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UN AUTRE BARON DE LA DROGUE TOMBE À SIDI BEL ABBÈS : L’affaire « El Bouchi » en miniature
Il était «protégé» par des policiers qui ont fermé l’oeil sur ses déplacements alors qu’il était sous le coup de cinq mandats d’amener.
Cette affaire porte le sceau de l’implication de plusieurs policiers de la sûreté de wilaya d’Oran accusés d’avoir fermé l’oeil sur les activités d’un baron de la drogue faisant l’objet de 10 mandats d’amener et cinq mandats de recherches lancés à son encontre. Les policiers cités couvraient le baron en question tout en l’informant des sorties, déplacements et mouvements des policiers en charge de la lutte contre les stupéfiants. Certaines sources avancent le nombre «de quatre policiers impliqués tandis que d’autres disent qu’ils seraient 13 policiers qui se seraient constitués anges gardiens du célèbre baron Tiyaya». La cavale n’a toutefois pas duré, les mis en cause cités dans cette affaire sont tombés en attendant les suites de l’enquête. C’est donc le premier «cadeau d’accueil» auquel a eu droit le nouveau chef de sûreté de wilaya à peine installé en remplacement de Salah Nouasri, parti à la retraite après 40 années de services. Le nouveau patron optera-t-il alors pour le grand nettoyage des rangs. L’affaire Teyaya révèle en effet que des policiers de la sûreté de wilaya d’Oran ont outrepassé leurs prérogatives. Pis encore, ils ont totalement cédé à la tentation de l’argent aux dépens de la mission pour laquelle ils se sont engagés, en protégeant un baron de la drogue en cavale des années durant. Mais comment sont donc tombés ces policiers? Tout a commencé à partir de la wilaya de Sidi Bel Abbès, suite à l’arrestation du baron se prénommant Tiyaya. Après vérification, il s’est avéré que le mis en cause était activement recherché à Oran, il est tout simplement fiché un peu partout et recherché, mais n’a pas jamais fait l’objet d’arrestation ni encore moins d’interpellation. Car des décisions de justice ont été tout simplement bafouées par des policiers en ne faisant pas l’objet d’exécution. Ont-il cédé au pouvoir de l’argent, piétinant la loi qu’il sont censés protéger? Selon les premières notes d’information, ces policiers auraient perçu des pots-de-vin accordés par leur protégé, le narcotrafiquant. Âgé de 52 ans, il résidait dans le quartier populaire de Chaule, tout près d’Eckmühl. Il a été condamné par contumace à 20 ans de prison ferme et fait l’objet de cinq mandats d’arrêt prononcés contre lui depuis l’année 2013. Durant ces années de cavale, Tiyaya, de par l’impunité dont il jouissait, a élargi ses activités en montant un réseau national spécialisé dans le trafic de stupéfiants, aussi bien les drogues douces que dures. Son arrestation a charrié dans son sillage ces policiers citant deux agents suspendus et mis en examen. Cela se passe alors que l’enquête se poursuivant, concerne également une dizaine de policiers exerçant dans d’autres sûretés urbaines et de daïras.
Par Wahib AïT OUAKLI – L’EXPRESSION du Dimanche 22 Juillet 2018
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SIDI BEL ABBES : Une fille enlevée et violée par 07 malfrats
Une jeune femme de Sidi Bel Abbès, dont l’identité n’a pas été révélée, aurait été enlevée puis violée, la fin de semaine passée dans les parages du lac Sidi Mohamed Benali, par une bande de 07 jeunes malfrats, apprend-on d’un communiqué de presse. La victime, selon ses déclarations faites aux éléments de la gendarmerie nationale, aurait été enlevée des mains de son compagnon, par les malfaiteurs qui l’ont séquestrée et violée à tour de rôle, dans les alentours boisés du lac, avant de prendre la fuite vers une destination inconnue. L’un des 07 agresseurs, selon le même communiqué, a été formellement reconnu sur photos, par la victime encore sous le choc. Une enquête a été déclenchée par la gendarmerie, en vue de mettre la main sur le groupe criminel en délit de fuite.
Par M N Réflexion du Dimanche 22 Juillet 2018
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