Décidément , les mauvaises habitudes sous l’ancienne ère de Bouteflika continue de sévir dans quelques cellules de communications de la wilaya de Sidi Bel-Abbes. À commencer par celle de la wilaya qui, dans un passé récent , alimentait les médias en informations diverses touchant la wilaya et parfois s’étendant aux autres secteurs de l’exécutif, laissant libre choix aux différents éditeurs d’en publier ou non.
Mais pour l’actuelle cellule de communication de la wilaya, les querelles avaient déjà commencé avec quelques correspondants de presse dès la prise de fonction de son chargé, il y a environ un peu plus d’une année en raison de son impartialité dans la distribution et la distillation des informations et/ou le choix des destinataires de l’information, pourtant la wilaya était parmi les pionnières dans le secteur de l’information au vu des nombreux médias toutes catégories confondues existants (Presse écrite et électronique, page d’information sur facebook etc..) et l’ancien chargé de communication ne ménageait aucun effort pour informer tout le monde sur les activités de la wilaya ou du wali.
Il faut dire que 20 ans de règne ne peuvent être facilement mis dans l’oubliette par ces attachés de communication qu’on a probablement placé soit par affinité familiale ou autres recommandations mais jamais basé sur la compétence et le savoir faire et pour preuve , tout un évènement de taille peut passer inaperçu dans notre wilaya sans qu’on puisse en être informé et par ricochet confinant l’information entre les quatre murs de sa « cellule ».
Prenez par exemple , l’examen du baccalauréat 2019 qui a vu la wilaya de Sidi Bel Abbes parmi les premières en matière de moyenne au niveau national et du taux de réussite (59,72%) mais aucune information n’a été diffusée sur les médias (ni presse ni facebook ni page officielle) hormis quelques passages furtifs sur les ondes de la radio locale ou une ou deux pages de Facebook alors que ces informations devaient être largement diffusées à tous les médias sans exception pour informer et mettre en exergue ce secteur vital, longtemps pointé du doigt. Ici, il y a lieu de rendre hommage aux anciennes cellules de communication de la wilaya et de l’éducation ainsi que l’actuel chargé de communication de la protection civile.
Bref, il n’est pas de notre intention d’en faire un procès aux attachés de communication actuels mais surtout de tirer la sonnette d’alarme pour qu’à l’avenir , il ne pourrait y avoir de rétention d’informations et/ou de discrimination à l’égard de quelques médias (lourds, presse écrite et électronique en général.) jugés trop critiques. Pour rappel, il est utile de souligner que le chargé de communication doit être à l’écoute, faire preuve de minutie, être courtois mais surtout il doit être force de proposition.