Dans un entretien amical autour d’un café, l’on a tenu à profiter pour comprendre les raisons qui ont poussé Mr Bouaskar Diouane, élu à l’assemblée communale de Boukhanefis pour le parti INFITEH, un circonspect, d’apparence loin d’une aussi rude tache que celle de la gestion d’une mairie, à s’aventurer dans cette élection.
Brièvement, il commence faussant toutes les insinuations : « vous insinué que je ne suis pas détenteur d’un diplôme d’étude pour être de taille à gérer une commune avec une population qui avoisine les 20.000 habitant ! Certes, un homme cultivé lui est facile de gérer une administration ou une entreprise. La question est de savoir si cette réussite est une certitude pour chaque personne détenant un diplôme. Je vois déjà dans vos yeux une négation. Effectivement, certains réussissent et d’autres échouent, pourtant détenant certainement le même diplôme. Cela ramène à conclure qu’il y’ a un autre facteur qui distingue les uns des autres. A mon tour d’insinuer lequel, tout en répondant à ma propre insinuation. Est-ce que tous les parents qui ont suivis des études supérieurs ont réussi dans leurs missions familiales. Evidement non. On continu alors à revenir avec persistance que pour réussir à être un bon gérant ou un bon papa n’est pas forcement lié aux niveaux d’études mais bien évidement à un autre secret».
Mr Bouaskar, franchement vous avez ouvert en nous un désir d’entendre plus. Parlez nous de ce secret ?
Avec un léger sourire sur les lèvres, il enchaine « vous me fêtes pitié. Je vous ai ouvert l’appétit. En fait, se n’est pas tout à fait un secret du moment qu’il est connu, sauf que souvent négligé : la sagesse. Dans cette qualité l’on ne fait pas référence aux diplômes, mais à l’intégrité, à la tempérance, à la justice, au savoir raisonné. A la disposition d’entendre l’autre et le comprendre, à la tempérance et la sincérité. Ce sont là des choses que je ne peux me vanté de toutes procéder, mais je n’en plein guère l’école qui m’a façonné à sa guise à travers les temps de ma paisible existence à défier les misères. La vie difficile forge bien des hommes ».
A vous entendre, l’on comprend que la gestion d’une mairie n’a rien d’aussi sorcier, en tout cas, pour vous !
« Vous me chatouillez encore ! La mairie est une administration où l’on est sensé trouver des employés, chacun dans son service appelé à satisfaire un travail rémunéré qui consiste en un devoir. Vous voulez dire la commune, et là je vous comprendrais certainement. La commune comprend une mairie, bien sur d’autres administrations, entreprises et institutions de l’état, mais surtout une société. Un maire doit jouer d’intermédiaire, et un bon surtout, entre le citoyen et tout ce qui le relit avec cet entourage, notamment la mairie. Si le prétendant à la mairie n’est pas disposé à écouter, tant le citoyen, que les différents acteurs pour le bon déroulement des choses de l’état, le prétendant maire devrait penser tôt à rebrousser chemin. On ne peut pas être spécialiste dans tous les domaines, mais cela n’empêche pas de faire des efforts, d’évoluer, de consulter et de charger les hommes de métier et les entreprises spécialisés pour accomplir des taches appropriées. L’état prévoit même un service technique, de contrôle et de suivi. Alors, je vous dis que ce n’est pas vraiment sorcier. Ce qui est plutôt sorcier c’est de se plier sur soit et se croire le centre du monde plongeant tous les efforts des uns et des autres dans le nul. Le maire est élu par le peuple, alors ils doivent constitués tous deux un ensemble indissociable pour un seul objectif, celui du développement de leur commune. Un développement qui doit toucher l’ensemble des secteurs sans exception ».
Un dernier mot pour résumer cette excellente analyse, et encore, inattendue !
« Merci, même si je conclu que vous doutiez de mes compétences. Je vous pardonne. D’ailleurs c’est une qualité que je possède parmi d’autres pour compenser peut être un manque de culture dans les écoles supérieures. Après tout, vous ne me fêtes que rappeler d’avantage le proverbe ‘’ ne frappe que si t’es trop prés, et ne fraternise que si tu essaye’’. Pour conclure, avant d’oublier, je vous remercie, je remercie foncièrement le journal des pauvres. Je le vois ainsi pace qu’il répond constamment aux soucis et aux besoins des personnes ayant le plus besoins, comme dans mon cas. Je n’ai pas besoin de faire un meeting local, je n’ai pas les moyen, mais je me réjoui de cette opportunité que m’offre sans contre parti un journal national. Je fini par demander aux citoyens de la commune de Boukhanefis de faire très attention : une décision de quelque secondes coute 05 longues années de remords. Un autre proverbe dans ce sens ’’ quand le loup est trahi la 1ere fois, il dit t’emmerde, et quand il est trahi une 2eme, il dit je m’emmerde mois’’. A bon entendeur ».
Djilali T