La quatrième émission de la M’LEMA a honoré ce mois un invité d’une particularité qui lui est propre, Mr LACARNE ABBES, comédien et leader du Théâtre de la HALKA, étant ancien membre de la fameuse troupe théâtrale « MASRAH ECHABI » créé dans les années 60, tient les rênes de l’humour folklorique.
ce n’était étonnant de voir la salle remplie d’artistes, journalistes ,anciens scouts, amis ,membres d’associations et du mouvement associatif culturel (M.A.C.) ,étudiants, peintres, musiciens comédiens, des invités artistes d’Oran, professeurs d’université et familles. Tout ce monde a répondu à l’invitation pour prendre du plaisir en compagnie de notre célèbre artiste.
Et comme c’était une occasion d’honorer les artistes de la wilaya de sidi bel-abbes, la M’LAMA (rencontre) a préféré laisser le soin à l’artiste lui-même de se présenter et faire partager son parcours d’artiste. LACARNE ABBES a préféré commencer cette émission avec la célèbre chanson « ZOUJ HWITATES » « deux poissons » que tout le monde la chantait en nostalgie, puis il a narré l’historique de la création de l’ancienne troupe « MASRAH ECHAABI » créée par notre grand homme RABI YARMOUH SAIM EL HADJ, il a abordé son début au théâtre, sa rencontre avec les autres comédiens à l’époque ISSAD KHALED-BENALIOUA MOHAMMED dit « ZRIKATE »CHERADI-SIDHOUM-ISSAD dit CHIPA.
il a parlé de ses moments forts avec ses débuts dans les activités culturelles, puis ses premiers spectacles au cinéma d’Afrique ex « EMPIRE», sa découverte par SAIM EL HADJ, puis ses débuts au conservatoire, cette première partie de l’émission a été aussi des témoignages de la création de la troupe des BENI AMEUR dont l’appellation a été donné par notre LACARNE ET CHERADI.
L’ambiance était émotionnelle, des artistes présents ont tenu à offrir chacun à sa manière quelque chose d’artistique (chanson-monologue-témoignages) à notre ABBES, ce fût notre musicien et chanteur ASSOU OMAR qui a chanté DZIRI KADRI accompagné de sa guitare sèche, il a pu faire participer tous les présents par ses belles chansons ,c’était des moments forts de cette émission, puis c’était le tour de notre grand poète populaire HADJ HARMEL avec sa poésie humoristique sur une rencontre imaginaire avec « LA SOURIS » qui a été chaleureusement ovationné à la fin.
L’artiste HANITET MOKHTAR a dédié en solo en guise de reconnaissance à son ami ABBES une de ses belles chansons « LES RETRAITÉS», poursuivi par le duo GHENIMI BRAHIM et BOUZID avec l’une des plus belles chansons locales de DZIRI KADRI. Dans sa parade qui n’en fini pas d’épater, ABBES LACARNE nous a résumé les circonstances de la création de sa troupe « HALKA », ainsi sa participation dans différents wilayas dans le cadre des échanges culturels. La 4éme émission fût un succès pour cette nouvelle forme de théâtre de la « HALKA ».
L’émission fût intercalée par des monologues de JAHID notre grand comédien qui a interprété à son tour « L’arbitre», une scène que connaissent nos terrains dans les différentes rencontres. Par sa technique théâtrale, il a fait l’arbitre qui ne sait plus se qu’il doit faire dans une rencontre, tout le monde lui en veut à chaque décision d’une faute. Une réalité, que l’artiste a su confectionné à rendre toute l’assistance folle de rire. Puis c’était le tour de BENSAID MHADJI qui a interprété deux monologues « Taxieur et Nenouche », NENOUCHE pour designer un petit enfant, qui a enflammé le public présent à cette M’LEMA.
Cette émission s’est clôturée par une chanson de « KHAYI BGHIT ZOR » chantée par la troupe « HALKA », des morceaux de la musique « GNAOUI » interprété par YOUCEF MAAZOUZ avec son instrument « EL GOMBRI » qui, à travers le son de ses cordes et la fumée du « JAWI » notre invité d’honneur LACARNE ABBES fut allumé, n’a pas résister et commença la « TOUBA » avec la participation de tous les présents artistes.
Des cadeaux symboliques et des livres sur la « culture populaire » ont été offert par l’association « BENI AMEUR » initiateur de cette « M’LEMA » en collaboration du mouvement associatif (M.A.C.) et le club de l’audio-visuel de la maison de la culture « KATEB YACINE ».
Djillali T