Hamdi Bachir est décédé cette fin de semaine à Télagh, à l’âge de 100 ans. C’était un militant de la première heure qui s’était engagé très jeune, dans les mouvements nationalistes. Il adhère d’abord au parti du peuple algérien(P.P.A) de Messali Hadj en 1943, puis le mouvement pour les triomphes des libertés démocratiques (M.T.L.D) dont l’objectif principal était d’assurer et de défendre l’existence légale du P.P.A. Dès 1947, il embrasse l’Union Démocratique du Manifeste Algérien (U.D.M.A), fondé en 1946 par Ferhat Abbes et dissoute 10 ans après, pour le ralliement au Front de Libération Nationale(F.L.N). Le défunt avait préparé activement, en 1948, la visite à « Le Télagh », de Ferhat Abbes qui effectuait à travers le pays, des tournées de sensibilisation sur les premiers électrons à l’assemblée algérienne du 04 avril de la même année et ce, à l’issue de l’adoption d’un nouveau statut de l’Algérie coloniale. Étaient présents à ce rassemblement tenu à l’actuel marché couvert, Boumendjel Ali, Francis Ahmed, Benali Khaled, Azza Abdelkader ……etc. En 1955, feu Hamid était chargé de la distribution des tracts portant sur le déclenchement de la guerre de libération nationale, l’envoi de lettres de menaces de mort à l’administrateur de la ville, au maire,aux colons et aux gendarmes. Comme il s’occupait également de la collecte de fonds au profit du F.L.N.Arrêté le 19 mars1956, il fût harcelé de pressions, d’interminables interrogatoires avant d’être torturé. Il sera condamné à 20 ans de prison, assorti de 1500 000 fr. pour atteinte à la Sûreté de l’Etat. Incarcéré à la prison de Sidi Bel Abbes, puis d’Oran et de Tazoult(Lambèse) avant d’être libéré le 03 avril 1962.
M.N (Reflexion 11 Août 2017)