PASSE-DROITS FONT MAL AUX LAMBADAS ALGÉRIENS

« Ici-bas règnent les passe-droits ; dans l’au-delà, place au droit » proverbe libyen
L’instruction sociale est une nécessité culturelle presque absolue pour ne pas dire nécessaire dans le but d’ assurer un ordre social bien défini préalablement .Cette action utile, nécessaire, exigible et indispensable fait partie d’une culture du bien, du droit, de la justesse, et de l’équité il faut absolument faire pénétrer cette noble culture dans la tête des gens dans le but de changer les mentalités et inculquer cette opinion que l’ on suppose avant d’avoir réfléchi et dans le même ordre d’idée détruire les phantasmes biaisés et avachis sur lesquelles notre société s’est établie malheureusement un mode et une assise de fonctionnement d’ordre sociétale trop indiscipliné pour ne pas dire confus et incohérent.

Le peuple ; « Al-ghachi » ; les gens ; les personnes presque tout ce monde ne semble dans l’apparence, ni dans le fond mettre en question ces nouvelles mauvaises habitudes de non droit et phénomènes comme normes de vie de notre société et comme si c’est devenu quelque chose d’intouchable de sorte à ce que personne n’évoque cette remise en question de cette mauvaise vision dénaturée qui fait tant de mal à notre société , mais il faut reconnaitre selon le proverbe qui dit que le droit dort quelquefois mais ne meurt pas .

« Par droit et par raison, chacun est le maître dans sa maison » proverbe

En société, le bien et le bien fondé devraient être réitérer sans cesse par tout moyen (medias- manifestations- revendications…) c’est une nouvelle didactique, éducation ou cette répétition servirai à celui qui ne veut entendre et faire. Attendons toujours, ce temps qui viendrait forcement pour abolir ces privilèges de non droit , ou ce « quelqu’un » de bien placé qui fait le beau et mauvais temps par sa haute fonction, en dehors de la norme ,des valeurs et de la morale sociale. les privilèges qui ne se référencient pas aux spécificités juridiques propres à notre société ou la classe dite supérieure c’est à dire celle qui possède beaucoup d’argent mal acquis ou un poste qui fait de lui un super « quelqu’un » .

Ces privilèges existent tant que l’état garderait son statut de centralisateur et il est rongé par un laxisme indéfini et il est hanté par ceux qui poussent la cupidité et la concupiscence à sa faillite et qui fait du citoyen une petite personne nommé « al- ghachi » c’est à dire celui qui accepte tout fait accompli par conséquent, il est difficile d’éliminer d’un seul coup ou d’un seul trait de stylos les mauvais comportements nourris par les algériens toute couche confondue.

« Le droit et la justice corrigent le vice »proverbe.

Les règlements, les décrets et les lois n’ont plus cette force publique pour mettre fin à ce genre d’harcèlement tant les maux correspondant inondent le jeu mobile et morbide de la société

Le bon peuple est persuadé abstraitement que la démocratie quelle soit populaire, responsable ou institutionnelle ferait l’affaire, la liberté permettant de booster l’expression et les opinions doit s’imprégner dans le cadre sociétal, malheureusement ce bon peuple trop usé devrait être composé avant tout de citoyens qui sont animés d’ une force vivante de lutte pour l’égalité des droits face à la loi et bannir à tout jamais les passes droits, les copinages, éliminer les puissants inutiles qui cooptent leurs vassaux selon leur capacité à plier les subalternes dont ces derniers pourrissent le climat social et même sociétal.

Un bon roi ne permet jamais un tel mépris au peuple( vivant) par un tel dédain ; l’exemple vaudevillesque se rapportant à un roi élevant un éléphant comme on apprivoise un chat, un chien ou tout autre animal .Cet éléphant du roi se permet de faire ce que bon lui semble dans son entourage, il se permet de gâcher en piétinant toutes les cultures des paysans, jusqu’au jour ou ces paysans en avait marre de cette fâcheuse situation. Un Homme, un leader, un révolutionnaire, un justicier, un sage réunis tout ce beau monde affecté par cette malédiction ; leur rappelant les règles les normes et la morale sociétale Pour la revendication, le sage décide enfin de faire une marche pour interpeler le roi, afin de mettre fin au privilège exagéré de son « chou-chou » éléphant. Chose due, chose convenue, une date, une heure, fixées pour faire une manifestation et espérer un éventuel changement de cette fâcheuse situation désastreuse.

« Qui a la force a le droit »

Le peuple a dit oui par la langue, mais la peur lui paralysas ses actions nobles , en route vers le palais du roi pour l’ interpeler sur ce non droit devenu privilège pour son éléphant mais chaque pas avancé il ya un qui se détourne et devant le portail du palais point de peuple ni de masse , le meneur sans regarder par derrière, croyant toujours que ce peuple vaillant est par derrière , il fait face au roi qui se trouve devant la porte du palais. Le sage interpelle sa majesté le roi pour que la règle de l’art sociale soit appliquée selon la norme sociale ; la force de ce meneur se compose de cette masse laborieuse.

Pour tester sa force, le meneur se retourne pour voire sa masse et se ressourcer en même temps en force par cette même masse laborieuse Seul, il perd la vitalité revendicatrice, sa force s’est déforcée et de lui dire

Majesté ……. Majesté …. Je suis venue vers vous pour que vous sachiez que votre éléphant a un besoin vital d’une éléphante !!!!!

« Qui prend le droit chemin ne peut jamais s’égarer » citation.

Dans les institutions de la République, des malins , des pernicieux, des roublards, des zigotos, des ambitieux qui ne voient pas pourquoi ils devraient se plier aux règles de la méritocratie qui n’ont plus cours du tout devant l’impunité trop exagérée, l’ascenseur social comme celle du bâtiment étant en dérangement depuis que la rente fait foi et loi. Ils ne sont pas tous issus de la diversité, ils sont issus des milieux maffieusites , alors pourquoi se contenter de peu alors qu’on peut obtenir beaucoup plus en flattant l’un ou l’autre ? Sur tous les plans : le langage, la culture, l’éducation, le mode de vie, etc…

Ce sont des systèmes aux trajectoires parallèles qui ne se croiseront jamais semblable au bien et au mal. Elles sont souvent sur une ligne proche du mal mais ça ne dure que le temps de son non prise en charge par le peuple. La population vivant ce système ne comprend plus du tout, ne veut pas de toutes façons comprendre en quoi que ce soit ce mal qui régit le bien de cette société.

Ils sont profondément conditionnés à s’estimer heureux de leur sort de Monsieur « quelqu’un » qui sait faire ce que la loi ne permet pas. De temps en temps les plus riches choisissent un état incertain « méritant » à leurs beaux yeux pour se donner bonne conscience et un Monsieur à qui le respect lui revient par ce piétinement des règles de l’art. Le Monsieur adopte très rapidement un comportement odieux qu’il croit devoir être le sien alors qu’il a changé de milieu du bien vers le mal.

« Chaque citoyen a des droits, mais aussi des devoirs »

Il n’y a pas pire que ces « cooptés » volontairement sourds eux à la pauvreté contrairement à d’autres privilégiés chez qui c’est inconscient…

Des exemples ils en existent en « pagaille » que chacun de nous a pu constater au moins un fait, car il est préférable de dire que je connais quelqu’un mieux que de le faire selon la règle normale qui n’aboutie guère qu’avec de la chipa.

L‘insuffisance du contrôle est source de tous les abus du laisser aller voir de corruption .Le contrôle garanti au moins et en premier lieu la stricte application des principes de la morale sociale. Il doit détecter les malversations les détournements de fonds des biens publics et permet de réprimer sévèrement indépendamment des personnes et de leur place dans la hiérarchie de l’état. Alors comment peut on libérer les forces du biens et les forces productives sachant que le travail est non seulement un droit , mais un devoir mais aussi un honneur, la notion du travail doit être lier à celle de la dignité ce qui fait la dignité de l’ homme c’est bien son travail et ce qui entraine sa déchéance c’est bien le chômage et l’oisiveté et sans le travail le citoyen devient une charge pour la société donc il faut bannir à jamais le chômage et l’oisiveté par un nouveau système de gouvernance ou la richesse soit distribué équitablement selon des critères qui relèvent de la règle de droit afin de mieux récompenser l’effort et stimuler les initiatives pour mieux créer la richesse et mettre en parallèle à la disposition du citoyen un modèle de consommation correspondant aux normes d’une vie décente , nourriture-logement-vêtements-santé –scolarité- culture- loisirs tous ces besoins devront être satisfaites par une croissance économique positive permettant à tous d’accéder à une vie décente. L’état est responsable de la vie et des conditions d’existence de chaque « citoyen » et doit liquider radicalement tous les fléaux sociaux qui obligent l’être humain à s’humilier pour vivre le passe droit c’est pas bien ! Le droit est dans la vérité dit on .

BENALLAL MOHAMED ancien cadre.