Quand l’incivisme devient utile !

Quand l’incivisme devient un moyen de se laver la face, se convertit miraculeusement en un acte civique, devient utile dans une société, dites bien que les fatalités ne sont pas tombées d’elles mêmes du ciel, elles ont été cherchées, et du fait trouvées.

Un exemple pour résumer dés le début cet énigme : l’eau est source de vie, le coran l’a expliqué dans plusieurs versets, et on vient lui coller une nuisibilité (MTH) : maladie à transmission Hydrique. L’homme jette ses ordures, salit la nappe, puis indexe l’eau d’être impropre et source de maladies. Par ses agressions infinies envers la nature, son incivisme immensurable envers l’unique source de vie, il a appelé, forcé même, la maladie à se manifesté, alors elle est venue.

Cette pancarte sur la photo est un autre exemple d’un malheur apprivoisé par l’inconscience et l’éternelle laisser-aller de l’homme, de l’autorité, elle est bien dirigée par cet homme. Elle dénote à première vue un geste d’incivisme caractérisé, du fait de sa pose en plein rue, alors qu’elle fait la pub d’une présence d’un local de commerce, et devait être posé devant le local.

En fait, cet acte d’incivisme s’est manifesté pour cacher un autre plus grave, que l’autorité locale encourage depuis plus de 10 ans. d’ailleurs, le temps importe peu, encore moins l’état de la chose, les risques qu’elle peut provoquer, l’image qu’elle offre et véhicule à travers les temps et les âges sculptant ses stigmates dans le comportement des gens et des générations à venir.

Une dalle incommode pour couvrir un regard, Son épaisseur sort à plus d’un pied du niveau de la rue. Un véritable danger pour les automobilistes et la circulation toute entière. Plusieurs dégâts matériels ont été enregistrés depuis tout ce temps, sans parler des préjudices moraux et physiques des usagers.  Un trou passé par d’innombrables innovations inciviques juste pour attirer l’attention des automobilistes et éviter le pire : des pneus, du bois, des boites de carton, des pierres et toutes sortes de choses qui finissent par être heurtés inconsciemment par les automobilistes pour finir au fond du regard cachant son veritable identité. À la voir aujourd’hui, l’on ne peut affirmer qu’il relève de la gestion de l’ADE, des Telecom ou de l’APC, sauf qu’il se dresse toujours aux malheurs des gens sur la rue en face des rails à la cité En-nasr à Sidi Djilali.

Quand une chose, un comportement ou une débâcle persiste dans le temps malgré différents cris, elle finit par être admis comme une autre logique même si souvent critiquée, mais par la force des choses, acceptée et moins critiquée jusqu’à devenir ancrée dans le comportement d’une société pour finir comme un phénomène difficile à résoudre dans le besoin.

 Ne dit-on pas souvent que le mal guéri le mal ! Mr Samuel Hnemann (1755_1843), médecin, trouve en cette citation une Homéopathie qui explique le fait de guérir le mal par le mal comme un art, quand il décrit dans sa particularité que le mal est soigné par des substances d’origine végétales, minérales ou animales, par ailleurs, elles mêmes susceptibles de déclencher le trouble quand elles sont prescrites à forte dose. L’On craint maintenant d’un sur dosage de ces pratiques croyant faire du bien pour alimenter un éternel mal.

Djillali Toumi