Il n’est pas anodin que ‘’LE PETIT PARIS ‘’soit adopté pour servir d’appellation à la ville de Sidi bel abbes,du moins son centre ville.
» Haussmann, sous l’égide de Napoléon III, avait pour mission de rénover Paris. Il ne s’agissait pas seulement d’architecture, mais d’un plan d’urbanisme ambitieux, avec la percée d’avenues et de boulevards, la création de places, de monuments, de jardins et la mise en place, par l’ingénieur Belgrand, des réseaux d’alimentation en eau et du tout-à-l’égout. Il y avait donc, en plus une dimension hygiéniste, le but étant de donner de l’air, de l’eau et de l’ombre aux parisiens. Mais Haussmann a aussi eu une influence sur Rouen, Bordeaux, Lyon, et bien d’autres villes ».
La visite de NAPOLEON III à Sidi bel abbes n’est pas étrangère à son développement urbanistique et tout ce qui est décrit ci-dessus ainsi les constructions anciennes du type haussmannien sont là pour le prouver. Seulement, l’état de dégradation de ces bâtiments et des espaces verts laissent apparaître l’absence de culture chez nos dirigeants qui préfèrent dépenser dans ce qui génère la ‘’gourbisation’’ de la ville que la réhabilitation de ce qui fait son histoire et sa fierté.
Un tas d’exemples de bâtiments, de châteaux et d’espaces verts sont laissés à l’abandon quand ils ne sont pas carrément défigurés ou détruits, un crime au patrimoine universel, sous l’œil complice des différents dirigeants qui se sont succédés à la tête de la ville.
On a été jusqu’à atteindre le lac sauvage de Sidi Mohammed Benali, seul lieu resté intact à la connerie humaine, jusqu’a ce que cette idée lumineuse d’un WALI qui a introduit le béton pour des considérations saugrenues.
La place Carnot et son kiosque à musique qui n’existe qu’en quelques exemplaires dans le pays voire ailleurs se trouve dans un état de dégradation avancée .
Combien coûterait la réhabilitation de cette place et son environnement ? beaucoup moins que les sommes jetées par la fenêtre à financer les danses folkloriques et les festivals de RAI qui pervertissent les esprits de nos jeunes immatures plus qu’ils ne les forment à devenir des citoyens responsables.
Ce qui se passe à Sidi bel abbes n’est que le reflet de nous même, c’est-à-dire l’ indifférence ,l’égocentrisme et l’individualisme- matérialisme et surtout dans cette atmosphère de sous culture ambiante dans laquelle nous pataugeons, sans discontinuer.