SAHRAOUI BOUALEM A PRÉVU UNE NOUVELLE ET DERNIÈRE VAGUE DE FROID POLAIRE POUR CET HIVER MÉTÉOROLOGIQUE 2018 QUI VA DÉFERLER SUR L’ALGÉRIE À COMPTER DE DEMAIN VENDREDI 16 MARS 2018 JUSQU’AU 25 MARS 2018 , TOUJOURS EST- IL QUE LA PREMIÈRE FAMILLE DE PERTURBATIONS PLUVIEUSES ACCOMPAGNÉES DE FORTES PLUIES CONTINUES ET D’AVERSES DE PLUIES A PARTIR DE DEMAIN 16 MARS 2018 SERA SUIVIE D’ UNE ACCALMIE DE COURTE DURÉE ( ANTICYCLONE DE FIN DE FAMILLE DE PERTURBATIONS ) QUI SURVIENDRA DIMANCHE AVANT L’ARRIVÉE D’UNE NOUVELLE FAMILLE DE PERTURBATIONS QUI SERONT PLUS RIGOUREUSES CETTE FOIS – CI EN RAISON DE LA DÉCHARGE D’AIR FROID SECONDAIRE QUI VA S’ADVECTER VERS TOUTE LES RÉGIONS NORD DU PAYS ET LES HAUTS PLATEAUX DE L’ALGÉRIE A PARTIR DU 21 MARS 2018 ET CETTE NOUVELLE FAMILLE DE PERTURBATIONS VA PROVOQUER NON SEULEMENT DE FORTES AVERSES DE PLUIES ET D’AVERSES ORAGEUSES SUR TOUT LE NORD DE L’ALGÉRIE MAIS ELLE PRODUIRA AUSSI DES CHUTES DE NEIGE SUR LES HAUTS PLATEAUX DE L’OUEST , DU CENTRE ET DE L’EST AINSI QUE SUR LES RELIEFS QUI ATTEIGNENT L’ALTITUDE DE 600 MÈTRES A PLUS DE 600 MÈTRES .
LES TEMPÉRATURES VONT CHUTER SENSIBLEMENT AVEC DES VALEURS NETTEMENT EN DESSOUS DES NORMALES SAISONNIÈRES POUR CETTE PÉRIODE DU MOIS DE MARS ET DES PRÉCIPITATIONS DE PLUIES ET DE NEIGE QUI SERONT CONTRAIREMENT AUX TEMPÉRATURES AU DESSUS DES NORMALES SAISONNIÈRES.
LA NEIGE COMMENCERA A TOMBER A PARTIR DU 22 MARS 2018 SUR LES RELIEFS ET HAUTS PLATEAUX DE L’OUEST POUR GAGNER ENSUITE LES RÉGIONS DU CENTRE ET DE L’EST LE 23 MARS ET 24 MARS. CETTE 2 EME FAMILLE DE PERTURBATIONS PLUVIEUSES ET NEIGEUSES SE FRONTOLYERA C’EST A DIRE (MORT DE LA PERTURBATION OU FAMILLE DE PERTURBATIONS) A PARTIR DU 25 MARS 2018 ET DE CE FAIT LA POUSSÉE ANTICYCLONIQUE GENERATRICE DE LA RÉINSTALLATION DU BEAU TEMPS ENSOLEILLÉ ET DURABLE COMMENCERA PAR L’OUEST A PARTIR DU 26 MARS 2018 ET GAGNERA ENSUITE TOUT LE RESTE DU PAYS CENTRE ET L’EST DE L’ALGÉRIE.
ENFIN, IL EST A PRÉVOIR LA DIFFUSION DE BMS DE PLUIES, D’AVERSES DE PLUIES, D’ORAGES ET DE NEIGE DURANT TOUTE PÉRIODE LA PÉRIODE CONSIDÉRÉE QUI VA DU 16 AU 25 MARS 2018.
Cordialement
Belakhdar Gamal
VOICI TOUTE LA DIFFÉRENCE AVÉRÉE ENTRE LE BULLETIN DES PRÉVISIONS MÉTÉO DE L’OFFICE NATIONAL DE LA MÉTÉO PUBLIE DANS LA PRESSE ÉCRITE ALGÉRIENNE ET LES PRÉVISIONS CI-DESSOUS DE L’ASTRONOME ET MÉTÉOROLOGUE SAHRAOUI BOUALEM
UNE PROFONDE DÉPRESSION ATMOSPHÉRIQUE DE 976 Hpa ACTUELLEMENT CENTRÉE AU PROCHE ATLANTIQUE VA SE DÉCALER DEMAIN SAMEDI 24 MARS 2018 AUX ILES ESPAGNOLES DES BALÉARES AVEC UN MINIMUM ISOBARIQUE DE 992 Hpa EN GÉNÉRANT UN CORTÈGE DE PERTURBATIONS PLUVIEUSES RIGOUREUSES AVEC DES VENTS VIOLENTS SUR L’OUEST ET CENTRE DE L’ALGERIE DURANT L’APRES MIDI DEMAIN SAMEDI 24 MARS 2018 EN SUITE DURANT LA 2 EME PARTIE DE LA NUIT DE SAMEDI A DIMANCHE 24 AU 25 MARS 2018 , LA DÉPRESSION MOBILE CENTRE SUR LES ILES BALÉARES VA RAPIDEMENT PROGRESSER EN DIRECTION DU SUD EST POUR VENIR SE FAIRE ÉLIRE DOMICILE POUR UNE COURTE DURÉE EN MER MÉDITERRANÉEN PAS LOIN DE LA BANDE CÔTIÈRE DES WILAYATES DE L’EST DU PAYS ET DE CE FAIT ELLE VA GÉNÉRER DES PLUIES DILUVIENNES ET DES VENTS VIOLENTS SUR L’ENSEMBLE DES DÉPARTEMENTS NORD DE L’EST DE L’ALGERIE ( C’EST LE PHÉNOMÈNE QU’ON APPELLE DANS LE JARGON MÉTÉOROLOGIQUE RETOUR D’EST QUI VA SURVENIR AU COURS DE LA 2 EME PARTIE DE LA NUIT ET QUI VA PERSISTER A L’EST DU PAYS JUSQU’A LUNDI 26 MARS 2018 ET LA DÉPRESSION VA RAPIDEMENT SE COMBLER AVEC LA POUSSÉE ANTICYCLONIQUE DE L’ANTICYCLONE DES ACORES QUI VA S’ETENDRE PROGRESSIVEMENT PARTIR DE L’OUEST ALGÉRIEN LUNDI EN FIN D’APRES MIDI POUR GAGNER PROGRESSIVEMENT TOUT LE NORD DE L’ALGERIE LE MARDI 27 MARS 2018 AVEC LA RÉINSTALLATION D’UN BEAU TEMPS VÉRITABLEMENT ANTICYCLONIQUE ET PRINTANIER CONFORME AUX NORMALES SAISONNIÈRES ET UN TEMPS ENSOLEILLÉ DURABLE POUR LE RESTANT DES JOURS DU MOIS DE MARS 2018 .
PRÉVISIONS REALISEES PAR L’ASTRONOME ET MÉTÉOROLOGUE ALGÉRIEN SAHRAOUI BOUALEM POUR LE RESTANT DU MOIS DE MARS 2018
C’EST ABSOLUMENT DES FAKE NEWS , CE QUE LE MINISTRE DES TRANSPORTS A DECLARE CAR LES TECHNICIENS METEOROLOGISTES SONT GRAVEMENT MEPRISES PAR LE DIRECTEUR GENERAL DE LA METEO
LA PREUVE EN EST FOURNIE PAR LE MEPRIS QUE CE DERNIER A AFFICIENHE A L’EGARD DE CES TECHNICIENS QUI SE SONT VU INTERDIRE D’ACCES A LA SALLE DES FETES OU L’OFFICE NATIONAL A CELEBRE LA JOURNEE MONDIALE DE LA METEOROLOGIE AVEC LA PRESENCE DU MINISTRE DES TRANSPORTS . L’AUTRE EXMEMPLE FRAPPANT DE CE MEPRIS EST LA MARGINALISATION DE L’ASTRONOME ET METEOROLOGUE SAHRAOUI BOUALEM QUI A ETE INTERDIT D’EXERCER SON METIER DE PROTECTIONNISTE AERONAUTIQUE A L’AEROPORT HB EN DEPIT DE SES COMPETENCES UNIQUES AU SEIN DE CET OFFICE ET AVEREES DANS LE DOMAINE DE LA METEOROLOGIE AERONAUTIQUE ET L’ASTRONOMIE DONT IL EST DETENTEUR D’UN DIPLOME UNIVERSITAIRE EN ASTRONOMIE ET MECANIQUE CELESTE QU’IL A OBTENU EN FRANCE ET DE CE FAIT IL EST LE SEUL TECHNICIEN METEOROLOGISTE QUI SAIT FAIRE DES PREVISIONS METEOROLOGIQUES A LONGUE ECHEANCE DE 15 JOURS PARFAITEMENT FIABLES .
PAR CONSEQUENT ET EN DATE DU 22 MARS 2018 , L’OFFICE NATIONAL DE LA MÉTÉOROLOGIE VIENT DE CÉLÉBRER LA JOURNÉE MONDIALE DE LA MÉTÉOROLOGIE EN MEME TEMPS QUE LA JOURNEE MONDIALE DE L’EAU AVEC SEULEMENT LES CADRES DIRIGEANTS DE CET OFFICE SANS ASSOCIER A CETTE FÊTE LES TECHNICIENS DE LA MÉTÉOROLOGIE QUI CONSTITUENT LA COLONNE VERTÉBRALE TECHNIQUE DE CET ORGANISME A CARACTÈRE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE . CE DIRECTEUR GENERAL UN CERTAIN IHADDEDENE IBRAHIM MÉPRISE SES PROPRES TECHNICIENS MÉTÉOROLOGISTES DU FAIT QU’IL EST LUI-MEME UN PROFANE EN MÉTÉOROLOGIE ET IL NE DISPOSE D’AUCUNE QUALIFICATION EN MÉTÉOROLOGIE. C’EST VRAIMENT SCANDALEUX DE LA PART DE CE DIRECTEUR GENERAL QUI A SCANDALEUSEMENT ÉLOIGNÉ DE LA CÉLÉBRATION DE CETTE FÊTE LES TECHNICIENS MÉTÉOROLOGISTES EN FAISANT EN SORTE COMME S’IL FAISAIENT PARTIE D’UN AUTRE ORGANISME ET L’ÉTRANGE PARADOXE QUI CONSTITUE LE COMBLE DE L’ABERRATION QUE VIENT DE COMMETTRE CE DIRECTEUR GÉNÉRAL EST LE FAIT QUE DES ÉTRANGERS A CET OFFICE MÉTÉO SE SONT FAIT INVITER A CÉLÉBRER CETTE JOURNÉE MONDIALE DE LA MÉTÉOROLOGIE DU 23 MARS AVEC LA DÉGUSTATION DES GÂTEAUX ET DES BOISSONS QUI CONCERNE NORMALEMENT TOUS LES MÉTÉOROLOGISTES SANS EXCEPTION
NOS CHERS JOURNALISTES BONJOUR
AUJOURD’HUI , L’OFFICE NATIONAL DE LA MÉTÉOROLOGIE VIENT DE CÉLÉBRER LA JOURNÉE MONDIALE DE LA MÉTÉOROLOGIE AVEC SEULEMENT LES CADRES DIRIGEANTS DE CET OFFICE SANS ASSOCIER A CETTE FÊTE LES TECHNICIENS DE LA MÉTÉOROLOGIE QUI CONSTITUENT LA COLONNE VERTÉBRALE TECHNIQUE DE CET ORGANISME A CARACTÈRE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE . CE DIRECTEUR GENERAL UN CERTAIN IHADDEDENE IBRAHIM MÉPRISE SES PROPRES TECHNICIENS MÉTÉOROLOGISTES DU FAIT QU’IL EST LUI-MEME UN PROFANE EN MÉTÉOROLOGIE ET IL NE DISPOSE D’AUCUNE QUALIFICATION EN MÉTÉOROLOGIE. C’EST VRAIMENT SCANDALEUX DE LA PART DE CE DIRECTEUR GENERAL QUI A SCANDALEUSEMENT ÉLOIGNÉ DE LA CÉLÉBRATION DE CETTE FÊTE LES TECHNICIENS MÉTÉOROLOGISTES EN FAISANT EN SORTE COMME S’IL FAISAIENT PARTIE D’UN AUTRE ORGANISME ET L’ÉTRANGE PARADOXE QUI CONSTITUE LE COMBLE DE L’ABERRATION QUE VIENT DE COMMETTRE CE DIRECTEUR GENERAL EST LE FAIT QUE DES ÉTRANGERS A CET OFFICE METEO SE SONT FAIT INVITER A CÉLÉBRER CETTE JOURNÉE MONDIALE DE LA MÉTÉOROLOGIE DU 23 MARS AVEC LA DÉGUSTATION DES GÂTEAUX ET DES BOISSONS QUI CONCERNE NORMALEMENT TOUS LES MÉTÉOROLOGISTES SANS EXCEPTION
CORDIALEMENT
GAMAL
A L’OCCASION DE LA JOURNÉE MONDIALE DE L’EAU QUI COÏNCIDE DEMAIN AVEC LE 22 MARS 2018 ET LA JOURNÉE MÉTÉOROLOGIQUE MONDIALE QUI LUI SUCCÉDERA LE JOUR SUIVANT LE 23 MARS 2018
L’ASTRONOME ET MÉTÉOROLOGUE ALGERIEN SE PERMET D’AFFIRMER A L’OCCASION DE LA JOURNÉE MONDIALE DE L’EAU DE DEMAIN 22 MARS 2018 QU’IL POURRAIT INTÉGRER LES ÉCOSYSTÈMES BACTÉRIENS DANS LES MODÈLES NUMÉRIQUES POUR AMÉLIORER LES PREVISIONS MÉTÉOROLOGIQUES ET MEME SAISONNIÈRES CAR COMME VOUS LE SAVEZ DÉJÀ , DE NOMBREUX BACTÉRIES ET VIRUS NOUS TOMBENT DU CIEL SUR LA TETE ET DANS LES BARRAGES QUI ALIMENTENT NOS SOURCES D’EAU POTABLE . DE CE FAIT, CERTAINES MALADIES SONT D’ORIGINE MÉTÉOROLOGIQUE ET MEME LA MOLÉCULE LA VIE EST TOMBÉE DU CIEL …BREF
Les bactéries rythment la météo et se déversent par milliers au sol accompagnes par les eaux pluviales qui tombent également du ciel
Pluie, neige ou grêle, les précipitations pourraient bien être gouvernées par les bactéries. C’est ce qu’indiquait une étude de 2013, corroborant d’autres travaux. Les grêlons d’un nuage d’orage abritent une vie bactérienne presque aussi riche qu’une rivière. Les micro-organismes favoriseraient la formation des hydrométéores et donc des précipitations.
Article paru le 29 janvier 2013
Lorsqu’un orage éclate et que la pluie suit, des milliers de bactéries sont déversées sur le sol. Des chercheurs avaient déjà qualifié l’atmosphère de nid microbien. Ils avaient montré que les microbes pouvaient traverser le Pacifique, embarqués dans l’atmosphère et transportés par les aérosols. Beaucoup d’atmosphériciens soupçonnent en outre que ces bactéries peuvent jouer un rôle sur la météo. Elles pourraient bien être le moteur de la pluie.
Un nuage ne forme pas systématiquement des précipitations. Pour que cela se produise, il faut que les hydrométéores, présents dans le nuage, grossissent suffisamment. Lorsqu’ils atteignent un poids seuil, leur vitesse de chute devient supérieure à la vitesse des mouvements d’air ascendants. Ils peuvent donc tomber hors du nuage. Suivant les conditions de température, ils pourront éventuellement atteindre le sol sous forme de pluie ou de neige.
Le nuage d’orage est un cumulonimbus qui fait plusieurs kilomètres d’épaisseur et qui a une extension verticale considérable. Au sommet, il s’étend souvent en forme d’enclume. À sa base, les mouvements ascendants d’air sont colossaux. Si bien qu’ils absorberaient quantité de bactéries vivant sur les plantes, ou à même le sol.
Autant de microbes dans un cumulonimbus que dans une rivière
Comment quantifier les bactéries hébergées dans un nuage et évaluer leur rôle sur la météo ? Des chercheurs danois, norvégiens et allemands ont analysé 42 gros grêlons issus d’une tempête qui a frappé la capitale slovène, Ljubljana en mai 2009. Les analyses ont mis au jour des milliers de composés organiques. La vie bactérienne dans ces grêlons est presque équivalente à celle d’une rivière.
Certaines de ces bactéries ont un pigment rose qui leur permet de résister aux rayons UV dans l’atmosphère. Résistantes, elles peuvent en outre amorcer le processus de formation des hydrométéores. Elles jouent le rôle de noyau de condensation, qui fait changer de phase la vapeur d’eau du nuage. Publiée en accès libre dans Plos One, l’étude suggère que ces bactéries, aspirées au sol par les mouvements ascendants verticaux, sont capables de se développer dans ces nuages. Plus elles se développent, plus elles grossissent et plus elles favorisent la formation des hydrométéores.
Des chercheurs avaient déjà trouvé de la vie bactérienne absorbée par les nuages au sommet des montagnes, à plus de 40 km de leur lieu de vie. Cela donne à penser que l’atmosphère peut être un fil de connexion entre des écosystèmes éloignés. Les nuages peuvent être considérés comme des écosystèmes transitoires qui disperseraient dans le monde entier les bactéries les plus résistantes. D’après l’équipe de recherche, « les nuages d’orage sont parmi les habitats les plus extrêmes de la planète où la vie microbienne existe ».
Quand les bactéries font pleuvoir
Emportés par le vent, des micro-organismes peuplent l’atmosphère. A l’intérieur des nuages, ils se comportent comme des noyaux de nucléation, qui facilitent la formation de gouttes d’eau ou de cristaux de glace. Cette action, déjà soupçonnée, semble d’une ampleur bien plus grande que ce que l’on imaginait.
Des êtres vivants sont capables de faire tomber la pluie, la neige ou la grêle. Voilà ce que vient de découvrir l’astronome et météorologue algérien Sahraoui Boualem .En soi, la découverte n’est pas une surprise. On sait depuis longtemps que de minuscules particules atmosphériques jouent un grand rôle dans la formation des précipitations. Si l’on descend progressivement la température de l’eau pure, elle peut rester à l’état liquide jusqu’à au moins -35° C, à l’état dit surfondu. Cet état est instable et il suffit d’un choc pour provoquer la glaciation immédiate. Les pilotes d’avions le savent bien, qui voient parfois l’appareil entier se couvrir de givre en quelques secondes pendant la traversée d’un nuage d’eau surfondue. Des petites particules, qui peuvent être des poussières, réduisent considérablement cette surfusion. L’eau touchant ces particules gèle à leur surface, formant une couche de glace qui facilite la fixation d’autres molécules d’eau, en un effet boule de neige qui porte bien son nom. Ces germes de précipitations sont appelés des noyaux de nucléation.
Des bactéries dans la neige
Le chercheur a collecté des échantillons de neige en moyenne et haute altitudes et il en a extrait les plus petites particules. L’expérience consistait ensuite à vérifier comment elles faisaient office de noyau de nucléation (dans de l’eau pure). Leur effet dépend de leur quantité, qui variait dans les échantillons entre 4 et 120 par litre. Le chercheur en a ensuite analysé la nature. L’idée qu’il puisse y avoir parmi ces particules des micro-organismes, virus, bactéries ou algues unicellulaires n’est pas nouvelle. Que ces êtres vivants puissent avoir un effet notable sur la météo, l’hypothèse est plus récente.
Mais apparemment les scientifiques ne s’attendaient pas à une telle proportion : parmi les particules trouvées dans la neige et jouant le rôle de noyau de nucléation, la quantité d’organismes vivants varie selon les endroits entre 69 et 100 % ! Dans les échantillons analysés, c’est en Antarctique que cette proportion est la plus faible tandis qu’elle est la plus forte dans les Alpes. Pour l’essentiel, il s’agit de bactéries.
La première conclusion de l’article, paru dans Science, est que les bactéries jouent un rôle important dans l’intensité ou la répartition des précipitations. Leur effet, semble-t-il, est de les augmenter surtout quand la température n’est pas trop basse (si elle est très faible, les précipitations auront alors lieu facilement, sans nécessiter une grande densité de noyaux de nucléation). « Il est surprenant de réaliser que les catalyseurs parmi les plus importants sont restés largement ignorés » commente
L’astronome et météorologue Algérien Sahraoui Boualem
La pluie, un ascenseur à bactéries ?
La seconde conclusion est que les micro-organismes ont peut-être là un moyen pour regagner le plancher des vaches. Une technique d’atterrissage en somme. Mais la ruse pourrait être plus subtile encore. L’astronome et Météorologue a en effet observé une particularité curieuse : parmi les bactéries glaciogènes, la plupart sont connues pour être des parasites de plantes. La question reste ouverte. Elles pourraient tirer avantage de leur capacité à former de la glace pour faire exploser les cellules végétales. C’est ce qu’avance dans le magazine en ligne de la revue Nature, Tim Lenton, un spécialiste du système terrestre (Earth System Analysis) et qui a travaillé sur l’hypothèse Gaia, énoncée par James Lovelock et selon laquelle les écosystèmes terrestres influent sur le climat.
Quoi qu’il en soit, voilà donc les météorologistes contraints de s’intéresser aux êtres vivants… Devront-ils intégrer les écosystèmes bactériens dans leurs modèles ?
L’astronome et Météorologue Algérien Sahraoui Boualem se permet d’affirmer qu’il pourrait intégrer ces écosystèmes bactériens dans les modèles numériques pour améliorer les prévisions météorologiques et même saisonnières