, qui nous gavent des plus belles et importantes leçons de la vie quotidienne, qui veulent nous faire les apprendre à travers un système mauvais et injuste à la fois .De premiers hauts responsables incriminés par l’autorité de l’état, se voient blanchir par une défense, qui oublie le mal fait aux algériens ( déstructuration de l économie algérienne ,détournement, corruption, chômage forcé, ….suivi par la maxime « Jouaa kalbel ye tabaak ») rapporté par une presse qui sait défendre le mal pour du bien. Des donneurs de fausses leçons !
Dans ce contexte actuel, les donneurs de leçons se multiplient pour arracher l’exemplarité de leurs façons ou manières, ces donneurs de leçons fourmillent ; alors que les montreurs de bons exemples sont à rechercher de plus loin beaucoup de diseurs et peu de faiseurs .
En effet, dans l’ état actuel, les mensonges, la corruption, les malfaçons les détournements de fonds de privilèges exorbitants et autres….. Et les hommes politiques, et les premiers responsables se rendent coupables des pires abus.
Il y va de même pour toute les rencontres, qui se font sur les terrasses de café ( l’Eden du quotidien des lambadas), sur les réseaux sociaux, ce genre de phénomène de « donneurs de leçons » ,qui se répand facilement et rapidement dans notre contexte sociétal à en croire, entendre, et voire ces sujets de tout niveau de carrière, détiennent la vérité qui frôle l’absolue par la manipulation et surtout la facilité de déconcerter la conjugaison du verbe, vers une autre dimension virtuelle , allant dans son gout, et surtout de sa raison artificielle , bien prétentieuse, pour être vue, et considéré socialement. Ces donneurs….. de leçons osent affirmer sur le marché des idées chauvines de manière tranchante, décisive, dogmatique, irréfutable, et imposé certaines idées douteuses, tout en usant d’une promiscuité.
Se vantant d’être l’image exemplaire, qui se dessine dans le contexte sociale les donneurs de leçons se hasardent d’user de mensonges, d’arrogance, de le fat avec sa fatuité , se lassant labourer par des mots, son champ pour faire fleurir sa personnalité avec une vanité semblable de celui qui dit, et ne sait pas faire, un véritable donneur de leçons, qui n’a jamais appris ses leçons dans tous lieux publics, se contentant d’être l’ As qui tire les mauvaises leçons du passé ,et ne sait pas les concrétisés dans le présent et pense au futur avec des mots grands sans valeurs reelles.
Le sentiment d’agressivité qui se répand aujourd’hui dans notre présent contexte social, englobe beaucoup de donneurs de leçons qui la reprouve haut et fort et s’y livre avec la plus grande satisfaction, L’essentiel pour ceux-là est de ne pas être la victime de cette agressivité, qu’ils dénoncent hautement, par ailleurs !quand il s’agit d’eux ! Hélas l’histoire contemporaine en tant que telle nous fournis très peu d’exemples de bons peuples qui savaient tirer les bonnes leçons de leur propre histoire.
Voilà bien les contradictions humaines !
Si par exemple un père de famille veut que son enfant soit honnête,bon, droit, justes, équitable, généreux……… vaut mieux qu’il en donne lui-même l’exemple…
L’enfant lui réplique par une façon comme d’une autre, père ne marche pas de travers dans le contre-sens des valeurs humaines, et ne te frotte pas contre les demi- hommes (sens morale) , l’ enfant continue dans sa réplique : père, toi qui veut m’ instruire alors, marche droit , et je te regarderais et t’imiterait pour bien m’abreuver de valeurs humaines.
Quand on reprend les autres, il convient qu’on vive bien et qu’on marche(imite) droit, avant d’en faire une leçon inutile.
On doit cette philosophie, à un apologue nommé Esope, poète grec, premier inventeur de ce genre littéraire qu’est la fable de donneur de leçons. Esope a vécu entre le 7ème siècle et le 6ème avant JC et il nous donne là une leçon universelle que chacun de nous devrait méditer profondément…
Le constat fait à tous les niveaux de la structure de la dite société, les donneurs de leçons ne mettent jamais en pratique leurs propres idées, il est préférable de comme dises les anciens , les donneurs de leçons, se sont de beaux parleurs, malheureusement, ils ne passent jamais à l’action, par contre, seuls les autres lambadas sont montrés hautainement du doigt, les donneurs de leçons sont exemptent de toute règle de vie ,et de mesure c’est pourquoi le désordre prend acte et foi dans la conscience de ces donneurs de leçons, qui se prennent pour des « quelqu’un » que notre temps , ils veulent être honorer avec un certain privilège selon le service rendu. .
Cette nouvelle façon d’être et de faire se généralise dans notre société( temps), mais au fond, le monde n’a pas changé, les donneurs de leçons se perpétuent dans toutes les sphères de la société, et même les plus hautes !
Par conséquent, revenons à certains principes :
* si vous n’aimez pas d’être injurié sans motif, alors n’insulté donc pas autrui avec dédain, prétention, et surtout sans raison ni connaissance de cause.
* si vous n’appréciez les imposteurs, les bonimenteurs, les mythomanes, les hypocrites… ne soyez pas, alors de cette espèce de tricheurs ,et malhonnêtes.
* si vous n’aimez pas des bluffeurs, les esbroufeurs, et les hâbleurs, qui détournent l’ argent public, qui fraudent en tout lieu, alors soyez honnêtes, sincères , franc, intègre , scrupuleux , consciencieux, honorable, bienséant et courtois.
* Par contre, si dans le cas échéant, vous aimez faire le contraire des bluffeurs, alors ne donnez surtout pas de leçons aux autres.
L’homme d’aujourd’hui, et surtout de celui du contexte actuel ,la conscience de l’algérien l’éloigne de sa raison d’être, et le malheur, il se permet de fustiger les autres avec une insouciance, et une désinvolture de plus en plus grande, et surtout méchante.
.Tout le monde veut gouverner mais personne ne veut etre un bon citoyen faiseur !
Beaucoup d’’inconscients de notre temps, celui de notre contexte social, ont une attitude terrifiante, les Algériens, en bon râleurs et surtout donneurs de leçons, passent leur temps à poser ces questions suivantes et bien d’autres :
* Que font ces supports de l’autorité de l’Etat ?
* Que fait ce gouvernement ?
*Que font ces ministres ?
* Que font ces syndicats ?
*Que font ces partis ?
*Que font ces walis, ces chefs de Daira ces maires… ?
*Que fait ce voisin ? ce type qui passe à coté ?……..
Mais en fin de compte, ils ne semblent pas beaucoup s’interroger sur ce qu’ils font, eux ces donneurs de leçons. qui n’ont plus de limites dans l’ état actuel, où les gens, et responsables se comportent souvent comme des êtres irresponsables, incapables de se réfréner. Nous ne pouvons guère prétendre, que l’on ne nous a pas dit quelquefois. Il est clair, que chacun de nous a entendu des proverbes, maximes, adages, écouter, ou lire certains philosophes, nous avons entendus nos pères, surtout nos mères, et grand parents nous avertir de l’ oisiveté ,du temps gâchis, de savoir fructifier nos journées .cependant il adviendra le jour ou nous serions parents ou grands parents, pour mieux apprendre nos propres leçons, et faire toujours attention à nos propres erreurs. Et surtout gare a celui, qui continue à remettre les choses, au lendemain jusqu’à ce, qu’il ne puisse plus le faire.
Et, en plus, ce sont souvent les gens qui ont l’esprit tordu, qui sont rusés, qui emploi des moyens détournés pour parvenir à leurs fins, se sont ces gens là, qui donnent des leçons à autrui : ils n’hésitent pas à condamner chez les autres des comportements, dont ils se rendent eux-mêmes coupables.
Ce n’est qu’un constat amer fait par cette modeste contribution, le cour de ces choses va probablement me cataloguer ou m’étiqueter par certains objecteurs, m’accusant en tant qu’auteur de cette modeste contribution de « donner des leçons » de droiture, de sincérité et de loyauté. Se ne sont que des principes permettant d’ embellir, la morale humaine, mais je vous dis sincèrement, que je m abstiens de toute morale malhonnête, et surtout intellectuelle………
BENALLAL MOHAMED