PAUSE-CAFE AVEC UN ADMINISTRATEUR DE BAI

La dernière chronique a fait réagir les gens de la presse écrite, mais aussi certains lecteurs de BAI qui se sont posés des questions sur l’opportunité de contribution refusée de manière déguisée pour ne pas dire « insidieusement » à des « pigistes ».

Je me suis dis alors pourquoi ne pas essayer d’aller jusqu’au bout. Pourquoi ne pas tenter une pause-café avec l’administrateur de BAI ? Le café est toujours bon à prendre ; surtout s’il est « dégusté » avec « une réponse convaincante »

Même en étant collaborateur de BAI, il ne m’était pas facile de prendre contact avec Hakim. Il m’a fallu plusieurs relais pour accéder à lui. Enfin, cela a été possible et tant mieux.

Alors Hakim, au bout d’un an, quel bilan faites-vous du parcours de BAI ?

Écoutez, je ne suis pas un spécialiste au jeu de questions-réponses, mais j’aimerai tout d’abord éclaircir un point avant d’entamer cet entretien : Les vrais administrateurs du site résident en France et au Canada. C’était eux qui – par amour de leur ville natale – ont lancé, payé, géré et pris en charge l’administration du site pendant plus d’un an jusqu’à, il y a quelques mois ou, suite à leurs préoccupations quotidiennes et leurs emplois du temps trop chargés qui ne leur permettaient plus le suivi et la gestion du site ; ils se sont dessaisis au profit de l’administrateur local après que ce dernier eut subi une courte formation. L’idée en elle-même a germé suite à une longue période d’amitié que notre administrateur local avait noué avec un correspondant local de la presse « papier ». Ils se sont retrouvés à faire de grands articles pour le blog, ceci d’un coté, de l’autre coté ce qui nous rendait hors de nous et vraiment en colère, c’était lorsque quelqu’un tapait le mot « Sidi Bel-Abbes » sur la barre d’adresse des moteurs de recherche internet, il se retrouve généralement avec de sites soit de légionnaires, soit de nostalgiques de l’OAS et autres sites qui n’informent en rien sur la ville et enfin la dernière raison, c’était suite à une idée de créer un quotidien d’information de wilaya et la ville qui est déficitaire dans ce domaine. On en avait discuté longuement sur cette idée mais les moyens et le temps ne le permettaient pas également. Même la recherche de jeunes diplômés en sciences po. au niveau de l’université en vue de les encadrer et les lancer pour une petite société d’information, a été infructueuse.

- Qui a choisi le nom et le slogan ?

Vous savez ! on a pensé tout d’abord à «  ouest.info » comme nom de domaine (réservation sur internet) et du journal online. Mais pour des raisons d’éthique et d’honnêteté, car il faut souligner ici que l’appellation « Ouest info » a existé au niveau de la ville comme quotidien et appartenait réellement à Monsieur Houmad ; et la possibilité que cette dernière puisse un jour reprendre du service, n’était pas écartée. D’ailleurs et justement, elle vient d’être reprise récemment par son créateur sur internet. De toutes les façons, on lui a même demandé la permission de l’utiliser par l’intermédiaire d’un ami, à un moment donné mais il a refusé catégoriquement. Donc, le blog qui a été créé à partir de la France sous l’appellation d’abord de sidi-belabbesinfo (le tout collé) a été retenu et on a cherché tout autour pour finalement trouver le terme clé et facile à retenir et vu que le cout d’hébergement d’un nom de domaine sur internet portant une extension « info » est abordable par tout le monde. On avait donc opté en premier pour « Sidi-bel-abbes.info » mais c’était trop long et difficile à saisir sur la barre d’adresse avec des tirets du six, des points etc…et en voyant le site de sétif.info, nous avons vite choisi bel-abbes.info Et surtout qu’on l’avait déjà utilisé dans notre précédent blog, ainsi bel abbes info a été vite adopté autour d’un consensus général.Le slogan était évident dans notre wilaya.

– Peut-on savoir qu’elle est votre audience, la moyenne quotidienne des lecteurs ?

Au début, lorsque le journal existait sous forme de Blog c’est-à-dire hébergé sous un autre nom de domaine de septembre 2009 à mars 2010, nous étions quelque peu gênés par la restriction et limitation de l’espace, même si le nombre de visites n’avait cessé de grimper dès les premiers temps, nous avions atteint facilement les 300 visiteurs/ jour grâce au nom de l’hébergeur très connu donc facilement identifié sur les moteurs de recherches les plus populaires. Un lectorat en majorité homme au départ ensuite s’est élargi à la gente féminine. La moyenne d’age de nos lecteurs variait entre la trentaine et au-delà des 60 ans. Des étudiants et travailleurs émigrés à travers le monde nous suivaient.

Pour le moment, la moyenne quotidienne ne cesse de grimper même si nous avions eu un léger balbutiement au cours du mois de mars lors de la naissance d’un autre nouveau blog créé par ceux qui collaboraient avec nous et avaient même participé au lancement de BAI, mais ont décidé de lancer leur propre blog que nous avons accueilli avec satisfaction car cela nous réconforte, nous en tant qu’initiateurs et surtout pour la ville de Sidi bel-Abbes d’une part et pour les internautes qui lorsqu’ils tapent bel abbes sur les moteurs de recherche retrouvent maintenant en première lignes deux , voire trois sites Algériens et Bel-abbesiens qui informent sur la ville. Le nombre de visites a repris comme vous le constaterez sur les graphes qui seront mis en ligne incessamment d’ailleurs depuis bientôt une année nous publions chaque bimestre des graphes sur le nombre de visites pour une appréciation par nos lecteurs et surtout pour nos rédacteurs bien qu’ils ont l’accès direct à ces chiffres.

En attendant les graphes, vous ne répondez pas à la question. Combien ?

Sachez que nous avons deux types de contrôle des visites, l’un limité et propre à notre site qui nous indique le nombre de visites par jour (ce type de comptage absorbe beaucoup d’espace également ) alors que l’autre plus développé et très puissant est contrôlé par Google donc très fiable et fournit beaucoup plus d’informations sur l’origine des lecteurs en indiquant la ville et le pays ainsi que d’autres renseignements très utiles permettant d’améliorer le site et d’attirer plus de visiteurs.De toutes les façons, nous sommes dans une moyenne supérieure à 700 visiteurs/jour !, nous comptons atteindre les 1000 visites/jours d’ici deux à trois mois.

- Revenons à notre objet principal. Ma chronique a été réservée à la presse écrite. Certains journalistes ont affirmé qu’ils ont fait des demandes de contribution demeurées sans suite, que leur répondez-vous ?

Vous savez, des les premiers mois du journal online, nous avons dépêché un ami auprès de la maison de la presse pour informer, expliquer et sensibiliser nos collègues sur l’objectif tracé et surtout pour cette première expérience de ce journal online. Il n’a pas rencontré tout le monde, c’était normal, mais déjà, il constata sur place qu’il existait une certaine méfiance et une hésitation à l’égard du blog et de surcroit à une quelconque contribution pour des raisons restées inconnues. De plus, toutes nos sollicitations des autres correspondants de presse (hommes et femmes) sont restées vaines, nous avons considéré que c’était normal puisqu’ils avantageaient leur boite mère d’où ils percevaient leurs salaires.Nous avons reçu des demandes de contribution certes de quelques professionnels de Sidi bel-Abbes et Oran mais ils exigeaient des dividendes en contrepartie. Pour d’autres qui nous ont saisi après un certain temps ou dernièrement ,nous leurs avons tout simplement dit de participer en utilisant la boite e mail, vu que la base des rédacteurs dans la partie privée du site était pleine , d’ailleurs c’est dans ce sens que nous avons procédé au retrait de plusieurs auteurs qui n’étaient là que pour s’informer sur les sujets proposés à la publication (avant leur mise en ligne).Nous avons considéré qu’ils étaient là pour s’informer et non informer . Dans tous les cas, nous avons publié toute contribution d’articles reçus par mail bien que parfois l’article était signé par et le correspondant et son organe de presse, chose qu’on pouvait exécuter nous même sans difficulté. Malgré notre bonne volonté de toujours mieux faire et faire participer l’ensemble pour le bien être de la ville,nous avons eu quelques échos négatifs nés de frictions entre pigistes qui commençaient à nous parvenir par le biais de quelques amis. Chaque correspondant ou pigiste avait son propre raisonnement sur BAI. Pour les uns, c’était une autre source d’information et un plus pour compléter son papier alors que pour d’autres, le niveau du site était très bas, plein de fautes d’orthographe et un style journalistique incohérent. C’était la, une énième tentative qui a été vaine puisqu’on s’accordait à dire oui mais ! Avec une condition qu’on ne pouvait se permettre nous, qui contribuons bénévolement. Il faut souligner que jusqu’à aujourd’hui, on reçoit pas mal de demande d’accès à la rédaction et on continue à publier des articles de journalistes professionnels ou d’écrivains notoirement connus.

– Mais il y a quelqu’un qui dit plus grave : qu’il a participé mais ayant constaté des dérives, il a préféré se retirer dans la mesure où la rédaction n’a pas réagi. Autrement lu, cela veut dire que vous avez cautionné les dérives ?

Mais quelles dérives ? Et qui a l’aptitude d’apprécier une telle dérive ? C’était un blog ouvert à tout le monde (rédacteurs et lecteurs) pour laisser des écrits et commentaires, il n’y a aucune loi qui régit ces blogs dans le pays ou ailleurs donc des « dérapages »,il y en avait certes et il fallait s’y attendre, c’était prévisible, et surtout pour les citoyens Bel-Abbesiens d’ici et d’ailleurs avides d’informations de leur ville sans compter que les lecteurs Algériens en général n’ont aucun moyen de proposer leurs points de vue à la presse écrite ou de faire parvenir leur message à qui de droit, or c’était l’occasion pour s’extérioriser et ils ont trouvé « ce fil d’Ariane » ce qu’ils cherchaient dans cet espace.Tous les administrateurs du site étaient mobilisés pour supprimer des propos injurieux, malsains ou diffamatoires d’autant plus que le forum était ouvert à tout le monde, donc un pseudo suffisait et le tour est joué, on peut dire tout ce qu’on a envie de dire derrière un pseudo. Et lorsqu’on a commencé à supprimer ou retirer tout commentaire inapproprié, on a crié à la censure. Vous parlez de « dérives », je n’arrive pas à saisir son vrai sens dans un univers où tout est fermé à l’autre point de vue s’il n’est pas considéré comme négatif, alors que sous d’autres cieux justement ces « dérives » sont nécessaires et utiles parfois pour corriger et aller au-delà, allez-y faire un tour sur les commentaires laissés par les lecteurs de TSA ou autre algerie360 etc…

Il y avait trois ou quatre administrateurs locaux qui avaient tous les droits nécessaires pour supprimer et retirer les propos malsains.Nous avons même voulu faire participer un juriste dans ce sens pour éclaircir ce qui est une « dérive » ou juste une critique mal comprise mais cela est déjà un sujet d’ordre national car comment définir une telle dérive ou tout juste une information gênante qui ne plait pas à une personnalité publique , exposée de par sa position,ou à quelques élus et même fonctionnaires.

Nos amis de la presse de par leur contribution étaient les premiers sur la ligne de mire des lecteurs et devaient recevoir les premiers coups et autres propos puisque c’était la première expérience en s’exposant à leurs propres lecteurs, je parle de la presse francophone surtout. Pour le pigiste, c’était aussi une jauge pour son papier.

Bien que cela semblait inapproprié, inadéquat et anti-démocratique pour les uns, nous avons introduit le système d’inscription préalable à tout commentaire, action effectuée actuellement uniquement par les grands sites à grand nombre de lecteurs et ce, suite au sondage qui a été effectué pour recueillir l’avis des lecteurs sur cet aspect et qui ont été dans la majorité favorable à l’inscription

– Au fait, pour être plus précis, Riad –puisque c’est de lui qu’il s’agit- parle de dérives dans les articles, pas dans les commentaires !

J’ai déjà expliqué qu’à sa naissance un journal online animé de surcroît par des bénévoles, passe inévitablement par des « dérives ». Elles sont dues à l’inexpérience, à l’euphorie, à trop vouloir bien faire, mais aussi parfois délibérée. On n’y peut rien. L’essentiel est d’évoluer en corrigeant. Et là je crois qu’on ne peut pas nous reprocher de ne pas l’avoir fait. Pour ce qui concerne Riad, oui je me souviens qu’il a contribué et est reparti sans rien dire. On ne pouvait connaître la raison de son retrait s’il ne nous l’a pas dit.

Mais j’aimerais apporter une précision. Confectionner un journal du genre BAI est l’affaire de tout le monde. On n’a jamais fait de censure sur les articles proposés. Chaque auteur qui écrit est publié. Il y a une transparence totale. Il appartient donc à ses auteurs de faire respecter une ligne de conduite, une éthique. Et à ce niveau, les professionnels peuvent apporter beaucoup plus.

– Même des collègues au sein de BAI, ont réagi et ne comprennent pas pourquoi ?

Écoutez ! Ce qu’on demande aux auteurs qui se proposent de collaborer, c’est de faire de l’information de proximité chose qui était manquante, Parfois, ils préfèrent recourir aux essais et extraits tirés du net car chose aisée et nous avons reçu plusieurs plaintes en ce sens par les vrais auteurs. En outre, nous avons constaté une saturation du site par des écrits et commentaires basés sur des citations qui ne faisaient qu’accentuer la saturation de la base de données. Vous savez que rien n’est gratuit sur internet hormis les institutions et quelques amateurs à moins qu’on vous utilise pour votre participation et contribution et en contrepartie, on vous cède un hébergement gratuit. Sachez que cette interview nous revient à presque un Dinar !

Eh oui ! Une ou deux pages complètes d’information revient à environ 30 centimes de Dinars et c’est cela qu’ignore le lecteur.

Si l’on veut que nos objectifs soient atteints, il faut assurer la rentabilité du site et donc le maintenir en vie. Nous n’allons pas encore une fois demander une aide financière aux administrateurs initiaux qui ont payé de leur poche cet hébergement. La seule chose à faire c’est créer du nouveau pour faire appel à de nouveaux lecteurs. Nous publions délibérément le compteur de visites sous chaque article dans l’unique but est de pousser l’auteur de se noter soi-même et de modifier sa ligne de conduite selon les besoins des lecteurs.

Même si quelques journalistes ou correspondants font ce qu’ils appellent le «  plagiat professionnel » c’est-à-dire comme le font les Japonais pour telle technologie sans que l’auteur ou le créateur le sache ou le découvre. Le travail est généralement bien fait avec une métamorphose globale et intéressante pour le lecteur et c’est de bonne guerre. Mais pour faire ce qu’ils appellent dans le jargon de quelques pigistes, le remplissage, c’était inacceptable, pour nous et les journaux online, « le copier coller » est inutile et totalement inadéquat, Il serait judicieux pour indiquer l’adresse car se serait, non seulement de la triche mais une perte de temps et une saturation de l’espace dédié, donc cela amène à un rétrécissement de la durée de vie du site.

– Est-ce vous tirez des dividendes du site ?

Sur plusieurs sites, il est indiqué et on vous prie de cliquer au moins une fois sur l’une des annonces présentes sur le site à défaut d’annonces locales ou autres annonces privées qui sont bien rémunératrices selon le nombre de visites. En ce qui nous concerne, pour aider le site à se maintenir et s’auto financer, nous avons besoin de ces annonces Google. Pour BAI, nous avons réussi quand même à rembourser les frais de la première année et payer l’abonnement pour cette deuxième année.Mais ces « clics » restent réellement inférieurs à nos prévisions puisque ils le sont en rapport avec le nombre de visites et que les annonces placées par google ne sont pas réellement porteuses pour les nationaux, sauf si le nombre de lecteurs dépasse les dizaines de milliers. Sachez que le plus de lecteurs ou visites suscitent le plus de rentrées. De toutes les façons, on espère dans un futur très proche, payer au moins les frais d’accès à internet pour nos correspondants. C’est le minimum qu’on puisse faire pour le moment.

-Sincèrement, comment concevez-vous la relation presse-écrite/presse en ligne ? Complémentaire, contradictoire, concurrente… ?

Écoutez, BAI a publié un écrit sur ce sujet, il y a bien longtemps (signé par moi-même) et c’était le moment où nous avons senti cette méfiance des correspondants de la presse envers notre blog d’où la nécessité d’éclaircir la situation et de publier cet essai qui est toujours d’actualité : http://bel-abbes.info/spip.php?arti…

Nous considérons aussi que l’individu (homme ou femme) a besoin de la presse écrite, nous même, on achète nos quotidiens préférés bien que nous avons la possibilité de les lire ou de les télécharger en ligne. Rien ne vaut une lecture d’un journal grand ouvert devant ses yeux avec une tasse de café et surtout lire toute une page sans passer par un zoom avant ou arrière, jeter un coup d’œil par ci, par là, sans passer par les touches de pagination du clavier. C’est ça l’avantage primordial de la presse écrite. Donc je dirai plutôt complémentaire. D’ailleurs, j’ai énormément aimé ta contribution à travers ta précédente chronique !

– Entendre les amis de la presse écrite parler de « règlements de compte » m’a légèrement choqué. Que répondez-vous et que fait la rédaction pour contrecarrer cela ?

La ville de Sidi bel-Abbes est un « grand village » comme on plaisante à le dire très souvent en ville et où tout le monde connait ce que fait l’autre. Nous avons toujours essayé de ne pas nous immiscer dans les affaires des autres et malgré tous nos efforts pour éviter l’affrontement d’idées néfastes et rétrogrades entre pigistes et correspondants de presse écrite constaté dès les premiers jours de BAI, car ça n’existe pas entre rédacteurs de presse électronique, tout le monde se retrouve avec une vision des choses très large et constamment en évolution d’un site à un autre, c’est aussi une autre culture qui est en train de se faire découvrir. .En somme, un monde ouvert sans arrière pensée ni mal intentionné.Le seul coups bas qu’on risque d’avoir c’est le détournement du site et sa déviation vers une autre adresse née justement d’une jalousie typique et existante uniquement dans notre ville où d’une « dérive » incontrôlée
- Un mot pour les gens de la presse écrite ?

Vous savez on dit que la presse (on parle de la presse écrite, bien sur !) est le quatrième pouvoir, c’était l’époque sans internet mais maintenant avec les révolutions nées de Facebook et autres réseaux sociaux d’internet sans omettre la mondialisation qui rapproche les uns des autres de plus en plus grâce à cet outil de télécommunication ( moi-même je me retrouve parfois à faire un travail pour quelqu’un dans une ville en Inde que je ne connais même pas ni sa localisation géographique sur la carte et qui lui ou elle-même le sous-traite de Djibouti ou d’un autre coin du monde).Avec ces événements, cette presse est en passe de devenir le premier pouvoir car d’ici peu de temps, lorsque la jonction s’établira entre les deux et deviendront complémentaires au vrai sens du terme, les enjeux et les intérêts seront énormes. Aussi, il faut signaler que d’ici peu de temps,on aura l’occasion de non seulement créer sa propre radio internet mais aussi sa propre chaine de télévision. Les sites d’information « sans jonction » avec la presse papier comme le notre seront encore bousculés en seconde zone.

Alors, je leur dis donc simplement : nous serons heureux de les voir contribuer à l’essor de la presse online de Sidi-Bel-Abbès de manière générale et à BAI en particulier.

– Des projets pour BAI ?

Nous en avons beaucoup en tête et on en parlera au moment opportun.

– Pouvez-vous être plus précis ?

Disons que ce serait idéal d’arriver à terme à dédommager un tant soit peu les collaborateurs bénévoles. C’est important pour nous. Ensuite, faire en sorte que BAI soit de plus en plus professionnel. C’est tout aussi important. Enfin, je crois que le look va changer incessamment bien que ce changement allait intervenir à l’occasion de la première bougie de BAI en Mars dernier.

Mais le projet le plus important est de structurer BAI en un journal identifié et identifiable. Nous sommes à la recherche d’une société de Communication pour donner une raison sociale à notre journal et sortir de « l’anonymat » qui nous dessert beaucoup plus qu’il nous sert.

Merci, Hakim

Merci à vous.