La bureaucratie a un visage : La direction des services agricoles DSA, la CCLS, la chambre de l’agriculture, les minotiers, les présidents des associations, GIPLAIT. Un véritable labyrinthe, un insidieux nid d’araignée, ou les pratiques controversées deviennent une attraction, dont la seule victime est désormais ce petit éleveur laitier qui cour désespérément derrière un droit préservé par les lois de la république.
Au lieu de réduire les intermédiaires, faciliter l’accès aux droits par le citoyen et mettre une barrière à toute tentation malsaine, c’est toute une chaîne que l’éleveur est forcé de consulter à chaque problème rencontré en matière de quota de son de blé. Pour se satisfaire de cet aliment de bétail nécessaire pour la santé de la vache et une production élevé de lait, soutenu par l’état, l’éleveur est confronté à un véritable parcours de combattant. Il doit courir auprès de tous ces services au point de s’épuiser et retrousser chemin sans satisfaire à bien son souci.
Les quotas en aliment de bétail (son de blé) des éleveurs producteurs de laits sont soumis à une aide de l’état qui plafonne le prix à 1.600,00 da le quintal. Un engagement pour encourager les leveurs laitiers à s’impliquer dans la production locale et participer au développement économique du pays.
Les quotas sont normalement reçus des minoteries chaque semaine, selon des déclarations d’éleveurs, en respect à des affectations des services de la chambre de l’agriculture, fait-on savoir. Malheureusement, les propriétaires des moulins trouvent toujours des embûches pour repousser ces éleveurs à satisfaire leurs demandes. Certains, sinon une grande majorité, sont sommés à se présenter chaque semaine pour réceptionner leur part qui varie souvent entre 02 et 10 quintaux.
L’éleveur, dans ce cas est obligé de louer un transport chaque semaine pour satisfaire une nourriture hebdomadaire, devenue fracassante, occupante et très onéreuse. Des mesures qui n’arrangent pas la tache des éleveurs, qui sollicitent les propriétaires des moulins pour une livraison mensuel afin d’alléger leur dépense en matière de transport d’un coté, et de leur permettre de se libérer à d’autre taches relatives à leur fonction délicate.
Et quand les éleveurs élèvent leurs soucis, ou cherchent à s’adresser à qui de droit, ils doivent faire le long chemin de cette chaîne interminable d’intermédiaires, ou chacun se constitue en membre. L’on fait apprendre que certains minotiers vendent l’aliment à leurs fils, aussi membre d’association, pour l’écouler au marché noir à 3.600,00da le quintal. Certains éleveurs se trouvent contraint de se satisfaire juste pour subvenir aux besoins incontournables de leur bétail, en payant le prix plus que double.
Ceux qui rouspètent sont tout de suite mis en quarantaine par des mesures administratives cousues à la taille. Et dans ce vacarme bien confectionné, des pochent se remplissent sur le dos des pauvres. Les mesures de contrôle dans ce domaine sont absentes, et si elles existent vraiment, elles ont aussi besoins d’être contrôlés. !
Djillali Toumi