« Un fonctionnement, même optimal, d’une économie de marché, fût-elle la plus riche, ne garantit pas la survie de l’ensemble de la population. »
Jean-Paul Fitoussi –
L’apparition d’une nouvelle terminologie qui nous permet d’expliquer le constat sordide de la complexité du monde de la finance : c’est la « parasitocratie »
La « Parasitocratie » est une forme de secte économique et financière qui vit d’un privilège acquis d’office d’une rente ou bien un bénéfice récurrent. Ce sacré privilège est un principe issu de la manipulation qui sert à fausser toute concurrence et en tirer le maximum de profit.
Pour prescrire les échanges « gagnant-gagnant » la Parasitocratie » utilise la contrainte de la réglementation, directives, des normes, des lois, des textes ….l’idéal pour faire approuver et appliquer ses règles sont divers et propre au système comme ce qui se fait chez nous par la fraude, la corruption, le mensonge, le clientélisme, le désordre économique … la pesanteur et la complexité est d’obtenir le consentement des « Ghachi » ou de la plèbe , c’est la condition ‘sine qua non ‘ de la paix sociale.
Dans ce même ordre d’idée , cette forme de secte ou caste financière parfois nommée oligarchie financière chez nous c’est la maffia financière( El Khannzine be drahem) ayant un grand pouvoir décisionnel , leur permettant de mettre en place des systèmes machiavéliques à leur guise à machinations compliquées mais bien maitrisés par eux ce qui permet de mieux de les avantager encore plus et davantage .Dans ce système financier de plus en plus complexe , il permet au juste pour la parasitocratie de bien se nourrir grâce à des rouages de plus en plus complexes de taxations, allocations, subventions et redistributions. Des banquiers qui ‘sen foutent éperdument de la faillite prête à des gouvernements incompétents qui représentent les garant en dernier ressort par le FMI.
La « Parasitocratie » est en dehors de tout contrôle par les gouvernements.
Cette « parasitocratie » est au service d’elle-même seulement. Ce n’est pas un groupe de comploteurs, de conspirateurs, c’est simplement un groupe de privilégiés qui partagent la même éducation de l’intérêt financier, issu des mêmes écoles, instituts et universités, elles croient aux mêmes doctrines ( boys de Chicago) et ont une même vision globale de ce qui est bien pour les eux et leurs consorts .
Admettre comme des vérités absolues les propositions des économistes, c’est passer de l’économie, discipline scientifique parmi d’autres, à l’économisme, intégrisme aussi ravageur que les intégrismes religieux. »
Albert Jacquard
Pour arriver à y voir un peu plus clair, il faut d’abord simplifier. Pour ce qui se rapporte aux pays occidentaux et aux Etats-Unis qui font tout pour jongler et avoir un taux aussi minime qui passe pour être une économie en croissance. Alors qu’en automne 2008 ,avec la crise des « subprimes » qui ressemble plus au village de Potemkine aussi bien que d’ un des villages socialistes visité par le Président H. Boumediene. La crise se définit par une initial de l’alphabet D comme DETTE, DEFICIT et tout ce qui en découle sur l’état de l’individu, du citoyen, du consommateur, du peuple, de la plèbe, des « Ghachis » pour un tel gâchis financier.
« On ne saurait déduire des principes de l’économie politique que l’intérêt personnel dûment éclairé œuvre toujours au service de l’intérêt général. Il n’est même pas vrai que l’intérêt personnel soit généralement éclairé. »
John Meynard Keynes
Ces notions de cacher le soleil par un tamis c’est-à-dire de résorber le déficit par du papier( monnaie non conventionnelle) ou de l’emprunt sont mauvaises en l’absence de l’accumulation du capital valeur( richesse) en économie Pour les financiers il faudrait chercher de l’argent par tout moyen comme chez nous la monnaie non conventionnelle ou monnaie des singes, ailleurs ils pensent déjà à la monnaie digitale « Bitcoin ».
Il est clair que le déficit finance des dépenses publiques qui mettent en place des échanges « gagnant perdants ». Pour une économie créatrice de valeurs un accord « gagnant gagnant » génère des richesses, de l’emploi, de la croissance économique, de la prospérité.
Un accort « gagnant perdant » redistribue la misère, le chômage, la décroissance économique, la mal vie, la pauvreté et détruit la société.
La politique qui met en œuvre la philosophie de l’école « parasitocratique » ne peut réaliser que des accords « gagnant perdant » qui font partie de la secte « maffia –financière » qui commence a prendre place dans notre contexte économique et financier par le biais d’une destruction quasi-totale de nos valeurs et de notre morale c’est toute une acculturation mise en route par la nouvelle éducation sociale , économique et culturelle prônée par le système en place .
L’art de l’imposition consiste à plumer l’oie pour obtenir le plus possible de plumes avec le moins possible de cris.
– Jean-Baptiste Colbert, Contrôleur général des finances
Financer les dépenses publiques par le déficit est plus nuisible que de le financer par l’impôt.
*Si l’état procède de financer le déficit par l’impôt, c’est-à-dire l’état ajoute ou augmente des taxes pour renflouer les caisses de l’état mise à la disposition de la nouvelle secte « Parasitocratique », il est gaspillé de toute les manières puisque il ne contribue pas à l’augmentation du capitale richesse donc pas de croissance économique, et c’est un D du titre qui est ajouté à notre propos….. , comme si vous tondez la laine du mouton et puis vous la donnez aux mites. Ca me fait penser aux toisons des moutons jetées à la poubelle lors de l’aïd el Khebir qui représentent, un chiffre d’affaire en devise alors qu’ailleurs en somalie l’exportation de toisons d’animaux est un segment important du commerce avec l’extérieur, générateur de devises
*si l’état procède de financer par la dette, cet argent est destiné pour la consommation au lieu de l’investissement, les importateurs sont les premiers bénéficiaires, l’outil de production existant du pays agonise par sa faiblesse devant la force « concurrencielle » des biens venus d’ailleurs. Il ya tout de même gaspillage mais c’est la marche en avant vers la faillite totale comme un D du titre d’en haut qui est la destruction de l’outil de production….
C’est aussi pour le même exemple du mouton, c’est-à-dire comme si vous tondez la laine du mouton et vous jetez ou plutôt donner cette laine aux mites. Ce même mouton s’il a été mal élagué, il saigne, faute de soins, il succombe donc une ressource en moins plus de laine et les mites en profitent sur la nouvelle chaire animale, les nouveaux prédateurs sont la !.
*si l’état procède de financer le déficit par la création de monnaie non conventionnelle l’argent crée sans valeur est destiné comme il nous a été expliqué pour financer des dépenses non productives, par conséquent l’inflation aura son chemin bien bitumé pour faire de la vitesse à deux chiffres par contre le mouton sera immoler une bonne fois pour toute, c’est un Aïd pour nos spéculateurs offert par nos responsables de ce système « parasitocratique »
La croissance dans tous les cas ne peut être positive tant qu’il n’y a pas de création de richesse. Par contre il ya une autre façon de voir les choses pour un petit expert en comptabilité la différence en le taux de la croissance économique et le déficit public nous renseigne exactement le niveau de la croissance. Si le taux est négatif il ya une décroissance pareil au père de famille qui reçoit en fin de mois un demi salaire au lieu d’un salaire attendu pour des raisons diverses, il ya dépression donc il ne fait qu’appuyer sur la touche D …qui est la dépression morale, mentale,…. Pour le pays c’est une crise qui est un autre problème à résoudre par une autre école ou approche plus humaine sinon égalitariste.
Sachant que le système monétaire en lui-même est très complexe. Il est bien contrôlé par le FMI, la Banque Mondiale, la Reserve Fédérale Américaine et la Banque Centrale Européenne. Avec ce système les banques dites commerciales ont le monopole de la création de la monnaie sous forme de crédit. En effet, lorsque vous déposer votre argent dans une banque, cette dernière l’utilise pour réaliser des prêts ainsi l’argent est enregistré « comptablement » dans un même temps dans deux endroits l’un sur votre compte et l’autre sur celui de l’emprunteur une pierre deux coups.
BENALLAL MOHAMED