Une quarantaine de médecins hôpital- universitaires ont observé dans la matinée d’hier un sit in devant le siège de la direction générale du CHU de Sidi Bel Abbés. Dans une plate forme de revendications rendue publique, il est fait état de plusieurs points dont les plus importants sont les indemnités de l’activité hospitalière non versées pour certains d’entre eux et le problème du logement qui constitue l’épine dorsale du conflit car on évoque la favoritisme au profit d’administrateurs au détriment des médecins. Les toubibs agissant sous la coupe du syndicat national des enseignants chercheurs hospitalo- universitaires accusent l’administration de laxisme et de pratiques faisant office de passe droit. De son coté, le directeur général que nous avons contacté a accepté de répondre à toutes les questions se rapportant au sit in des médecins. Notre interlocuteur a tenu à préciser que sa relation de travail avec les médecins est liée à un ordre qu’il faut respecter car a-t-il souligné «j’aborde toutes les questions relatives au fonctionnement des services du CHU avec les médecins chefs de services » quand aux revendications socio professionnelles sous la coupe de ce syndicat, ils ne seront pas débattues pour «non représentativité » selon une correspondance de l’université. A propos des salaires non versés le DG a précisé qu’il s’agit d’indemnités d’activité hospitalière qui sont soumises à une procédure dont la complexité relève de rouages administratifs qui exigent des engagements devant le contrôle financier. Ceci étant l’odeur d’un ordre établi bousculé se sent à travers les arguments des uns et des autres. Un nouveau DG avec de nouvelles méthodes de travail qui vraisemblablement dérangent des clans aux intérêts inavoués. L’équipement des examens de mammographie remis en état de marche, l’installation de L’IRM dernière génération , la mise à neuf du bloc chirurgical, le lancement de la greffe de la cornée et d’autres projets qui intéressent plutôt le malade sont autant de causes susceptibles de faire des émules.