Et voila qu’une fois de plus l’Ultime Halqua qui, après avoir sillonnée grand nombre de scènes au niveau national, est sollicité par le T.N.A. d’Alger et ose affronter le grand public passionné dans la découverte des cultures et coutumes, quoique ces dernières sont , quelques peu identiques les unes que les autres. Sur les planches algéroises, Abbès Lacarne et ses complices, comptent apporter à travers leur style très original, un berceau de nostalgie, que rappelle dans une grande histoire de goual, des historiettes de vie de quartier, de refrains anciens, et d’anecdotes de personnages ayant marqué les paysages d’une ville.
Mais Abbès lacarne, en sa qualité de talentueux comédien, saura dans une mise en scène des plus simple et interactive, (comme il aime le dire), mener les acteurs de son groupe à être le meddah de la place publique, le troubadour de siècles qui ne sont plus, mais surtout un conteur qui sous la magie des paroles se métamorphose, pour transmettre son message, sous la forme d’une chorégraphie, qui rappelle aux uns ce que d’autres non pas connus.
Les gouals, meddahs, troubadours, conteurs que sont l’ensemble de l’Ultime Halqua, vont, sans aucun doute faire voyager le public à travers la transparence de leurs proverbes que l’on se raconte, très souvent avec affirmation. Et cet assemblage de bougies allumées qu’ils deviennent, sans jamais s’éteindre éclaircissent les rapports et façonnent le contrat, entre les interlocuteurs, que nos comédiens vont certainement trouver plaisir à donner du plaisir.
Abbes Lacarne, veut simplement rappeler que le retour à la Halqua populaire est, une dimension perceptible dans nos traditions où le Goual qui au sein de la foule qui l’entoure dans une place publique, aura pour mission d’apporter aux spectateurs cette essence embaumant la mémoire, afin de rappeler, combien que le verbe proposé dans sa simplicité et son jeux naturel est riche d’authenticité et d’originalité. Bonne chance Ultime Halqua !
Il était une fois des conteurs,les halka,des(gouals)on étaient colonisés,on étaient opprimés,mais bon Dieu qu’il faisait bon d’y vivre!il y avait une solidarité,une fraternité comme c’est paradoxal.Aujourd’hui on est(libres indépendants)et comme c’est triste la vie n’a aucun sens,plus de valeurs morales,plus de fraternité,plus de respect c’est chacun pour soi et les mensonges les tricheries la corruption l’injustice les fourberies en veux-tu,on voilà on s’ennuie à mourir,et toute personne qui me dira qu’on est heureux ce n’est pas vrai c’est terne,frustrant dans tous les sens du terme plus on va de l’avant et plus on va vers les ténèbres tout fout le camps.Ce qui me fait le plus mal c’est nos seniors qui ont tant soufferts et qui meurent dans l’indifférence dans une pauvreté abominable,et Dieu sait ce qui ont subie durant la colonisation et voilà qu’aujourd’hui les Lacarne et consorts veulent faire revivre le passé c’est en son honneur mais jamais,jamais ils arriveront à créer cette atmosphère qui fut jadis,dixi.
ah c’est formidable ce groupe de « HALKA »; j’ai eu l’occasion de les voir en scene,c’est extra comme groupe!