Une journée “Portes ouvertes” sur le Contrat formation emploi (CFE) a été organisée ce jeudi 22 septembre 2016 au sein de la direction de l’AWEM agence de wilaya de l’emploi de sidi bel abbés. Son but était de vulgariser ce nouveau type de contrat tout autant que le contrat de travail aidé (CTA). Un petit aperçu a été donné aux entreprises invitées sur ce nouveau procédé très peu connu chez les jeunes et les entreprises, explique le directeur de wilaya en marge de la réunion.
Le contrat de formation emploi (CFE) permet aux jeunes insérés dans le cadre du DAIP d’acquérir une formation avec un financement de l’état à hauteur de 60% pour une durée maximale de six mois. L’employeur devra s’engagé à recruter le bénéficiaire pour une durée qui ne devra pas dépassée une durée d’une année. Le contrat est établi entre l’ANEM, l’employeur et le bénéficiaire qui percevra une prime de 3.000,00 dinars pendant une durée de six mois, a-t-on fait comprendre.
les organisateurs, des cadres de la direction de l’emploi ont signifié également, à tour de rôle, lors de leur présentation sur data-show l’intérêt que porte les pouvoirs publics sur les mesures qui peuvent promouvoir l’emploi afin de satisfaire la demande des jeunes et réduire le chômage source d’instabilité sociale. l’on fait comprendre que l’état s’est engagé à faire bénéficier tout employeur qui encourage la promotion de l’emploi par des avantages liés au dispositif relatif à l’encouragement et l’appui à cette initiative.
Le CFE, le dispositif révélateur, selon le directeur de l’ANEM vient pour favoriser l’acquisition de compétences, de connaissances et facilite l’adaptation du primo-demandeur d’emploi au monde du travail et à sa tache précisément. Son objectif est de favoriser l’insertion définitive des jeunes insérés dans d’autres formes de contrats, à l’exemple du CID, insertion des diplômés. Des CIP, les contrats d’insertion professionnelle à travers l’amélioration du niveau de qualification, le renforcement des compétences et aptitudes professionnelles aussi l’acquisition de profils adéquats aux postes à pourvoir.
Ce qu’en pensent les jeunes !
À la salle d’attente, les jeunes des deux sexes étaient assis sur les chaises avec un air désespéré à la quête d’un ultime contrat de quelconque nature pourvu qu’il aboutisse à une réelle embauche, un véritable poste. Pour comprendre mieux ce que voient ces jeunes de cette porte ouverte. La question d’un jeune universitaire, master2 était simple mais intrigante, du fait de l’absence d’une réponse apaisante « je cherche un emploi permanant qui me permet une stabilité sociale. Est-ce que cette porte ouverte peut m’offrir cette demande qui est par malheur un droit constitutionnel ?».
Il continuât devant ses semblables « on disposent tous ici de diplômes universitaires. On a un certain âge qui commence de son coté à nous intriguer. On est également disposé et prêt à suivre des formations de toutes durées pourvu qu’on nous promette des emplois véritables, stables et non des contrats qui changent de noms (DAIP, CFE, CIP, CFI…..) mais s’unifient dans la durée qui s’avère désormais en fin non renouvelable, et qui implique par malheur notre rejet de nouveau à la rue après expiration de ce délai. Les entreprises privés et publiques ne recrutent plus parce qu’ils manquent d’investissement et l’état les incite à œuvrer pour créer de l’emploi. Ces comme verser du liquide sur le sable ». ont-ils conclus.
Djillali T
