Ronfler peut tuer !

Les premières journées postuniversitaires d’ORL, dont le thème est «Les ronchopathies, syndrome des apnées du sommeil (SAS) et pathologies ORL» se sont déroulées au CHU Nedir Mohamed de Tizi-Ouzou, les 26 et 27 de ce mois de février. Le Pr Abbes Ziri, DG du CHU, a souligné, au cours de son allocution d’ouverture, l’importance de ces journées postuniversitaires relatives à l’ORL…
…………..
Le CHU de Tizi-Ouzou est devenu la plaque tournante de la médecine et de la formation de spécialistes d’ORL». Le thème des journées fut «le ronflement», sur lequel les  médecins intervenants axent leurs travaux. Quelques chiffres  sont donnés, pas trop officiels et pas près de la réalité du terrain car de nombreux «ronfleurs» ne se sont pas manifestés à l’hôpital : «25 % de la population ronflent, dont 5% présentent déjà un Syndrome d’Apnées du sommeil (SAS), une pathologie très fréquente», dira-t-il. Les conséquences de ce SAS sont parfois fatales. Il explique : «A un moment donné du sommeil et du ronflement, la respiration se coupe et cela peut être dangereux pour le malade : problème respiratoire, vasculaire et surtout … mort subite».
………………
Le chef de service ORL situe la tranche d’âge  «entre 30 et 50 ans. 52% des femmes et 64% des hommes sont atteints de cette pathologie». Le Dr Hasbellaoui se dira réconforté : «cette pathologie est très rare chez l’enfant sauf s’il présente de  grosses amygdales et des végétations». Interrogé sur le traitement, il dira : «Nos pourrions citer trois types de solutions  qui  pourraient intervenir: soit une intervention chirurgicale, soit l’emplacement d’un appareil, soit suivre le malade par un traitement approprié dont la pratique du sport est plus que nécessaire».
…….