BEL-ABBES INFO

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Sidi Bel-Abbès : 50 Dinars le « bol d’air » frais!

ByH. Mahmoud

Juin 30, 2016

Eh oui ! à notre connaissance , il n’existe aucune commune dans le monde qui fait payer ses administrés une somme d’argent pour se promener dans un jardin « public ». Que ce soit les « Hyde park » de Londres, New york ou Chicago, Les jardins de Barcelone, de Paris ou ici  les bois des cars à Alger, ce sont tous, des lieux public où existe parfois des attractions culturelles et il est admis de payer leurs entrées mais à l’intérieur du jardin public.

À Sidi Bel-Abbès  , on veut tout simplement bannir le terme « public », défiant même les règles élémentaires de la fonction d’un « jardin public »,   et sa définition dans le langage courant de l’humanité. Un jardin public est un lieu de promenade par excellence ,un lieu destiné à l’agrément du public où l’on respire un air frais, loin des gaz d’échappement des moteurs et des habitations où on peut parcourir un livre, lire le journal, apprendre une leçon ou une sourate du Coran sans les tracasseries bruyantes de la ville .C’est un lieu de repos , tout court !

Au nom de quelle loi, peut-on exiger 50 Dinars pour respirer de l’air frais , car il n’y absolument rien à visiter ou chose intéressante à voir dans ce jardin hormis ces jets d’eau colorés, des allées  de promenade  et les nombreux espèces d’arbre qui sont là pour fournir l’oxygène à celui qui s’y trouve dans les alentours . Alors dans ce cas là , pourquoi pas clôturer les allées de l’avenue de la Macta et faire payer aux passants qui traversent ces allées 20DA. Au fait, des allées de promenade toujours dans l’attente de toilettes.Hier c’était idem au jardin « public » pardon « privé », quelques femmes et enfants se donnaient à leur besoin dans des endroits sombres à défaut de toilette.

Le ministère de tutelle  et des collectivités locales a -t-il donné son approbation ou décréter une loi pour cette action de péage ?

Les aberrations ne s’arrêtent pas là , la piscine public du jardin est cédée à un concessionnaire qui fait payer 200 Da la nuit et 300 Da le jour, aux enfants qui n’ont aucun moyen de se rendre dans les plages du littoral. Pourtant , la commune a d’énormes atouts pour payer le gardiennage du jardin public et son entretien  ainsi que les  allées de promenade de la Macta.Des élus ! « par le peuple, pour le peuple », Dites-vous !