Franchement, les mots échappent pour décrire une situation pareille afin de satisfaire son ampleur réelle sur tous les volets autant sociale, politique qu’économique. Le fermier Lairedj Abdelkader, qui, rappelant le, est aussi fellah propriétaires d’une terre agricole dans le cadre de l’exploitation individuelle EAI domaine Djemil Youcef à Boukhanefis, occupe une ferme depuis plus d’un demi siècle, exactement depuis 1967.
Depuis tout ce long temps conflictuel qui a consommé tout son âge et a eu raison de sa force, contractant des maladies chroniques : tension et diabète, le fermier n’a pas cessé un seul moment de courir derrière les autorités, et spécialement la direction des services agricoles pour régulariser sa situation dans le cadre de la loi 1987 en vigueur qui stipule que les personnes qui ont occupé des fermes avant la reconversion des terres agricoles en EAI et EAC, peuvent désormais jouir de ces biens. Lairedj était dans cette ferme 20 ans avant en 1967, mais cours le risque d’être « chassé » d’un jour à l’autre par des gens du groupe d’une EAC du même domaine qui sont venu 20 ans après lui, devant un silence meurtrier des services agricoles malgré plusieurs requêtes.
Lairedj AEK n’est pas seulement un fermier mais aussi un fellah, qui lui donne davantage le droit d’être sous la protection du ministère de l’agriculture pour l’encourager à investir davantage et multiplier les têtes de vaches laitières et accroitre la production de lait tout en préservant des postes d’emploi à son fils marié et son frère et ainsi sécuriser trois familles contres la pauvreté et la famine.
Le fermier a interpellé le wali dans une 1ère édition d’Ouest Info le 04/12/2022 et au journal électronique Bel Abbes Info pour revenir avec un 2ème cri le 18/11/2023. À chaque fois le wali donne des instructions au directeur des services agricoles, la dernière le wali à changé carrément de ton sommant le DSA de prendre en charge d’une manière définitive le fermier en application de la loi qui lui donne l’entière possibilité d’occuper la ferme et d’exercer son activité créatrice de richesse, dont le président de la république Abelmadjid Tebboune ne cesse d’en parler à chaque occasion afin d’encourager l’investissement.
D’ailleurs le wali Chibani Samir en fait de ce grand projet gouvernemental créateur de richesse un sérieux défi et un cheval de bataille pour hisser la wilaya comme pole économique. Le vieux fermier, à bout de souffle, est en phase de vendre toute ses vaches et tout abandonner. Quel dommage que certains responsables sont là pour casser les volontés et faire tout pour servir de rempart à toute initiative de développement. L’on a essayé à plusieurs reprises de saisir le DSA pour recueillir ses propos mais sans résultat. Espérant que ce dernier cri sauvera cette exploitation et pourra préserver des postes d’emplois définitifs et mettre 03 familles hors danger. A bon entendeur.
Djillali Toumi