Pour certains élus, l’opportunité est toute offerte pour lancer un projet d’un parking à étages après l’aménagement de ce site jouxtant le marché des fruits et légumes. D’autres ont, par contre, avancé l’idée, quoique coûteuse, d’une reconstruction à l’identique de l’école Avicenne qui constituait un véritable repère historique pour les habitants de la ville.
L’opération de démolition de l’école Ibn Sina, dans le quartier Emir Abdelkader, effectuée la semaine dernière suite à l’affaissement d’un pan entier de cet établissement scolaire, a été soulevée jeudi à l’occasion de la session ordinaire de l’assemblée communale (APC) consacrée à l’adoption du budget primitif. Plusieurs élus ont rappelé que l’opération en question a été menée avec l’appui de la Protection civile, des services techniques du CTC et des bénévoles de l’association des sourds et muets. La décision de démolir l’école a, rappelons-le, fait réagir de nombreux citoyens, considérant qu’une telle démarche est «inopportune».
Tout en s’interrogeant sur les tenants et aboutissants du projet de démolition, les citoyens parmi lesquels figurent de nombreux enseignants ont tenu à souligner que l’établissement ciblé qui constitue, à leurs yeux, un véritable patrimoine, «devait être intégré dans une opération de restauration et de réfection». Intervenant lors de la plénière, le maire a avoué que la démolition était inévitable compte tenu des rapports établis par les services techniques. «Après l’effondrement d’une partie de la bâtisse, nous n’avions plus le choix», dira-t-il, soulignant la nécessité d’engager, d’ores et déjà, une réflexion pour la réalisation d’un projet d’intérêt public sur le site même de l’école.
Selon le secrétaire général de l’APC, le terrain d’une surface de presque 2000 mètres carrés doit être rapidement déblayé pour recevoir un équipement public d’intérêt général. Pour certains élus, l’opportunité est toute offerte pour lancer un projet d’un parking à étages après l’aménagement de ce site jouxtant le marché des fruits et légumes. D’autres ont, par contre, avancé l’idée, quoique coûteuse, d’une reconstruction à l’identique de l’école Avicenne qui constituait un véritable repère historique pour les habitants de la ville. Entre les avis des uns et des autres, il est clair qu’une décision doit intervenir rapidement pour éviter que le site, très convoité, soit transformé en un lieu pour marginaux ou un espace pour l’activité informelle.
Abdelkrim Mammeri
détrompez vous ça ne passe qu’ici a sidi bel abbes. jamais dans une autre wilaya ces choses se font. la ville de sidi bel abbes est une ex ville formé par le régime coloniale composé lui même que par des ignares. tu ne va espérer voir le fils de jean jacque rousseau, de Molière de de Balzac du microbiologiste Pasteur dans l’administration coloniale??
alger abrite au moins un nom célèbre de science Institut Pasteur. Mais là il y avait concentration de l’armée coloniale et non armée française car il y a une difference. tu trouve ce genre de comportement hérité des barbares..
qu’attendez vous qu’il fassent a sa place??
Soit un bordel, soit un dortoir, soit un hotel..priez que les clan des commerçant soit assez puissant pour faire de ce lieu un magasin 6 étages
Cette démolition, je la trouve vraiment «indigeste». Aussi, si un sondage était organisé, je voterais volontiers pour la reconstruction de l’école. A mon sens, aucun autre projet ne mérite de prendre le pas sur la reconstruction d’un lieu de Savoir. Et puis j’aurais horreur que l’on dise de nous : les Algériens démolissent les écoles «parce qu’elles leur apprennent des choses qu’ils ne savent pas».
Bonne journée!