Sanctions, décharges et mutations arbitraires, harcèlement, abus d’autorité, détachements illimités  * qui protège le directeur de l’UPW de sidi bel abbes !*

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Depuis l’installation du directeur de l’unité postale de sidi bel abbés El Hadj Adda en 2019, les choses dans le secteur de la poste n’ont fait qu’empirer. Des sanctions arbitraires, des décharges arbitraires, mutations arbitraires, harcèlement, abus d’autorité, détachements illimités sans le moindre respect des clauses et délais et d’autres déboires. En bref la poste séculaire de tous les charmes se trouve chroniquement touchée par une gestion excentrique et opaque. 

Le site d’Algérie poste ouvert à cet effet, pour récolter les différentes injustices, rendu public en signe d’initiative louable par le nouveau directeur général, manifestement engagé à mettre sur bonnes railles le secteur, pour permettre au personnel lésé d’émettre leurs soucis pour de probables solutions, en est une preuve formelle. Des milliers de réclamations sont postées chaque jour. Ce qui est désolant, aucune suite n’a fait l’écho d’une quelconque inquiétude de la part des responsables.  

Et comme, il n’y a aucune autre alternative, le personnel victime de ces injustices, ne voit comme alternative que de se diriger vers la justice. Pratiquement, la majorité écrasante des affaires est perdue par l’administration, mettant en exergue l’incompétence des gestionnaires au niveau local et les juristes qui n’ont aucune connaissance professionnelle qui est la clé des conflits. Des conflits, qui, à l’origine sont de faux problèmes, à priori, mal géré et qui vont par la suite coûter des sommes colossales à l’entreprise. Des frais d’avocats, de huissiers, des indemnisations et des pénalités de non application de décisions de justices dans les délais. 

Ces problèmes complexes, installés dans la durée, vont d’abords infectés le milieu de travail, pour ensuite instaurer le manque de confiance qui fera à son tour la terreur, ou l’employé est constamment terrorisé et devient de ce fait vulnérable aux erreurs et fautes de services, surtout en matière de manipulation de fonds. Dans ce dernier point, il n’y a qu’à consulter le bilan des erreurs de caisse. Certains agents sont constamment redevables par la multitude des erreurs.   

Les conditions de travail sont sauvagement piétinées, eu égard au manque de savoir et de la négligence du professionnel, du règlement intérieur et de la convention collective par les responsables. Un receveur d’une localité a été harcelé et terrorisé pour n’avoir pas payé un chèque par procuration sans la présence d’un certificat de vie du titulaire.  

Étrangement, le receveur fut blâmé par des responsables de toutes les façons, pour avoir appliqué le règlement qui le protège et protège l’argent du véritable client. Voilà un « tout petit exemple » d’un tas qui n’en fini jamais. Il est temps de sauver la poste et le secteur d’une infection et stopper en urgence ce virus qu’il se propage à ne jamais lui trouver de remède. Les cas d’injustice sont légion. Seule une enquête sérieuse, surtout pas de ceux qui viennent « ébernés et mangés » dans des hôtels, pourrait rendre à cette obscurité une lueur de lumière et redonner un nouvel espoir à ce personnel qui s’épuise d’un temps à un autre, et qui ne trouve que les réseaux sociaux pour se défaire de ces menottes. 

Djillali Toumi

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