Monsieur le Recteur : Peut-on avoir raison contre des faits ?
Le comportement irresponsable du recteur a abouti à un blocage au niveau de la fac de médecine et va surement s’étendre aux autres facultés avec paralysie de l’activité universitaire, au mépris de l’intérêt général des étudiants, des universitaires et de la ville. Cet entêtement à nier les faits a tout paralysé même notre espoir en notre pays .
j’ai lu dans un article concernant l’université de Sidi Bel Abbès qui disait «il y a le feu en la demeure» Oui l’université brûle, on ne peut en aucun cas dire qu’elle ne brûle pas puisqu’elle brule est sous les feux médiatiques. Les journaux ont publié des dizaines d’articles accusant l’administration et les professeurs de malversations graves dans différentes facultés. Malgré les accusations des étudiants et des travailleurs, il n’y a eu aucun démenti. Pourtant les sanctions ont étés prises contre certains. Des magisters annulés, les PV faits et refaits , a tel point que l’on arrive plus a reconnaitre le vrai PV du faux PV , le vrai-faux PV du faux-vrai PV. La confusion est totale. Le problème des fraudes à Sidi Bel Abbès qui était un problème local est vite devenu un problème national, et il est en train de devenir un problème international. Le pourrissement est généré par l’obstination et le manque décision. Il ne s’agit pas d’une première affaire. L’université avait déjà été ébranlée par des affaires de fraudes, elle est maintenant rattrapée par des affaires corruption.
Ces scandales à répétition jettent une lumière soupçonnée sur le système de gestion de l’UDL. Après les étudiants c’est maintenant les travailleurs qui accusent et dénoncent le népotisme et la corruption (article de la voix de l’Oranie 3/12/2011)
L’université est devenue depuis un mois le lieu d’une agitation permanente et fait l’objet de dénigrement et de médisance. Le citoyen désire savoir la vérité; cela signifie qu’il est inquiet du devenir et de l’avenir de nos enfants . Personne n’a le droit d’houspiller l’université lieu sacré du savoir. …… Nous sommes troublés par ces accusations anonymes, par ces déclarations syndicales qui nous bombardent chaque jour de révélations graves …mais que malheureusement les faits confirment. Nous sommes outrés par toutes ces salissures. Et nous avons de la peine à croire l’état dans lequel de trouve nos institutions. Pour ne pas avaler tout ce que la presse nous concocte chaque jour, pour ne pas semer le doute dans les esprits; qui est en mesure de nous informer et nous éclairer sur ce qui ce passe à L’UDL sans parti-pris sans partialité? La représentation nationale est la mieux placée pour apaiser, tempérer, et faire la part du réel et de l’invraisemblable.
Messieurs les sénateurs, Messieurs les députés vous êtres nos représentants, pour cela nous vous transmettons nos inquiétudes , nos impatiences pour vous demander d’intervenir dans les débats qui ont lieu en ces moments difficiles, en ces circonstances malheureuses qui frappent l’université. MM. les sénateurs et députés vous avez la confiance totale que le peuple vous a accordé. Vous avez non seulement le droit mais surtout le devoir de venir porter aide et assistance aux étudiants et à toute la communauté universitaire qui vit le calvaire depuis plus d’un mois dans l’indifférence totale des autorités politiques et judiciaires . Vous devez apaiser nos incertitudes en veillant à la constitution d’ une «commission spéciale de médiation »chargée de s’enquérir de la gravité de la situation, qui aura pour mission d’écouter ,d enquêter , s’assurer de la véracité des accusations portées sur l’administration universitaire et sur certains professeurs .Elle veillera à collecter les informations, à suivre et évaluer constamment les situations relatives à ces évènements qui portent préjudice à la morale et à l’éthique . Elle consultera les différents acteurs impliqués dans ces affaires. Vous êtes les médiateurs de la république en quelques sorte. La surveillance parlementaire est l’un des trois rôles fondamentaux des parlementaires. Votre médiation aidera certainement à lever le blocage, à aider à faire émerger la vérité et à sauver ainsi les institutions dans l’intérêt supérieur de la nation.
Votre médiation sera surement la résolution de ces problèmes, elle sera aussi interprétée comme un signe de bonne santé de nos institutions républicaines. Elle sera appréciée aussi comme aide et un soutien psychologique aux étudiants qui se sentent lésés dans leur droit en attendant le verdict de la justice
A. Abdelhak
* Cette lettre ayant atterri dans la partie «spam », nous nous excusons de la publier tardivement.
La rédaction
Monsieur A. Abdelhak
Je vous remercie beaucoup pour votre lettre ouverte aux représentants de la société civile. Vous avez bien raison car cette interpellation est notre dernier recours citoyen, notre dernier cri de détresse. A tant que parents, nous attendons avec grand espoir leur engagement national pour la résolution de ces problèmes très graves qui désespèrent et dépriment les étudiants.
On ne peut que constater, HELAS, avec beaucoup d’amertume qu’aucune autorité officielle n’a eu le courage de sanctionner les fraudeurs et leur complice, ces terroristes du savoir afin de stopper cette escalade de magouilles et de corruption qui déshonore l’université de Sidi Bel Abbès