Les multiples saisies de différents comprimés à caractère pharmaceutiques par les services de sécurité, exploités comme des drogues par des faussaires, ont déclenché une réelle alarme au niveau de la société. Les services de sécurité, et à des fins d’endiguer à ce nouveau phénomène, ont mis en œuvre de nouvelles mesures ‘’ draconiennes’’ afin de faire barrage à ces pratiques. Des mesures qui ont répondu une crainte terrible au niveau des pharmacies et chez ‘’ certains ‘’ médecins, de peur de se trouver mêlé de prés ou de loin.
Pour ceux qui arrivent à dénicher, quand même, une ordonnance d’un professionnel de la santé, le recours à la satisfaire est un autre souci. Les malades sont ballotés d’une pharmacie à une autre, d’un coin à un autre et parfois se trouvent obligé de voyager d’une ville à une autre, à leurs mains des ordonnances, sur lesquelles des professeurs de la santé, des médecins privés et étatique ont prescrit un traitement pour soigner ou traiter une maladie quelconque.
Des comprimés et des anti-inflammatoires considérés comme des drogues !
L’absence de certains médicaments s’est avéré curieusement le résultat d’une peur que d’une réelle pénurie de produits pharmaceutiques. Plusieurs types de comprimés pour traiter différentes maladies chroniques comme gardénal et toute sa famille pour le traitement de l’épilepsie ne sont plus disponible dans les pharmacies. Les professionnels préfèrent ne pas les ramenés, a-ton appris, pour juste évité les tracasseries et les problèmes. Pour rappel, l’épileptique est condamné à suivre un traitement régulier toute sa vie. A défaut il subira des attaques de crises d‘épilepsies qui dégraderont graduellement son état de santé. Comme d’ailleurs le cas de plusieurs autres maladies chroniques.
Les anti-inflammatoires connaissent aussi le même sort. A titre d’exemple, ceux pour traiter la maladie ‘’ doigts à gâchettes ou doits à ressauts’’. Il s’agit là de blocage des doigts dû à un épaississement du tendon. La flexion des doigts est possible grâce au tendon qui coulisse dans la gaine du doigt. Quand il s’épaissit, le coulissement ne se fait plus et le doigt s’ouvre et se ferme difficilement. L’origine de cet épaississement est encore inconnue, selon les scientifiques. En terme plus facile, les doigts de la main perdront de leur flexibilité. Le malade ne peut plus fermer et ouvrir ses doigts convenablement, à la suite d’un blocage causé par cette maladie, qui cause une douleur insupportable.
Pour la traiter, il faut voir d’abord avec un professeur ou un spécialiste. Deux traitements sont envisagés : un, chirurgical et l’autre, non chirurgical. Dans le 1er cas, considéré par les professionnels comme léger, le traitement conservateur peut-être très efficace, d’ailleurs c’est celui qui nous concerne le plus, c’est des anti-inflammatoires qui sont prescrit par le docteur spécialiste, de par le repos, les orthèses et parfois une injection de cortisone.
Le malheur, une fois chez le pharmacien, l’ordonnance présentée, vous ne devenez plus un malade qui a besoin d’assistance, de médicament pour soulager ses souffrance, mais un ‘’ vulgaire bandit’’ qui veut acheter de la drogue, se confient avec amertume des malades. Une image de grande désolation. Ces médicaments et tant d’autres sont fermés à double tour par le gérant de la pharmacie, témoignent-ils.
Les drogués pénalisent les malades
L’utilisation et la circulation de ces mêmes produits ‘’ comme des drogues ‘’ dans le marché informel, par l’action de surdosage, en est certainement la cause. Des pratiques qui ont rendu ‘’curieusement’’ coupable les professionnels de la santé et ceux des pharmacies, alors qu’ils agissent dans les règles, en toute responsabilité et professionnalisme. Certains médecins et les pharmaciens ne sont plus libres de pratiquer en toute liberté leurs professions. La peur devient d’une importance incroyable. Même en présentant toutes les preuves de votre maladies chronique d’épilepsie, un généraliste n’acceptera jamais vous prescrire votre comprimé, explique un malade. « J’étais étonné de l’entendre dire stupéfié que même contre 20 millions de centimes, jamais, il ne peut prescrire ce médicament », ajoute-t-il. Pour les pharmaciens, ils ont tout bonnement évité d’inclure dans leur stock ces comprimés.
Chose qui a curieusement pénalisé le malade de vadrouiller dans tous les sens à la recherche d’une solution qui apaise son quotidien et ses souffrances interminables. Devant cette confusion, plusieurs pharmacies ont opté pour le plus simple, rendant de la sorte, encore plus pénible, la situation des malades et laisser libre cours à se poser des questions ‘’ les pharmacies, vendent-elles des drogues ou des médicaments ? ‘’. Au lieu de serrer l’étau et surveiller les drogués, on pénalise les malades.
Tout médicament a une contre indication. Les professionnels en savent énormément sur ce sujet, et du fait, les prescriptions médicales sont données après consultation minutieuse du patient. Les médecins savent à priori qu’ils sont responsables de la santé de leurs patients, et que leurs responsabilités sont déjà engagées à travers l’ordonnance délivrée au patient.
Ce qu’il faut retenir, même dans le fait de manger, il est déconseillé de trop manger. La sur-bouffe est une forme de contre indication. La bouffe est indispensable à la santé du corps mais elle est d’autre part un danger pour celui-ci. Alors qui serait responsable dans ce cas. Peut-on pénaliser celui qui vent les aliments et laisser mourir de faim l’humanité ? Peut-on lui interdire de ventre des fruits et légumes et même de la viande, juste parce que des individus ne respectent pas le régime alimentaire approprié à une bonne santé ?
Chacun est responsable de ses actes. Alors, vaut mieux courir directement derrière les faussaires et laisser les malades, les professionnels de la santé et les pharmaciens font leur travail sans crainte. La relation : (malade- médecin – pharmacien) ne doit en aucun cas être perturbée, il s’agit là d’une urgence dans le traitement, l’assistance et la prise en charge. autrement les répercutions sur la santé seront dramatique, et peuvent causées, parfois la mort.
Djillali Toumi