À la cité El Fourssen à sidi Djillali, comme par malheur, les locaux de commerce prévus au rez-de-chaussée des immeubles se sont transformés subitement en logements faussant le plan de construction initial. Ainsi, et pour répondre au plan de construction d’un logement, les balcons ont été trouvés presque à ras la terre totalement à découvert.
Les passants souvent curieux dévisagent sans vergogne tout ce qui bouge, et même le linge ne saurait échapper. Ces pratiques ont conduit les locataires à entreprendre des mesures à leurs dépens. De gros draps sont posés ne laissant ni soleil ni air entrer. Veritable prison dans sa propre maison, nous dit-on. Avec le temps, ces locataires ont appris quand même à vivre dans ce climat, mais ne pouvait s’attendre à des rats, des souris et des moustiques entrés en abondance par le balcon et les fenêtres.
Le projet de construction du trottoir fut sans avis interrompu pour cause inconnue, laissant les conduites des eaux usées à moitié découvert. Si les odeurs insalubres montent jusqu’aux derniers étages, l’existence aux rez-de-chaussée devrait être tacite. Le ras d’égout a trouvé un habitat exemplaire pour se multiplier et attirer même des prédateurs. Les chats se sont multiplier à devenir insupportable. La nuit tombée, les miaulements des chats deviennent semblables à des cris d’enfants en détresse. Ça n’a rien d’un Alfred Hitchcock. Les enfants, en particulier sont réveillés terrorisés chaque nuit, témoignent des locataires.
Et comme un malheur ne vient jamais seul, certains des voisins indélicats, voyant cet ère incommode, ils jettent des gravas et les restes des constructions ainsi que d’autres saletés. Les rats n’auront plus à chercher plus loin quoi manger pour y nicher dans un sol humide facile à creuser. Si cette situation persiste, le danger peut toucher non seulement les locataires mais aussi les enfants qui jouent quotidiennement dans ces endroits, les immeubles par de probables affaissements causés par les rats.
Djillali Toumi