Comme à chaque récolte céréalière annuelle, les points de collecte exercent des astuces pour obliger leurs victimes à accepter de débourser en grains ou en espèces des pots de vin contre une prise en charge particulière ou service rapide de leurs cargaisons de blé.
Dans certains cas on ne se gène pas du tout devant l’absence totale d’un contrôle des autorités de conditionner le sale coup de ‘’fifty-fifty’’ quand le blé est avarié à moitié. Il est dans ces cas réceptionné est pesé comme étant bon.
Certains, nous révèlent même que l’orge qui était fait sorti des CCLS pour alimenter le bétail avec 1500,00 DA le quintal avant la semence a été reversé comme étant récolte de la nouvelle saison contre une somme d’argent qui dépasse 2500,00 DA.
L’anarchie trouve bien son milieu ou couvé en toute discrétion des vices incroyables. Pour détourner l’intention de ces agriculteurs qui passent parfois toute une nuit pour décharger leur blé, les employés des CCLS pour les besoins de bénéfice parallèle à leurs fonctions, ils envoient les camions du service pour charger le blé des agriculteurs sur place afin de permettre à cette clientèle spéciale de bénéficier d’une entrée sans faire la queue ni attirer l’attention.
Les honnêtes agriculteurs trouvent du mal à verser leurs moissons. Ils se trouvent contraint à faire un choix difficile (accepter de se soumettre aux magouilles ou revenir bredouille avec leurs récoltes).
L’Algérie continue à importer du blé plafonnant une cargaison de 29.925 tonnes cette année, pendant que la production locale en blé rencontre de grandes difficultés à être réceptionné et sauvés de tout endommagement.
Les agriculteurs interpellent les autorités à intervenir afin de mettre fin à ces agissements qui auront un revers néfaste sur la collecte et peuvent même exposer la production à l’endommagement. Certains agriculteurs, qui sont une grande majorité n’ont pas ou gardé en sécurité leurs produits céréaliers. Ils craignent l’endommagement par des pluies inattendues comme ils craignent aussi le vol.
Djillali T