Qui sont donc ces diplodocus incivils qui prétendent nous parler en maîtres ?

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Des campagnes agressives et obstinées sont organisées par les seuls pays occidentaux pour la défense des minorités de toute nature dans le monde et plus particulièrement dans les pays à qui ils s’opposent.

Leurs intrusions dans ces différents pays sont contraires à la Charte des Nations Unies, dès lors que ces pays pointés du doigt comme « barbares » ne violent pas la quiétude et la sécurité de leurs voisins et ne menacent pas la paix internationale.

C’est le cas de l’Iran accusé de martyriser les femmes, de la Chine accusée de maltraiter les Ouïgours, de la Turquie accusée de supplicier les Kurdes, de la Russie d’envahir son voisin Ukrainien…

Ces campagnes se font au nom de valeurs occidentales que l’Occident tient absolument à universaliser au nom de l’unicité de l’humanité et d’un abus des lois et des règles communes élargies abusivement quelques fois jusqu’à la sphère de l’intimité familiale.

On peut discuter de telle coutume, de telle ou telles tradition dans tel ou tel pays ou région du monde, initier des échanges et des débats sur tel ou tel aspect des formes culturelles en usage dans ces différents pays, concernant le genre, les interdits, les tabous et autres formes spécifiques des comportements en vigueur ici ou là.

Les enceintes internationales universitaires, diplomatiques… ont précisément cette mission.

Mais qu’est-ce qui autorise un pays ou groupe de pays, au nom de ses seules valeurs de contester les usages adoptés par des sociétés non occidentales ?

C’est d’autant plus contestable que les pays occidentaux se fichent complètement des minorités « opprimées » qu’ils prétendent défendre ; les Ouïgours, les femmes iraniennes, les homosexuels au Qatar ou en Arabie, les Kurdes et même les Ukrainiens.

Ce qui leur importe c’est de peser sur la Chine, la Turquie, le Qatar, la Russie ou l’Iran.

Au reste, malgré les progrès réalisés péniblement, jamais les femmes n’ont été réellement défendues en Occident. Il suffit de voir comment leur image est commercialisée par le secteur marchand et exploitée de diverses manières sur Internet.

Est-il besoin d’évoquer les horreurs commises par les monstres qu’ils ont placés à la têtes des pays qu’ils soutiennent? Des horreurs qu’ils ont commises et qu’ils ont peine à reconnaître et qui inviteraient à résipiscence le moins béotien d’entre eux? Le sort qui est fait chez eux aux personnes âgées, aux enfants, aux handicapées mentaux, aux minorités “raciales”? La destruction des supports de la vie sur la planète Terre?

L’Ukraine est en voie de destruction totale : si demain Russes et Américains s’entendaient, les Ukrainiens seraient complètement abandonnés à leur sort. Il en sera aussi de même des pays européens qui subissent (et subiront encore plus dans les mois et les années qui viennent) les conséquences de la guerre américaine en Ukraine.

Qui peut croire une minute que les Américains consentiraient à mobiliser des dizaines de milliards de dollars uniquement pour venir en aide charitablement à un peuple quel qu’il soit. D’où viendrait donc cet amour immodéré pour les Ouïgours ou pour les Kurdes?

Cette guerre en Ukraine est un « investissement » et un but a déjà été atteint : la soumission totale de l’Europe en voie d’autonomie monétaire, commerciale, diplomatique…

A la niche !

Cela ne veut pas dire que de réflexions, des débats, des échanges, des controverses… sont sans pertinence. La pauvreté, la misère, les monstres… sont universellement humains.

Les pays, les sociétés, les nations, les cultures ne sont pas des vases clos.

Ils changent. Mais aucuns d’eux n’acceptera de changer et d’évoluer sous injonction avec un fusil dans le dos et une menace de guerre ou d’isolement humain dont l’Occident se targue de disposer au nom d’une sorte de droit supérieur de décider qui est humain et qui ne l’est pas, qui est civilisé et qui ne l’est pas.

Le risque pour ces minorités « écrasantes » qui se croient tout permis et qui abusent leurs propres opinions est qu’elles finissent au musée des monstruosités préhistoriques qui peuplent leur passé.

Djeha, J. 24 novembre 2022.

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