Sidi Bel Abbès : Le corps du fermier disparu retrouvé à Moulay Slissen
Les éléments de la protection civile ont repêché le corps du propriétaire d’une ferme emporté par les eaux de crues, à la région de « Mhirta » relevant de la commune de Moulay Slissen au sud de la wilaya de Sidi Bel Abbès. A noter que la dépouille mortelle a été trouvée rejetée par les eaux violentes à des dizaines de kilomètres de son véhicule, retrouvé auparavant entre Tlemcen et Sidi Bel Abbès. Des recherches ont été déclenchées depuis trois jours, avec un matériel et un bon nombre d’agent mobilisés, pour trouver le corps du défunt, le dénommé « A.B » âgé de 64 ans, qui était la matinée du dimanche dernier en chemin vers sa ferme, lorsqu’il s’est trouvé coincé par la montée subite des eaux de crues.
M. Souhil (Réflexion)
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SIDI BEL ABBES : Oued Mekerra ‘’déborde’’ encore une fois
Il aura suffi de quelques averses saisonnières pour voir les eaux de l’Oued Mekerra se dresser en spectre des inondations pour la population locale de Sidi Lahcène située à quelques bornes du chef-lieu de wilaya Sidi Bel Abbès. En effet, durant deux journées soit à priori celle du dimanche, les riverains de l’oued ont vécu une soirée des plus inquiétantes où le danger menaçant était maitre des lieux. La commune de Sidi Lahcene était coupée en deux où la circulation à destination de Sidi Bel Abbès et inversement fut interrompue. Il aura fallu emprunter l’autre route appelée communément Boussen pour enfin voir les usagers rejoindre leur lieu de travail. Et dire selon certains qu’ils n’ont servi à rien les gros travaux à valeur des milliards de cts jetés dans l’eau entre autres le barrage de Tabia, le mur d’endiguement et le curage qui étaient cet espoir de s’épargner de la visite périodique parfois inopinée de oued Mekerra. Ainsi, un paysage purement identique aux années écoulées qui ressuscite à chaque déferlement des eaux. Une situation qui n’a pas été sans laisser les responsables sur leur faim pour une solution intelligente et définitive quant à ce risque qui hante sans cesse les esprits.
R. Abdou (Réflexion)