SIDI BEL ABBES : Les habitants du bâtiment ‘’les Vikings’’ ne désarment pas
Ce week-end, une vingtaine de familles résidentes du bâtiment appelé « les Vikings » ont envahi la rue en guise de protestation pour exprimer leur ras-le-bol quant à leur quotidien triste par le fait que leurs habitations sont dans un état très vétuste menacées de ruines à tout instant avec en preuve des murs fissurés, des plafonds éventrés, des escaliers non conformes ainsi que des infiltrations des eaux de pluies notamment durant la saison hivernale. Avec le souhait de leur prise en charge en matière de relogement, les plaignants exhortent les autorités locales dont le wali en vue de se pencher au plus vite sur leurs doléances qui n’ont que trop duré.
R. Abdou (Réflexion)
*********************************
Sidi Bel Abbès: Colloque sur le livre et l’enfant, entre intérêt et réticence
Près d’une centaine d’intervenants ont débattu de thèmes d’une extrême importance, mettant en relief les causes de la réticence de nos enfants à la lecture. Les intervenants sont revenus sur le rôle de la télévision et autres inventions de la technologie moderne qui poussent aujourd’hui l’enfant à aller vers tout ce qui est numérique et rapide. Des communications ont été présentées dans ce sens, dont celle du Pr Kamel Bettouche de l’université de Constantine, qui revient sur la culture de la lecture chez l’enfant dans le monde arabe, en comparaison avec celle de l’enfant dans la société européenne. Il explique que l’entourage familial ou social de ce dernier favorise la lecture, un principe qu’il faudrait inculquer à la société algérienne. La meilleure manière d’encourager l’enfant à lire, serait, selon le professeur, la récitation d’histoires par les parents ou les proches pour développer son savoir et son imagination, l’intégrer dans des milieux culturels qui l’encouragent à exploiter son temps libre dans la lecture en groupe, comme les bibliothèques.
Ce qui va aussi encourager, selon le conférencier, les auditeurs à mettre à la disposition des enfants des livres écrits avec un style simple à comprendre et à retenir.
D’autres thèmes ont été débattus par des professeurs universitaires de Mostaganem, Saïda, Tlemcen et Sétif, dont «Le rôle de la lecture chez les enfants aux besoins spécifiques», «Le rôle du livre dans un monde multidimensionnel», «L’imaginaire dans les récits destinés à l’enfance», et d’autres sujets de même importance, pour cerner la problématique et sortir avec des recommandations.
S.D (Le temps d’Algérie)
*********************************
SIDI BEL ABBES : 200 enfants autistes attendent une réelle prise en charge
La fondation ‘’Taibi Larbi’’‘ et l’association des enfants autistes de Sidi Bel Abbès ont conjointement organisé, au niveau du siège du centre médico- pédagogique et physique de Sidi Bel Abbès, une journée d’étude sur l’autisme. Cette manifestation médicale qui a été rehaussée par la présence des médecins, des psychologues ainsi que les familles des patients, s’inscrit dans le cadre de la mise en exergue de nombreuses contraintes qui enfreignent à la bonne marche scolaire notamment en matière d’encadrement pédagogique, d’absence de matériels adéquats et de programmes appropriés à cette frange de malades dans une perspective de leur intégration normale dans la société. En effet, les organisateurs de ce rendez-vous sont allés exhorter les autorités locales en vue de financer le projet du centre de référence dont le terrain leur a été déjà attribué. Pour rappel, ce centre qui servira de diagnostic et d’orientation sur l’autisme permettra le suivi médical et psychologique des 200 enfants autistes recensés à travers la wilaya de Sidi Bel Abbès.
R. Abdou (Réflexion)
*********************************
Hommage au Chahid Si Abdelkrim de Sidi Bel Abbès
Nous observons une halte à l’occasion de ce 61ème anniversaire, en pensant à tous les martyrs de la glorieuse révolution de novembre 1954, et parmi eux, le lieutenant Si Abdelkrim, tombé au champ d’honneur le 21 avril 1962…et comme on le constate plus d’un mois après la proclamation du cessez-le-feu… En cette période, une situation toute particulière a prévalu où il n’y a pas eu que l’action menée par l’OAS sous le crédo d’Algérie française pour faire de plusieurs villes à densité européenne «un sanctuaire»… il y eut, nous dit-on, beaucoup de non-dits… Les Bel-Abbessiens durent s’organiser tous seuls sous l’égide des commissaires politiques du FLN. Face aux atrocités de la soldatesque coloniale et son fer de lance l’O.A.S et des ultras, les Bel-Abbessiens, résidant dans la partie sud de la ville, ont rejoint la «ville arabe» où ils étaient bien accueillis et logés malgré le cantonnement qui leur était imposé, et dans l’ambiance pesante, se multiplièrent assassinats, attentats, lynchage et massacres collectifs… Plasticages et autres actes de sabotage d’infrastructures. Ainsi, dans ce combat de la survie pour aboutir, la dernière grande bataille celle du référendum fixé au 1er juillet 62…l’Algérie perdit de grands hommes dont feu Si Abdelkrim, de son vrai nom Bentayeb Mohamed, né en 1926 dans la région de Moulay Slissen. Homme simple et courageux selon notre source, il avait gagné la confiance de ses chefs, l’estime des populations de toute la zone V. Grand meneur d’hommes durant le combat contre l’occupant qui mit tous les efforts en le recherchant très activement. L’encerclant à plusieurs reprises, il s’en est sorti des filets ennemis sain et sauf, indique-t-on. Ce grand combattant de l’ALN était père de cinq filles en bas âge quand il a regagné le maquis à Sidi Bel-Abbès, les djebels de la région s’en souviendront de ce héros de la révolution qui tomba héroïquement au douar autochtone Hnaichia de la tribu des Amarna, c’était un 21 avril 1962.Les jeunes de l’UNJA dans les années 80 étaient les premiers à lui réserver un hommage. L’Algérie indépendante baptisa le quartier Abbou par Si Abdelkrim, mais toutefois, les conditions de sa mort ont laissé beaucoup de supputations.
Réflexion