Le philosophe Alain Finkielkraut s’acharne à défendre Olivier Duhamel, celui qui fût un brillant politologue et l’un des hommes les plus influents des cercles les plus influents de France. Cet homme qui faisait peur au puissants est mort socialement depuis que sa belle fille Camille Couchner, la fille du sulfureux Bernard du « Médecins sans frontière » révéla au monde sa vie noire et secrète, faite d’inceste et de pédophilie.
Pour défendre le politologue, le philosophe soutient que le crime qu’il a commis étant prescrit, la société doit passer outre, respecter la prescription et ne plus en parler, même si les faits ne sont pas contestés par l’auteur du forfait lui-même. Et, pire encore, l’académicien justifie la pédophilie et l’inceste sur mineur par le consentement de celui-ci. Celui-là même qui reproche aux musulmans le mariage avec mineurs.
Les deux intellectuels qui se soutiennent appartiennent à l’espèce en voie de disparition des soixante-huitards qui a influencé longtemps et profondément la vie intellectuelle philosophique et sociale française, et, par ricochet, bon nombre de nos intellectuels qui n’ont d’yeux que pour eux. Cette caste ne trouvait rien de répréhensible dans la pédophilie dans la mesure où elle prônait le libertinage sexuel et l’exclusion de la morale du champ de sa pensée. Elle en faisait même l’apologie.
En 1977 Gabriel Matzeff, écrivain et pédophile notoire, publia une tribune au monde pour défendre le droit d’entretenir des relations sexuelles avec des mineurs. Les signataires les plus prestigieux: J.P. Sarte, Simone de Beauvoir, L. Aragon, Rolland Barthes, Gilles Deleuze, Michel Foucault, André Glucksmann, Daniel Cohenbendit, et Bernard Kouchner. Pour qui connait ces hommes, il s’agit vraiment de ce qui comptait le mieux durant ces années là.
En défendant avec acharnement Olivier Duhamel, Finkielkraut défend un monde que soutenait la gauche occidentale libertaire et que l’autre monde considérait et considère décadente. Heureusement que cette gauche là est vaincu et qu’il ne reste d’elle que quelques reliques qui se cachent, qui rasent les murs et qui s’éteignent.