Selon un communiqué officiel, quatre walis dont le Wali de Sidi Bel -Abbes ont été écartés ou appelés à d’autres fonctions . La présidence avait annoncé cette information dans l’Après-midi. Et c’est l’ancien wali délégué d’El Harrach auprès de la wilaya d’Alger,M. Hattab Mohamed (ici à l’image de la une) devenu par la suite secrétaire général de la même wilaya, en 2010 qui est annoncé comme chef de l’exécutif de Sidi Bel-Abbes. Rappelons que ce dernier a occupé auparavant le poste de Secrétaire général de la wilaya de Sétif avant d’être promu comme wali délégué d’El Harrach . Au moment où BAI avait annoncé un mouvement imminent dans le corps des Walis vers la fin décembre écoulé (voir notre article à cette date), M. Hattab était pressenti pour diriger l’exécutif de Sétif à cette date . Finalement, il se retrouve à Sidi Bel -Abbes deux mois plus tard.
Ce mouvement comporte :
Fehim Yahia, wali de Sidi Bel Abbès, admis à faire valoir ses droits à la retraite.
Alaili Maâmar, wali d’El Oued, appelé à exercer une autre fonction.
Boubekeur Abderrahmane, wali de Saida, appelé à exercer une autre fonction.
Semmoudi Salim, wali d’El-Bayadh, appelé à exercer une autre fonction.
Au titre des mutations :
Bouguerra Ali, wali de Bouira, est muté à la wilaya de Ouargla.
Meziane Said, wali de Tamanrasset, est muté à la wilaya de Saida.
Maskri Nacer, wali de Ouargla, est muté à la wilaya de Bouira.
Khelfi Mohamed Laîd, wali d’Illizi, est muté à la wilaya d’El-Bayadh.
Chater Abdelhakim, wali de Tindouf, est muté à la wilaya à Tamanrasset.
Au titre des nouvelles nominations :
Zergoune Slimane, wali délégué de la circonscription administrative de Baraki est désigné en qualité de wali de Tindouf.
Hattab Mohamed, secrétaire général de la wilaya d’Alger, est désigné en qualité de wali de Sidi Bel Abbès.
Sendid Mohamed Mounib, directeur d’études auprès du Premier ministre, est désigné en qualité de wali d’El Oued.
Madhoui Ali, député à l’Assemblée populaire nationale (APN), est désigné en qualité de wali d’Illizi
Bienvenu chez nous Mr HATTAB,vous avez l’air jeune,j’en suis ravie,ça me change des mammouths.Je note même que vous portez une moustache,tout un symbole dans notre culture,les Anciens Vaillants de chez nous la décodent souvent par la virilité ,l’intégrité et la bravoure,n’en soyez pas juste un porteur comme tous les hommes actuels,mais un défenseur comme presque plus personne.
Bienvenue?????????? non !! je ne suis pas d’accord d’ailleurs que va faire ce nouveau Wali pour la ville et la région , il va piétiner ce qu’a fait son prédécesseur.Le lac sidi M’hamed bétonisé , les oiseaux migrateurs chassés ? Des scandales à la pelle dans notre wilaya sans aucune réaction des ses services ? des terrains servis sur un plateau d’or à leur demandeurs dans le cadre de la Calpiref ,un boulevard d’excellence pourquoi faire? beaucoup de choses restent sans réponses et j’aimerai que notre BAI en fait une conclusion pour étaler une compilation-Bilan du Wali sortant.Vive Internet pour les archives et mémoires collectives.
je rajoute seulemnt une chose, un cadre qui a fait beaucoup pour une ville ou une wialya faudra faire le tout pour le garder..car dans les periodes de trouble au sommet de l’etat les choses vont plus mal vers la base..et c’est en ce moment que la ville aura besoin de genre d’homme integre pour stabiliser et maintenir l’ordre..car il a deja acquis une stature de respect…je ne le connais pas personnelemnt mais si ex wali est bon vaux mieux faire une residence permanente chez nous…
pendant que lex walais font la valse ici chez nous, moi y’a deux jours j’ai ouvert comme un con un mail..une jolie femme
je ne pouvais pas résister,,comme on dit ellah ghaléb..et puis pouf
plus rien la jolie fille de 18 ans a disparus de ma boite..et voila que mon ordinateur est maintenant infesté de cafards..heureusement que nous sommes dans un pays vraiment arrièré et ou nous n’avons pâs encore de carte de crédit..sinon il serait vidé en mois d’une minute…je suis obligé de reformaté le disque et meme flashé la carte pour justement essayer de netoyer ces cafards-grellou..heureusement aussi que nos responsable ne savent pas l’informatqiue sinon ils serait piégé avec un cafards qui s’aura la biographie d’un des notres…ou il etait ou??? il a fait ou et quoi et avec qui ces etudes??, ces parents exerçaient quoi comme metier? un minimum de biographie serait le bien venue car avec l’historique on extrait un ensemble de reflexes..pour voir si une personne pourra resister ou non dans un mileiu donner..a bel abbes il faut avoir le reflexe de la danse du 3laoui..ce n’est pas sidi bel abbes comme le pretend mais bien de la wialya de Tlemcen qu’elle nous arrive..les maitres du 3laoui c’est Sebdou….mais on oublie pas les louanges pour l’ancien wali il a fait beaucoup de cette wialya propreté disicpline réalisation de tout genre..dommage on a perdu un bon wali..c’est une chahada d’un citoyen…
Bonjour DOCTEUR REFFAS.
Comme on dit, vous avez »porte l’eau a mon moulin. »
Mes respects Docteur.
Sallam si Nasri.
Je suis ravi d’avoir apporté un peu d’eau à votre moulin à vent.
Bonne soirée.
Bonjour Si Nasri.
Ma réponse est la suivante: »Avec le vent va, tout s’en va ».
Mes respects.
Monsieur Reffas ton commentaire ce n’est que du vent .Soit plus concret et un minimum de pragmatisme,pour que le lecteur ne s’ennuie pas.
Les fleurs du mal:(texte que je dédie au wali sortant)
« Hypocrite lecteur, – mon semblable, – mon frère ! »(1)
Dans notre environnement, l’invitation au voyage échappe à Baudelaire car tout n’est pas ordre et beauté. Je ne suis pas surpris du langage de Charles, il l’a bien dit lorsque l’ennui prit place pour l’accompagner loin dans son esprit :
« C’est le diable qui tient les fils qui nous remuent !
Aux objets répugnants nous trouvons des appas ;
Chaque jour vers l’enfer nous descendons d’un pas ;
Sans horreur, à travers des ténèbres qui puent… »
Chacun de nous veut échapper aux remords qui habitent nos âmes et nous lessivent continuellement. Que peut-on faire ? La philosophie des mots cache notre hypocrisie dans l’extase de nos approches quotidiennes du mal et du diable. Nos textes trahissent nos engagements fragiles qui deviennent poussière à chaque mot et phrase lus. Nous pointons le diable sans le désigner. Nous dissertons le mal sans le combattre. Qui sommes-nous ?
Charles l’a précisé bien avant notre production fœtale :
« Serré, fourmillant, comme un million d’helminthes,
Dans nos cerveaux ribote un peuple de démons,
Et, quand nous respirons, la mort dans nos poumons descend,
Fleuve invisible, avec de sourdes plaintes.
Si le viol, le poison, le poignard, l’incendie,
N’ont pas encor brodé de leurs plaisants dessins
Le canevas banal de nos piteux destins,
C’est que notre âme, hélas ! N’est pas assez hardie. »
Les fleurs du mal qui empoisonnent et violent notre société méprisent notre hardiesse symbolique autour mots et des lamentations « intellectuelles ». On cite de « grands noms », on étale de somptueuses analyses pour fertiliser notre « courage » face aux corrompus gouvernants géniteurs des bouffons élus. Puante démocratie, une fleur du mal, nous la respirons profondément pour s’enivrer et planer dans l’espace privé de l’hypocrisie.
Je reviens à mon chardonneret, l’oiseau libre ami de la nature saine et plurielle dans son contenu, pour chier sur la cupidité humaine, cette autre fleur du mal entretenue par « le chef ». Ce dernier, du jaccousi des deniers, contemple fièrement son fils sur un cheval galopant. Pour Charles :
« Nos péchés sont têtus, nos repentirs sont lâches;
Nous nous faisons payer grassement nos aveux,
Et nous rentrons gaiement dans le chemin bourbeux,
Croyant par de vils pleurs laver toutes nos taches. »
(1) ver du poème « Au lecteur » de C.Baudelaire.