Tout porte a croire que les agréments des taxis inter wilayas, toutes lignes confondues, obéissent depuis bien longtemps à des règles peu orthodoxes et non conformes à la réglementation en vigueur. En effet, d’une simple enquête effectuée sur le terrain, ressort un net déphasage entre les loi et la pratique de tous les jours. Le premier constat qui saute aux yeux reste incontestablement l’octroi, selon la tête du client de ce fameux sésame ouvrant droit à une exploitation des lignes . Un constat plutôt amer que partagent les postulants à un poste d’interligne quelconque et qui sont unanimes à déclarer que la direction de Wilaya du transport fait jusqu’alors de la politique de deux poids deux mesures, son credo. Tenez-vous bien, il y a ceux qui ont déposé depuis une décade le dossier d’agrément pour finalement finir par perdre tout espoir d’obtenir ce document précieux et exercent aujourd’hui d’autres métiers avec un esprit de taxi. Pour l’obtenir, il faut être dans un premier ordre, un fils d’un taxieur. Il est faussement établi que l’agrément , par les sommes colossales qu’ils rapportent et qui dépassent de loin le métier d’un médecin ou encore d’un directeur d’exécutif ….. par jour , un héritage qui se transmet de père en fils. Très convoités les lignes d’ORAN TLEMCEN ou encore MAGHNIA et ALGER, sont dans une large mesure les plus chères sur le marché. Le taxieur engrange, au bas mots, une recette d’un million de cts par jour et dont une trentaine postulent depuis bien longtemps pour une ligne Bel-Abbes/ Alger. Quant aux lignes CHLEF, RELIZANE SAIDA , les demandeurs sont contraint de casquer une somme inférieure que les lignes citées plus haut . il faut dire sans risque de se répéter qu’un marché des lignes inter wilayas a été installé a l’ombre de la complicité et le laxisme des autorités qui semble avoir pris gout aux richesses soudaines et ferment curieusement les yeux devant des dépassement dénoncés e à cor et à cri récemment par les taxieurs lors de leur mouvement de protestation. Durant ce mouvement les taxieurs mécontents qui ont bloqué les portes d’entrée aux responsables qu’ils qualifient de tous les noms d’oiseaux ont ressassé haut et fort les entorses à la réglementation comme ils ont pointé ouvertement du doigt le premier responsable du secteur. Plus grave encore , les postulants à une ligne ont dressé un constat plutôt noir du secteur de transport. L’anarchie la corruption, les passe -droits rognent ce secteur dont un de ses premiers responsables a été limogé pour justement avoir «vendu» à coup de millions 10 agréments. Ils ont même ouvert nos yeux sur les taxieurs clandestins qui règnent en maitre des lieux à compter de 17heures soit durant les heures de pointes. Encouragés par une désorganisation manifeste, les clandestins se substituent aux taxieurs dont la plupart habitent dans la communes. ,plus de 70 candidats appuyés par des clandestins se sont insurgés contre le silence des hauts responsables, comme ils ont endossé la pleine responsabilité aux organisations budgétivores . En guise de conclusion, les manifestants qui ont passé la nuit à la belle étoile, n’ont pas hésité à rappeler au directeur les lois de la République Pour eux, seule la wilaya de sidi-bel-bbes se trouve dans cette situation; et de s’interroger « comment se fait-il que le transport manque terriblement dans toutes les lignes, alors que les responsables continuent de tourner le dos aux appels, sans cesse renouvelés des demandeurs des agréments.