Sous d’autres cieux , et non loin de nous , la wilaya d’Oran , s’investi totalement dans la réhabilitation , de son patrimoine immobilier.Il ne se passe pas un jour ,où de nouvelles initiatives , sont entreprises , dans la concrétisation , des projets de réhabilitation, et de rénovation, du parc immobilier de la ville d’Oran. A Sidi bel abbes c’est la léthargie , et aucun programme sérieux n’est mis en place , pour la prise en charge de ce dossier, par les services concernés (Mis à par le chantier en cours du siège de l’APC). Nous proposons à nos lecteurs, la lecture d’un article de presse, sur le même sujet paru ce jour. La question fondamentale que nous nous posons ,est la suivante : Pourquoi pas, une telle initiative pour la ville de Sidi bel abbes?
Djelloul Talha (Sidi bel abbes… l’éspoir)
par Rayan M.(le Quotidien d’Oran)
L’expertise française, en termes de rénovation urbaine, sera-t-elle, dorénavant, présente à Oran ? La réponse pourrait venir des résultats attendus de la visite d’une délégation oranaise, entamée depuis hier, à Paris.
Cette délégation conduite par Abdelghani Zaalane, wali d’Oran, qui comprend Nour-Eddine Boukhatem, maire d’Oran et les directeurs de l’OPGI, de la DUC, ainsi que les chargés des projets de réhabilitation du Patrimoine ancien de la ville d’Oran, entamés, il y a quelques mois, séjournera quatre jours à Paris, à l’invitation de l’Ambassade de France, en Algérie.
Cette mission intervient suite aux premiers contacts qui ont eu lieu, lors de la récente visite du Premier ministre français, à Oran. Outre des réunions au ministère des Affaires étrangères et une visite protocolaire au ministère de l’Intérieur, le menu de cette visite comporte différentes discussions avec des administrateurs et des élus, en charge de la coopération internationale. Mais, surtout, la délégation aura des entretiens avec les responsables de l’Agence française de rénovation urbaine «ANRU». Ainsi, la délégation pourra apprécier et, éventuellement, s’inspirer de la stratégie et de l’expérience parisiennes de rénovation urbaine, principalement à travers la visite de quartiers, en réhabilitation, à St-Denis.
A l’issue de cette visite, la délégation aura des discussions avec François Lamy, ministre-délégué à la Ville, pour, éventuellement, discuter des modalités d’intervention d’entreprises françaises dans le grand programme de réhabilitation du patrimoine immobilier d’Oran.
Bonjour Dc Reffas
entierement d’accord avec vous.C’est un probleme de priorité et non de popularisme.Ce que je retiens de la visite de la delegation c’est cette réunion avec le ministre « DELEGUE A LA VILLE ».Du fait de creer un ministere de la ville c’est toute une autre idée qu’on se fait au delà de la mediterrannee de l’importance d’un tel ministere et de l’interet et de la priorite que reservent ces autorites à la VILLE à l’echelle nationale contrairement à nous( à l’image d’oran) où chacun essaie, par des actions isolees, de se sortir de ce carcan.Ces initiatives locales ne peuvent que se limiter au perimetre local avec des moyens derisoirs,alors que cette operation demanderait à etre prise en main en lui creeant une tutelle voire un ministere à meme de planifier des programmes de sauvegarde de ce patrimoine.Ce qui se passe de nos jours est une politique où chacun voit d’où il se trouve si le verre est a moitié plein ou a moitié vide.
Bonjour.
Mon cher ami, à Sidi Bel Abbès, dans l’esprit des élu(es) et de l’administration, le patrimoine architectural est étranger aux « priorités » électoralistes. Aussi, un programme pareil est lié à l’approche culturelle de la société civile (si elle existe bien sûr). A Sidi Bel Abbès, le club USMBA est devenu soudainement une préoccupation « populaire », et tous les moyens sont utilisés pour faire oublier les jeunes de leurs problèmes quotidiens. Contemplez , non avec plaisir, l’adhésion de la catégorie qui « glisse » en faisant du bruit pour des intérêts bien particuliers,et non pour ceux qui incombent au club. Ils arrivent à faire chanter des « noms » des bouches d’une jeunesse innocente pour le plaisir de celui sait « que tout flatteur vit au dépend de celui qui l’écoute ». Seul, le maçon peut « apprécier » le niveau d’un pilier du mur porteur d’une bâtisse. Devant le néant du « présent fétide », il est en mesure de nous indiquer le niveau du contenu « porteur » de la société civile telle que désirée par l’enjeu électoraliste. Quant à la préservation du « petit Paris », c’est un vaste programme mon ami Hadj Djelloul.
mes amitiés.