Sidi Bel-Abbes: DU PAIN SUR LA PLANCHE POUR LE NOUVEAU WALI.

Nous reproduisons ci-dessous, un excellent papier de notre ami, Belhadj Mounir paru ce 29 Janvier sur sa page FB en prévision de l’installation du nouveau Wali à Sidi Bel-Abbes. Un article qui en dit long sur la mentalité de quelques “Bel-Abbésiens” toujours à l’affût d’arracher un “strapontin”. Cette catégorie de personnes qui a vu le jour durant le règne de Bouteflika, existe partout et s’est même spécialisée dans le “racket politique” mais ça devient une honte quand elle s’allie avec une “certaine presse” laudatrice!

Venu de Bouira une wilaya juste moyenne, le nouveau Wali affrontera des son installation, une cascade de problèmes aussi épineux les uns que les autres. Outre les problèmes nationaux tels que le chômage , le logement , la santé et sécurité publique , il fera face à une société civile déglinguée composée d’une faune d’opportunistes , mue par son intérêt et uniquement son intérêt personnel.

Sur sa table, il aura l’équation à deux degrés voire plus de l’investissement par lequel passe le progrès et la prospérité, à régler en premier lieu . Le sport notamment l’Usmba et la culture , les loisirs et détente publiques sont autant de chantier que le nouveau wali devait ouvrir, illico . Il aura ,à coup sur ,des difficultés , à secouer une assemblée communale et wilaya immobile ,peureuse, incapable de signer un document quelconque en butte à des interminables conflits. Les élus qui ont atterri ,au temps d’El i3ssaba à l’Assemblée dans des conditions connues de tous, et s’affrontent chaque jour que dieu fait, à couteau tiré , trouveront t-ils un wali travailleur , meneur d’hommes , amoureux et loin des salons calfeutrés du terrain .

Le nouveau aura t_il les coudées franches pour conduire ,sans complaisance, une ville , à la dimension d’un pays ,vers la porte de sortie d’une crise gravement ressentie. Ou sera t-il le Wali de trop, pour une wilaya qui a consommé, depuis 77 à ce jour, plus de 12 Walis, sans pour autant connaître le décollage escompté. Bien au contraire, la ville ,à défaut d’une vision limpide, claire et lointaine , s’est clochardisée et a perdu complètement son charme d’antan et pour lui rendre son aura , le wali doit mettre surtout dans la tête que les brasseurs et brosseurs dans le sens du poil soient bannis de son glossaire.

BELHADJ Mounir