Comment se fait-il que tous les enfants et petits enfants de la wilaya de Sidi Bel-Abbès se sont retrouvés du jour au lendemain privés de leur parc d’attraction ? Qu’ont-ils fait de si méchant , pour qu’ils subissent cette punition ? Est-ce à cause de leur père et la société civile qui ont dénoncé dans un premier temps, « cette affaire de concession transformée en cession » sans qu’ils le sachent? Comment et pourquoi est-on arrivé là ? Qui est responsable de ce gâchis ? qui doit payer pour ce « Bradage » d’un bien d’intérêt commun et d’intérêt surtout infantile si l’on ose ainsi le désigner à un particulier? Était-il légal d’autoriser une telle cession? Pourquoi l’APC , n’a-t-elle pas obligé le locataire (devenu propriétaire par la suite) à signer un engagement de maintenir les équipements et garder la même activité à savoir les jeux et divertissements pour nos jeunes innocents ? Et que fait-on du matériel et équipements qui sont mis de coté pour ne pas dire « jetés dans un coin » alors qu’ils étaient achetés en devises fortes par l’APC ? Est-ce qu’il y a une partie de ce matériel appartenant à cet investisseur et que prévoit la loi dans ce contexte ?
Bien sur, l’on pourra poser mille et une questions sur ce parc d’attraction, appelé manège de Sidi Bel-Abbes qui a subitement cessé d’activer et conséquemment a privé les enfants de moments de plaisir et de défoulement depuis plus de quatre ans à aujourd’hui et qui est devenu un champ abandonné dans un premier temps ensuite transformé en une assiette foncière de 8 hectares prête à l’emploi et probablement « prête à être vendue par lots au plus offrants selon des indiscrétions » rapportées par notre confrère. La situation reste incertaine devant cette affaire de cession qui prive ou puni des dizaines de milliers d’enfants de la wilaya.
En réalité, c’est suite à un cri de détresse lancé par notre ami M. Delli, dans un article paru, il y a plus d’une semaine dans le quotidien Oranie News qui interpelle la même société civile à agir en urgence en vue d’obtenir un terrain en remplacement à ce parc. Il faut dire que c’est une situation de fait accompli que subit toute une population et surtout les pauvres enfants qui étaient habitués à se défouler chaque week-end si ce n’est chaque fin de journée, avec leur parent dans cet espace de jeu et de distraction pendant plus de 20 ans. Un ou des ex maires « inconscients » pour ne pas dire autre chose, qui n’ont « probablement pas d’enfants », ont en décidé ainsi du sort des milliers d’autres enfants de la ville et de la wilaya. Ces mêmes ex-maires « qui ont facilité l’acquisition de ce site au concessionnaire devenu propriétaire, devront avoir la conscience dérangée pour le restant de leurs vie », souligne notre ami M. Delli. L’on pourra ajouter ceux qui ont participé et autorisé sa transformation en une « assiette du foncier » dont une partie est considérée comme servitude de l’oued au détriments d’enfants innocents .
On signale que l’affaire n’est pas encore totalement clôt du fait que de nouvelles informations ont surgi ces derniers temps poussant l’actuel APC à réfléchir pour trouver une solution. Nous y reviendrons en détail sur ce que va déboucher ces interrogations que pourront surgir lors d’une plénière prévue ce 6 juillet et surtout du sort des enfants de la wilaya qui en sont privés depuis plus de quatre année des jeux et loisirs dans ce parc d’attraction à l’instar des nombreuses autres wilayas.