Les travaux « tape à l’œil » d’aménagement bouclent au théâtre régional de Sidi-Bel-Abbès leur troisième année. Ainsi, le directeur du théâtre vient de pulvériser tous les record des aménagements constatés dans les administrations qui a chaque fois, les responsables tombent dans une crise financière ou sont à court d’argent, recourent au fameux sésame du l’offre « de gré à gré », et s’en tirent, avec bien entendu le même entrepreneur, à bon compte. En effet, après les travaux menés à l’intérieur à coup de millions, voila que le soi disant directeur réapparait, il y a une semaine , avec une flopée de travailleurs devant le fronton , non encore baptisé du théâtre, en train de retaper une muraille plutôt sain et intact . Pour les travailleurs qui ont cessé de parler dans la mesure où la complicité et autre connivences sont tentaculaires et se situent au firmament des structures d’état . « Nous avons crié sur les toits et personne ne nous a écouté » relève, un peu blasée, une source proche de la direction. Lui, qui avait habitude de dénoncer tous les dépassements semble avoir pris un sacré coup de moral du fait de ces cris de détresse lancés, en vain, à qui de droit. Il est de notoriété publique que le directeur qui jouit du soutien de quelques soutien dans la haute sphère, est passé pour maitre dans l’art des « négociations ». Et une enquête est plus que nécessaire pour lever le voile sur certains zones d’ombres, dit on ici et là. Il est un secret pour personne que le théâtre qui a englouti des milliards entre des sempiternels aménagement et réinstauration n’ouvre que le temps d’un festival budgétivore pour tomber dans l’oubli le reste de l’année . Pire encore, le public bien au fait de ce qui se trame au sein du théâtre, s’éloigne chaque jour un peu plus de cette structure mythique gérée comme on gère un épicier du coin.