BEL-ABBES INFO

Le premier journal électronique de la wilaya de Sidi Bel-Abbes

ORAVIO Sidi Brahim et SOGRAL hier, l’EPTP aujourd’hui et demain à qui le tour ?

ByH.M

Août 5, 2017

Il ya quelques mois, un des travailleurs à la gare routière du nord (SOGRAL) s’inquiétait à la radio locale d’une probable décision de fermeture du site pour cause de rendement découlant du mouvement des voyageurs jugé faible. Ainsi la SOGRAL SBA, société gérante de cette gare allait jeter les clés sous le paillasson et mettre les 80 ouvriers au chômage et du coup tout un complexe bâti avec l’argent du contribuable allait se vider subitement n’était ce, l’annonce de la mise en service imminente du tramway qui avait vite fait d’étouffer la décision et un arrangement de maintenir les destinations des villes limitrophes qui allaient subir un transfert vers les autres gares du nord-est et celle du Sud.La situation n’est toujours pas réglée selon quelques informations.

Une année auparavant c’était l’abatoir de volaile (Oravio) de Sidi Brahim, une usine de transformation qui a été fermée mettant ses dizaines de travailleurs au chômage forcé et poussant d’autres (des femmes surtout) à se déplacer quotidiennement à l’abattoir de Aïn Kihel dans la Wilaya de Ain-Témouchent pour ne pas perdre leur boulot. Leur situation est à ce jour inconnue.

Aujourd’hui, on reçoit ce courrier d’un lecteur retraçant la mise à mort d’une entreprise pionnière dans les travaux public à Sidi Bel Abbès en voici sa teneur : »L’EPTP de Sidi bel Abbes a été dissoute en silence et dans l’indifférence le 1er juin 2017. Créée en 1977, elle était un des fleurons de la politique économique du pays. Elle contribua à la a mise des infrastructures dans la jeune wilaya de Sidi bel Abbes qui venait de voir le jour elle aussi, trois ans auparavant.
Un patrimoine fait de deux carrières, d’une station d’enrobage,un parc à la zone industrielle avec 250 travailleurs non payés depuis des mois , des malversations etc..
Tout ça dans l’indifférence et le silence. »

Étrange comme cela ressemble aux années 80, avec les mesures d’austérité engagées par Ouyahia de l’époque qui ^poussait à la fermeture des usines de production, sinon devaient subir des mesures draconiennes de réduction des dépenses en libérant le personnel pléthorique et des ponctions sur salaires. Sommes-nous aujourd’hui sur le même processus enclenché en 1986? des mesures calculées qui ont contribué à gonfler des usines privées???

By H.M