Dans la wilaya de Sidi Bél-Abbès la cadence de la distribution des logements toutes formules confondues s’effectue d’une manière régulière à la grande satisfaction des bénéficiaires, ce n’est pas le cas dans la commune du chef lieu qui, malgré l’achèvement des travaux, les logements demeurent dans l’anarchie. Ce constat découle des nombreuses lettres adressées au wali dans lesquelles les bénéficiaires de logements de la cité 369 logements Brémer et en particulier Bloc D, Bloc Z auxquels des décisions d’affectation ont été délivrées lui demandent d’intervenir pour mettre fin à leur calvaire qui, pour certains, dure depuis plusieurs années. Tout récemment, les bénéficiaires des 369 logements ont exprimé leur impatience face aux obstacles du non achèvement des travaux par l’entreprise ZEBLAH ,des VRD, les voiries et les réseaux divers qui demeurent l’une des causes les plus évoquées.
C’est ainsi que l’aménagement extérieur des bâtiments, qui englobe les voies d’accès, les parkings, les passages de véhicules, etc., est devenu un obstacle des blocs D et Z construits selon le calendrier préétabli.Maintes fois, ce problème a été à l’origine de plusieurs causes, les ouvrages de voirie, d’assainissement, de drainage des eaux pluviales et des réseaux d’alimentation en électricité et la mise en place de l’éclairage public. Devant cette situation, le wali a insisté lors des plusieurs rencontres du conseil exécutif de la wilaya sur la nécessité d’accélérer le raccordement des blocs de logements aux divers réseaux pour les distribuer dans les délais requis.
Les travaux n’ont été achevés il y a plusieurs années. Quant aux explications fournies par les autorités locales (APC et daïra), notre interlocuteur est sceptique car, dira-t-il, » elles (APC et daïra) ne font que des promesses « . Là également c’est l’incompréhension pour ces pères de familles qui se retrouvent dans l’expectative et s’impatientent toujours pour les travaux qui demeurent non achevés, alors qu’ils vivent souvent dans des conditions précaires. Quant aux promesses des différents responsables, les intéressés en doutent, même si les autorités locales sont animées de bonnes intentions. Les responsables avancent toujours que faute d’aménagement et de pose de conduites du réseau d’assainissement et d’autres travaux escomptés. Les habitants se demandent pourquoi ce silence des élus locaux qui se renvoient la balle et repoussent à chaque fois la date de prise en charge de leurs doléances. Il faut noter qu’à défaut de communication les citoyens sont enclins » à descendre dans la rue » pour crier leur ras-le-bol et leur désarroi face à cette situation qui perdure.
Kamel Hadri