Cela fait plusieurs mois déjà que je projette de poster une annonce dans la rubrique -Perdu de vue – du journal Bel-Abbès Infos concernant Mme Mireille Nicolas. Mais, pour une bonne raison, je me suis dit que cette grande dame exceptionnelle qui a depuis toujours appuyé son estime et son amour pour la ville de Sidi-Bel-Abbès et ses habitants, mérite bien plus qu’une annonce. Ne dit-on pas aussi qu’à l’annonce d’un revers, les visages se ferment. Mieux vaut faire bon visage et aborder ce lundi de l’histoire avec un air épanoui. Même si la prononciation de ce mot à l’heure où j’écris
ces lignes n’est pas aisée.
Mireille Nicolas, est l’auteure d’une douzaine de livres et notamment son remarquable ouvrage-Témoignage sur sa ville natale Sidi-Bel-Abbès : De ma terrasse d’Ibn-Khaldoun, lettres d’Algérie 1961-1964. Paris: édition Le Manuscrit, 2003, 328 p.
Née en 1942 à Saida, mais grandit à Sidi-Bel-Abbès, où sa mère Eléanore était la première directrice de l’école Soldi de la rue des Bains du quartier El-Graba (Voir notre article du 23 février 2015) devenue plutard en 1950 école Ibn-Khaldoun, la première école primaire pour fillettes dites «indigènes ». Son père Alexandre fut un ancien instituteur à l’école Marceau ensuite directeur de l’école Paul Langevin.
Après les deux bacs obtenus à Sidi-Bel-Abbès, Mireille Nicolas avait choisie de poursuivre des études de lettres modernes à la Faculté d’Aix-en-Provence. Son choix s’est porté sur cette ville à cause des platanes, nous dit-elle ironiquement qui ressemblaient beaucoup à ceux du jardin public et l’avenue Bir-Hakeim (La Macta aujourd’hui) de Sidi- Bel-Abbès !
On le savait déjà, Mireille Nicholas fut l’amie intime de la regrettée Fanny COLONA (Inhumée à Constantine le 20/11/2014). Disant le autrement : Mireille, est une grande dame alliant le travail acharné et l’écriture allusive. Toujours disponible que généreuse de son temps. L’écriture pour elle, est une façon de s’affirmer. Seulement voilà ! Depuis quelques mois déjà ! Elle ne répond plus aux messages e-mails. Quand on est en face de fait de cette nature, cela devient extrêmement inquiétant à mesure que le temps passe.
Pour rompre ce silence radio. J’ai bien évidemment pensé à envoyé un message personnel à sa maison d’édition préférée : L’harmattan pour un éventuel contact urgent ou du moins passer un simple coup de téléphone pour obtenir une information. Mais, rien à signaler jusqu’à présent. J’ai pensé aussi à son amie d’enfance Mme Bakhta et l’ancienne directrice Mme Mankour de Sidi-Bel-Abbès. Mais, toujours rien de nouveau à ce moment et rien à dire de plus. Espérant toutefois, que sa fille Maïa, verra peut être ce message : Mireille, donne-nous de tes nouvelles ! Elle pourra ainsi nous écrire.
Je ne vois pas plus simple que de dire qu’ici, on s’inquiète vraiment de ne pas avoir de ses nouvelles. Mireille Nicolas, 78 ans aujourd’hui. Quoiqu’elle ne donne aucun signe de vie, elle est peut être fatiguée d’écrire. Mireille Nicolas vit en Provence et partage son temps de retraitée entre son métier de grand-mère de deux filles et l’écriture. Il me semble quelle habite le village de Venelles à 10 km d’Aix. Je ne me souviens pas très bien. Pour être précis, il conviendrait toutefois de chercher dans l’historique des mes e-mails.
On le voit bien, il s’agit d’une absence prolongée, elle n’écrit point. Il est bien juste que je remercie moi-même, cette admirable Dame pour les marques d’intellectualisme qu’elle nous avait toujours donné à plusieurs occasions de sa visite. Nos amis de la ville de Sidi-Bel-Abbès, nos étudiants, ma famille ne m’ont pas laissé ignorer toute l’estime qu’ils ont gardé de cette femme épatante.
Franchement, J’ai le sentiment qu’au beau milieu de cette vie, on a perdu de vue une Bel-Abbesiènne qui a tant aimé sa ville.
À suivre.
PAR AL-MECHERFI
Chers amis de notre cher Sidi-Bel-Abbès, comme je suis émue par votre gentillesse! Donnez-moi votre numéro de téléphone et je vous appellerai.
Mais voici déjà ce que je peux dire. Il y a deux ans que je ne suis pas allée dans ma très chère ville revoir mes amis… J’ai été occupée et préoccupée par beaucoup de choses et je n’ai pas pensé de demander par téléphone, à mes amis algériens avec qui je suis en relation plus suivie, de vous avertir ou de vous saluer de ma part. Pourtant je pense souvent à vous et à tout le bonheur que j’ai eu grâce à vos interventions. et à votre amabilité.
J’espère bien que lorsque sera achevée cette étrange époque du coronavirus, je pourrai aller vous revoir. Car il n’y a pas de jour, je puis vous l’assurer sans flagornerie, sans que je pense à l’Algérie et à tous ceux sue j’y ai rencontrés..
Certes, j’ai pris » un coup de vieux », comme on le dit familièrement ; ainsi en va-t-il pour tout le monde.
Oh oui, sara khuya pour votre amabilité ; j’ai tant de bons souvenirs de nos rencontres
A bientôt je l’espère par téléphone. Je vous donne les miens ;
En vous remerciant encore pour cette merveilleuse surprise, très fort à vous,
Mireille Nicolas.
Une brave femme, modeste et serviable
Hélas c’était la bonne période .Mais l’école soldi était a côté du bain maure le long de la porte actuelle de la mosquée(GRABA) ou actuellement se trouvent deux magasins ,par contre et beaucoup plus tard l’école IBN khaldoun qui se trouvait en accolade avec CET ( centre de formation technique ),construite uniquement pour les filles et l’école indigène (AVICEN ) pour les garçons dont je faisais partie.