Les réseaux sociaux, l’ultime voix des inquietudes des postiers

imagesCe qui s’apparentait à une fabrication d’un  règlement de compte et entre « vieilles connaissances » en plus, vient de prendre une tournure dangereuse qui risque d’asséner le coup fatal au secteur d’Algérie poste.

En effet, les dernières déclarations parues dans les colonnes du quotidien « ennahar » du 26-12-2013,  et ayant pour auteur un autre haut cadre du secteur dénonçant une incompétence dans la gestion de l’entreprise et une incapacité déclarée d’apporter une assurance à sa santé financière, confirment qu’il y a bien malaise dans la  « maison».

La tempête qui secoue « la Poste » en cette fin d’année et qui ne semble trouvé le remède idéal à son hémorragie nous rappelle le feuilleton de la grève, voilà déjà une année : ce qui –logiquement- a augmenté l’inquiétude nait depuis déjà longtemps chez la frange des travailleurs qui bouillonnent les réseaux sociaux.

Les récentes déclarations de certains hauts responsables ne peuvent laisser indifférent eu égard à l’importance d’un secteur citoyen par excellence et qui traduisent par la même les errances  interminables  de la tutelle.

L’impunité a montré après tout ce temps d’échange de projectiles graves ayant trait à de la dilapidation de deniers publics quelle est désormais autorisée exclusivement parmi les hauts cadres par les pouvoirs publics. Les subordonnés sont emprisonnés à la moindre déclaration ou réclamation ou encore une lettre anonyme et de quelque nature quelle soit. Parfois pour des montants banals de 5000 dinars, juste mal comptabilisés.

Les abus et détournements de deniers publics sont intimement liés, et  devenus comme tissés à la « Poste » ; les accusations s’entrecroisent  éclaboussant le premier responsable du secteur sans qu’il y’ est aucune suite qui devrait verser vers une stabilisation du grand secteur devant apaisée les tensions de la masse ouvrière.

Le changement opéré à la tête du ministère a fait naitre de réels espoirs chez beaucoup de travailleurs  mais les mesures espérées demeurent non finalisées ; le secteur a bien besoin  de toutes ses compétences nées des acquits purs qui ont fait la noblesse de la poste autrefois malheureusement délibérément piétinées.

Devant une telle situation, les travailleurs qui font face à la clientèle,  leur cri devient légitime et d’un droit absolu  de se demander : ou va la poste ? Eux qui n’ont de choix que d’exécuter leur  tâche et à qui on n’arrête pas de répéter que le secteur est « déficitaire » dans le seul but d’éviter toute critique possible.  Cela bien que la « variable » soit régulièrement distribuée entre ces hauts responsables malgré tous les maux causés par la sphère décisionnelle.

Depuis sa création,  l’entreprise « Algérie poste »  ne semble pas avoir trouvé le bon cap pour accoster et vider définitivement ses maux qui l’érode interminablement. Quand on commence avec des gâteries le nouveau né ne peut aspirer à un avenir.

Il y a secret  à dessein pour nuire aux intérêts du secteur et partant provoquer la colère chez les travailleurs lesquels ne demandent que la stabilité. Drôle que les censés raisonnables perdent la raison et que les prétendus loin de l’être appel à la raison !! Les temps ont incroyablement donnés raison que le choix des gestionnaires est vraiment fortuit et sans respect des conditions édictées dans le règlement de cette immense entreprise en constante déperdition.

Les appréhensions grandissantes chez le simple travailleur interpellent sérieusement les pouvoirs publics sur le devenir  du secteur source de vie de milliers de familles et organe sensible de développement économique ainsi que  la place qu’il occupe dans les directives du gouvernement.

Eut égard aux histoires scabreuses à la pelle, le secteur a fini par devenir un sujet de scandales déroutant la raison et troublant la foi d’un bon nombre de travailleurs.

Mais malheur à celui par qui le scandale arrive ! Etre ou ne pas être. À bon entendeur.

Djillali Toumi