Qui est responsable ??

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Oui ! c’est la question que se posent tous les habitants de la ville de Sidi Bel Abbes sur cet état de fait (laxisme,saleté grandissante, manque d’éclairage etc..) elle est reposée  par notre confrère de la version arabe dans son dernier article sur cette trémie de Sidi Djillali qui semble avoir été oubliée par les services de nettoyage de la commune comme tant d’autres endroits qui ont subi des opérations de nettoyages ponctuelles mais limitées dans le temps et ont fini par être totalement délaissés . Pourquoi la ville est devenu subitement très sale ? Non il ne suffit pas de jeter la balle à l’incivisme des citoyens et pour cause , un grand nombre nettoie régulièrement devant leur demeure mais malheureusement se retrouvent vite étouffés par des sachet colportés soit par des vents ou  charriées par les eaux pluviales. N’allez surtout pas exiger d’eux de faire un effort et aller déblayer le terrain jusqu’aux trémies et espaces verts de la ville mais alors à quoi sert les dits services  de la commune s’ils ne procèdent pas à un minimum d’agents dédiés au nettoyage et balayage des trottoirs .

Il faut dire qu’il ya des endroits qui n’ont jamais été nettoyés ou peu et sont devenus par la force du temps des lieux de débits de boisson à ciel ouvert à l’image du stade Bayadah où canettes, bouteilles et tessons de verre jonchent le sol, il ya aussi cette autre atelier des travaux publics en plein avenue Aissat Idir qui rejoint la catégorie de l’ancienne briquèterie à savoir un lieu de “no man’s  land” où tabac, drogue , alcool, bagarre et autres vices se mêlent et se croisent. Bien sur , le nettoyage au niveau du stade bayadah s’effectue probablement une fois par an mais insuffisant dira-t-on,vu le le manque de loisirs ou de lieux appropriés et oisiveté aidant , des dizaines de jeunes se rabattent régulièrement vers ces endroits  dès l’annonce du crépuscule pour s’adonner à leur vice préféré et une dizaine de jours suffisent pour submerger les alentours du stade encore une énième fois des mêmes détritus . A Oran et d’autres villes du pays qui se distinguent par leur propreté, tout le monde aura constaté que  le nettoyage est devenu une affaire prise au sérieux par les responsables communaux qui ne lésinent pas sur les moyens humains et matériels pour maintenir un rythme de propreté acceptable par l’ensemble.

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